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Étiquette : Printemps

Tarte aux épinards et truite fumée … sans pâte

Miam ! Une tarte de saison, IG (index glycémique) bas et riche en protéines animales et végétales … what else ? ?‍♂️

Vous pouvez décliner les ingrédients selon vos goûts et ce que vous avez dans le placard / frigo :
Skyr => yaourt végétal ou classique (mais du coup, beaucoup moins de protéines),
Farine de pois chiches => farine de blé ou d’épeautre (préférez mini T110 – et du coup même remarque sur les protéines), etc.

Ingrédients

  • 3 œufs
  • 200 mL de boisson végétale d’amande non sucrée
  • 200 g de skyr
  • 60 g de farine de pois chiches
  • 100 g de truite fumée
  • Une poignée d’épinards crus
  • Aneth
  • Ail, curcuma, poivre
  • 30 à 50 g de parmesan
  • Graines de courge

Préparation

Préchauffez votre four à 180 degrés.
Mélangez les ingrédients liquides puis la farine, la truite, et les épinards crus. Assaisonnez.
Versez le tout dans un moule à tarte chemisé, couvrez de parmesan et graines de courge.
Enfournez pour 35 min environ, le temps de laisser le dessus gratiner. 

Cette quiche peut faire office de déjeuner à emporter (y ajouter une portion de crudités), consommez-en environ 1/2 à la moitié pour un repas contenant suffisamment de protéines.

Merci LaNutrition.fr Illustration LacuisinedeBernard

Pesto de saison facile à l’ail des ours

L’ail des ours, encore appelé ail sauvage, ail des bois ou ail pétiolé, est une plante de la famille des amaryllidacées qui pousse abondamment à l’état sauvage. Dès le mois d’avril, les chemins boisés se parent du tapis émeraude qu’offrent ses feuilles vertes par millier, sublimées par de jolies fleurs blanches. Au détour d’une promenade en sous-bois, récoltez une belle poignée de feuilles d’ail des ours pour vous concocter un délicieux pesto maison et de saison !

Qu’est-ce que l’ail des ours et d’où vient son nom ?

L’ail des ours est très populaire en Europe, mais aussi en Asie. Son nom viendrait de la légende qui raconte que les ours partent à la recherche de ses feuilles pour drainer leur organisme après l’hibernation. Ce type d’ail sauvage pousse généralement dans les sous-bois frais et ombragés, souvent proche de sources d’eau douce et de ruisseaux. Lorsque les feuilles de l’ail des ours sont froissées ou coupées, l’odeur d’ail caractéristique s’en dégage. Les fleurs blanches de la plante, en forme d’étoile, apparaissent en avril, et persistent jusqu’en juin.

Les feuilles de l’ail des ours se consomment souvent en tant que condiment, tout comme ses fleurs. Il est aussi possible de consommer les feuilles de la plante crues, à la manière d’une salade verte. Le beurre à l’ail des ours, comme le pesto éponyme, est une recette très populaire, et se marie parfaitement aux grillades. Cuites (à l’eau), les feuilles de l’ail des ours peuvent se consommer comme des épinards.

Les bienfaits de l’ail des ours sur la santé

L’ail des ours est utilisé depuis l’Antiquité pour ses bienfaits santé. Ses vertus médicinales et ses principes actifs sont similaires à ceux de l’ail cultivé, mais avec une concentration plus importante. Parmi ses propriétés bénéfiques, l’ail des ours permettrait de traiter les diarrhées, les vers intestinaux, les pathologies cardiovasculaires ou encore les maux d’estomac. La plante sauvage s’utiliserait aussi pour réduire la pression artérielle, améliorer la circulation et dégager les voies respiratoires.

Grâce à ses tanins et ses flavonoïdes, l’ail des ours se protège efficacement de l’attaque des herbivores, parasites et autres bactéries. Ses fleurs riches en nectar et en pollen constituent une source de nourriture importante pour de nombreux insectes pollinisateurs.

Une recette de pesto de saison facile, à l’ail des ours issu de votre récolte !

Cette recette de pesto maison de saison est facile et rapide à préparer, et ne vous coûtera rien, si tant est que connaissez un sous-bois propice à la floraison ! Si vous êtes vegan ou intolérant/e au lactose, cette recette s’adaptera facilement à votre régime alimentaire.

La cueillette de l’ail des ours

Attention, assurez-vous de bien identifier l’ail des ours, la plante ne doit pas être confondue avec l’ornithogale à feuilles étroites, qui peut être toxique. Si vous froissez les feuilles du fruit de votre récolte et constatez qu’une odeur d’ail se dégage, banco, vous êtes bien en présence de l’ail de l’ours ! Veillez également à cueillir vos feuilles hors des sentiers très passants ou des zones sujettes à la pollution. Enfin, n’arrachez pas le bulbe de la plante pour qu’elle puisse repousser l’année suivante.

La recette pour 1 pot de pesto :

Ingrédients :

  • 100 g de feuilles d’ail des ours (poids sec)
  • 10 cl d’huile d’olive environ
  • 3 cl de jus de citron (l’équivalent d’1/2 citron)
  • Une bonne poignée de noix (10 minimum, voire plus)
  • 40 g d’amandes (ou de graines de tournesol)
  • 2 cuillères à soupe de levure maltée (alimentaire) – ou de parmesan réduit en poudre
  • Du sel et du poivre

Ustensiles à prévoir :

  • Un mixeur
  • Un bocal en verre

Étapes de préparation :

1/ Pesez vos feuilles d’ail des ours avant de les laver.

2/ Lavez soigneusement les feuilles et essorez-les. S’il reste quelques fleurs, ce n’est pas grave, elles sont tout aussi comestibles.

3/ Coupez-les grossièrement et placez-les dans le bol d’un mixeur avec le reste des ingrédients.

4/ Mixez jusqu’à obtenir un pesto crémeux. Vous pouvez ajuster les quantités d’huile d’olive en fonction de la puissance de votre robot ou de vos préférences gustatives et/ou de la texture souhaitée pour vos recettes (en crème ou plus liquide).

5/ Transvasez votre pesto à l’ail de l’ours dans un pot en verre hermétique et conservez au frais une dizaine de jours.

Astuces et conseils de dégustation

Dégustez votre pesto sur des tartines grillées à l’heure de l’apéritif, pour décorer quelques tranches de tofu ou de feta, garnir une pâte à pizza ou tapisser des pains à burger maison. Vous pourrez aussi utiliser votre pesto maison à l’ail des ours comme une sauce pour agrémenter vos plats de pâtes italiennes. Certaines recettes proposent même de réaliser des cakes salés à l’ail de l’ours issu de votre cueillette. Laissez parler votre imagination culinaire !

Le parmesan se remplace aisément dans cette recette par de la levure maltée, cette levure alimentaire très appréciée de la cuisine vegan, qui donne un petit goût de fromage à toutes les préparations.

Si vous êtes du genre traditionnel/le, vous pouvez bien sûr décider d’utiliser des pignons de pin à la place des amandes ou des graines de tournesol ! Enfin, pour la présentation, vous pourrez décorer votre pot de pesto maison avec une fleur d’ail des ours. À condition qu’il soit bien lavé, le bourgeon est lui aussi comestible.

Merci PlaneteZeroDechet

Curry d’épinards et pois chiches au lait de coco

Direction l’Inde avec cette recette de curry d’épinards aux pois chiche et lait de coco !

Les épinards sont toujours de saison, alors autant en profiter avec cette recette tellement rapide et facile que ce serait dommage de passer à côté. Vous pouvez accompagner ce curry d’un riz basmati pour un repas parfaitement équilibré.

Ingrédients (4 personnes)

  • 250g d’épinards frais
  • 350g de purée de tomate (en bocal ou maison)
  • 350g de pois chiches déjà cuits (en bocal ou maison) (poids égoutté)
  • 20cl de lait de coco
  • 1 oignon
  • 2 gousses d’ail
  • 2 à 3 cuillères à café de poudre de curry
  • 1 cuillère à café de curcuma
  • Huile d’olive
  • Sel et poivre du moulin

Étapes

Épluchez et émincez l’oignon et les gousses d’ail. Lavez les feuilles d’épinards.

Dans une sauteuse, faites chauffer l’huile. Ajoutez les épices et remuez pendant 1 minute pour libérer tous les arômes. Incorporez l’oignon puis l’ail et faites revenir l’ensemble pendant 2-3 minutes. Versez un fond d’eau si besoin.

Incorporez la purée de tomates, le lait de coco et ajoutez le sel. Portez l’ensemble à ébullition. Ajoutez les pois chiches, réduisez le feu et laissez mijoter environ 10 minutes.

Ajoutez ensuite les feuilles d’épinards et poursuivez la cuisson 5 minutes.

Bon appétit ! ?

Merci Yuka !

Crumble pommes-rhubarbe (presque) sans sucre !

Les bienfaits de la rhubarbe

La rhubarbe regorge de bienfaits qu’on ignore ! Après en avoir pris connaissance, vous aurez certainement envie de réaliser des recettes IG bas à la rhubarbe pour en profiter ! Et nous serons là pour vous donner de l’inspiration. 

Bienfaits n°1 de la rhubarbe : La rhubarbe est riche en fibres

Comme la rhubarbe est particulièrement riche en fibres, elle a tendance à accélérer le transit intestinal et possède des propriétés laxatives. Cette richesse en fibres a également un impact sur notre vitesse d’absorption du sucre

Bienfaits n°2 de la rhubarbe : La rhubarbe est riche en vitamines et minéraux

Elle fait partie des légumes les plus riches en calcium avec près de 145 mg / 100 g selon la Table Ciqual, elle en contient même plus que le lait (120 mg de calcium/100g) ! Pour rappel, le calcium est notamment utile pour la solidification des os et des dents.

De plus, la rhubarbe est également riche en vitamines K. Cette vitamine joue un rôle important car elle est nécessaire dans la fabrication de protéines servant à gérer la coagulation du sang. Ainsi, la vitamines K est utile pour les protéines dont le rôle est de stimuler la coagulation, autant que pour les protéines chargées d’inhiber ce processus.

Enfin, la rhubarbe est une bonne source de vitamines C. Celle-ci contribue notamment à renforcer le système immunitaire et contribue à la production de collagène pour notre peau. 

Avec toutes ces vitamines et minéraux, la rhubarbe est donc un très bon aliment rempli d’antioxydants

Avec quoi marier la rhubarbe ?

La rhubarbe est un légume printanier très particulier. Avec son goût particulièrement acidulé voire amer dans certaines situations, on ne sait pas toujours bien avec quoi marier la rhubarbe. Sachez que vous ne prenez aucun risque en l’associant avec : 

  • Toutes sortes de fruits rouges, notamment les fraises ?et les framboises
  • Une multitude de fruits secs, comme les amandes et les noisettes ?
  • Des fruits plus traditionnels comme les pommes ?, les bananes ?, le citron ?
  • Des épices comme la cannelle, le cardamone 

Comment enlever l’acidité de la rhubarbe sans utiliser de sucre ?

Dans une alimentation IG bas, laisser imbiber ou faire bouillir votre rhubarbe dans une tonne de sucre, comme c’est très souvent conseillé, n’est pas envisageable. Cette technique sert en effet à réduire l’acidité naturellement présente dans la rhubarbe, mais le sucre n’est pas le seul ingrédient qui a cette capacité! 

Alors sans vouloir vous rappeler vos cours de chimie, le seul moyen de calmer un acide est d’utiliser une base. Outre le sucre, vous pouvez donc réduire l’acidité de la rhubarbe en utilisant du bicarbonate de soude ou du sel !

La technique au bicarbonate de soude

Si vous avez une petite heure devant vous, c’est la technique qu’il vous faut ! Vous pouvez laisser tremper vos tiges de rhubarbe dans de l’eau froide avec ½ cuillère à café de bicarbonate de soude

Pour cela, prenez d’abord le soin d’éplucher vos tiges pour enlever son côté filandreux, désagréable à la dégustation. Découpez-les ensuite en tronçons. Après, préparez un grand plat, remplissez-le d’eau froide et ajoutez-y  ½ cuillère à café de bicarbonate de soude par litre d’eau. Enfin, laissez tremper vos morceaux de rhubarbe pendant environ 40 minutes. Veillez à ne pas dépasser l’heure complète de repos dans l’eau, auquel cas votre rhubarbe pourrait perdre de sa saveur. Au-delà de diminuer l’acidité, cette technique permet aussi d’assouplir les fibres de la rhubarbe. 

Le technique rapide grâce au sel (prudence pour les personnes devant contrôler leur apport en sel)

Si vous vous y êtes pris un peu en dernière minute, pas de panique non plus ! Dans un premier temps, faites bouillir une marmite d’eau. Pendant ce temps, épluchez vos tiges et coupez-les en tronçons. Quand l’eau bout, ajoutez-y du sel et plongez-y ensuite vos morceaux de rhubarbe pendant environ 2 minutes, de façon à les blanchir. 

Le tout ici est de bien doser votre sel. Si vous en mettez trop peu, il n’aura pas l’effet escompté et votre rhubarbe sera toujours aussi acide. Si vous en mettez trop en revanche, elle risque d’avoir un goût particulier car naturellement sucrée. Cette technique est donc généralement recommandée lorsque vous utilisez la rhubarbe dans une recette salée. Ce n’est d’ailleurs pas la technique la plus efficace, mais elle fera bien l’affaire si vous êtes pressé !

D’autres techniques

Certaines personnes optent plutôt pour l’ajout d’autres fruits pour diluer l’acidité de la rhubarbe. Pour faire une compotée par exemple, elle sera très souvent associée aux pommes, aux poires ou encore aux fraises ! Le ratio « de base » est de 2/3 de rhubarbe pour 1/3 d’autres fruits. Selon vos goûts et ce que vous avez à votre disposition, vous pouvez bien sûr ajuster les quantités !

Et voici la recette promise : crumble pomme et rhubarbe !

Le crumble à la rhubarbe, c’est probablement l’une des recettes les plus réalisées avec cet ingrédient ! Et pour cause, c’est une association de texture qui fonctionne plutôt bien. La douceur de la pomme sert à calmer l’acidité de la rhubarbe, et l’amande vient donner encore plus de saveur et de gourmandise à ce dessert. 

Ingrédients pour le crumble pomme et rhubarbe

  • 300 g de rhubarbe
  • 3 pommes ??
  • 200 g de farine d’amande
  • 80 g de sucre complet ou de coco ou erythritol
  • 120 g de beurre doux mou (pas fondu) ou ghee (beurre clarifié)
  • 3 pincées de sel

Étapes de la recette pour le crumble pomme et rhubarbe

  1. Pour cette recette, il est toujours préférable d’avoir réduit l’acidité de la rhubarbe au préalable (cf. ci-dessus). 
  2. Préchauffez votre four à 180°C
  3. Épluchez vos pommes et coupez-les en fines tranches
  4. Dans une poêle chaude avec 20 g de beurre, faites-les revenir quelques minutes à feu doux
  5. Pendant ce temps, épluchez vos tiges de rhubarbe si nécessaire et si ce n’est pas déjà fait. Coupez-les en morceaux d’environ 1,5 cm de long.  
  6. Ajoutez ensuite vos morceaux de rhubarbe dans la poêle et laissez sur feu doux pendant 5 minutes. Mélangez de temps en temps. 
  7. Pendant ce temps, préparez la pâte à crumble. Pour cela, versez dans un plat la farine, l’agent sucrant, le beurre mou et éventuellement le sel. Mélangez le tout de préférence avec vos mains, jusqu’à obtenir une texture homogène et sableuse. N’hésitez pas à la travailler entre vos doigts, elle doit être granuleuse
  8. Versez vos fruits dans un moule, et saupoudrez ensuite votre pâte à crumble sur toute la surface. La “poudre” doit recouvrir tous les fruits
  9. Enfournez ensuite pendant environ 25 à 30 minutes.
  10. Dégustez tiède ou au contraire, très froid ???

Merci MaxdeGenie

Sève de bouleau : à quoi sert-elle ?

La sève de bouleau accompagne merveilleusement le début du printemps. En boisson, elle draine et reminéralise l’organisme en douceur. C’est désormais devenu un classique de la cure d’intersaison.

En mars, ça commence

C’est le moment de la récolte de sève de bouleau (à ne pas confondre avec le jus de bouleau) ! Le moment idéal, c’est quand on a une alternance de nuits très froides et noires et de jours cléments et très lumineux. Dans ces moments là – souvent situés entre mi-mars et mi-avril – la sève coule à flots avec une puissance inouïe. Pour la récolter, il faut s’enfoncer profondément dans la forêt  et parfois dégager les chemins. Cela nécessite un certain temps de préparation de la campagne, toujours avec l’accord des gens de l’ONF. On pénètre dans la forêt presque inaccessible où se situent les gros bouleaux. De vrais specimens souvent. Ce sont eux les vrais producteurs de la sève de bouleau.

Faire soi-même sa sève de bouleau ? Oui en théorie

L’extraction peut, en théorie, être réalisée par n’importe qui car elle s’opère en faisant une incision dans l’écorce d’un bouleau, on fore ensuite sur quelques centimètres et on place une paille dans le trou pour guider la sève dans un récipient. On rebouche ensuite le trou avec un bouchon de feuilles. Ça c’est en théorie car il faut que l’arbre soit suffisamment gros, que ce soit un betula pubescens et il faut faire ça bien… pour ne pas tuer l’arbre (qu’il faudrait aussi, en théorie, remercier une fois le prélèvement opéré ?). Dans la réalité, il y a maintenant des extracteurs de sève professionnels et des milliers de personnes qui préfèrent leur laisser le soin de faire le boulot proprement.

L’extraction : un processus industriel au Canada, mais encore artisanal en France

Comparable à la coupe de bois, l’extraction de la sève est un processus qui nécessite un appareillage compliqué du type de ceux qu’emploient les exploitants de sève au Canada avec de cuves montées sur de gros engins. Mais en France, c’est encore souvent la débrouille malgré une grosse croissance de la demande. Et dès que c’est récolté, il faut que ça soit expédié. Ce sont maintenant des milliers de personnes qui pratiquent la cure de sève de bouleau en France et la ressource reste rare.

La sève la plus naturelle possible et la plus fraîche possible

Il faut d’abord savoir que la stabilité naturelle du liquide rend inutile tout ajout de conservateurs ou le recours à la pasteurisation. C’est de la sève pure et elle se conserve bien, mais plus on la boit tôt, meilleur c’est… Le liquide recueilli est blanc et pas plus visqueux que l’eau. Tout doucement son goût va se modifier pour aller vers le goût « petit lait » en fin de cure. Certains trouvent qu’alors, c’est encore meilleur. Mais l’énergie de l’arbre s’est un peu envolée. Et si on la laisse fermenter, au bout d’un mois, le goût de la sève devient assez particulier. Une petite précision tout de même : gardez-la au frais si vous ne voulez pas qu’elle vous explose à la figure !

Comme quand il faut vider une batterie pour mieux la recharger

La sève de bouleau constitue la cure de printemps de prédilection pour ceux qui souhaitent éliminer les toxines accumulées pendant l’hiver. Depuis le XIIème siècle, les peuples de l’Europe du Nord boivent au printemps de « l’eau de bouleau» en cure. Les propriétés drainantes et diurétiques de la sève ont été confirmées depuis et les indications se sont multipliées, notamment pour l’élimination des déchets organiques comme l’acide urique. La puissance de drainage de la sève est également reconnue pour améliorer très nettement les problèmes de peau puisqu’ils sont souvent liés à la saturation par les toxines des systèmes excréteurs.

La sève de bouleau est d’abord un drainant, nous l’avons vu, mais elle offre dans le même temps tous les minéraux et oligo-éléments dont nous avons besoin pour recharger nos batteries. Grâce à la présence de silicium organique bio-disponible, de calcium et de phosphore, c’est un reminéralisant hors pair. Le potassium permet en outre au cœur d’améliorer le rythme cardiaque et de réguler la circulation sanguine. Le magnésium, le lithium et autres oligo-éléments rééquilibrent l’humeur et préviennent la déprime. La vitamine C et le sélénium participent à la lutte contre le stress oxydatif. Tout ça, c’est bon pour les os, le coeur, la mémoire, le surpoids, les articulations, la peau… bref… tout.

Une cure de printemps de 5 litres… l’idéal

Quand on est adepte de la sève de bouleau, une cure de 5 litres suffit à peine. Tant on aime se servir un petit verre de temps en temps. C’est vendu dans un cubi, comme le vin rosé de l’été. On le met sur le balcon et hop, une petite gorgée. Pas trop glacé tout de même. Mais, si on est plus raisonnable, une cure de 5 litres (21 jours) suffit. Et si vous préférez faire un test, je vous recommande d’essayer les bouteilles en verre de 500ml.

Et si vous avez raté la saison

Jusqu’ici, on ne pouvait consommer la sève de bouleau qu’en pleine saison et encore, peu de temps, car la sève finit par fermenter. Mais il est désormais possible de s’en procurer en toute saison. Une des options intéressantes est de se procurer de la sève de bouleau lacto-fermentée, qui conjugue les vertus traditionnelles du breuvage à un apport en bactéries bénéfiques pour le microbiote intestinal.

Alors, à vous de choisir ! Et si vous souhaitez de bonnes adresses pour votre cure, contactez-moi !

Merci Alternative Santé