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Étiquette : Végétal

Quinoa au tofu et petits pois

Dans la continuité de la journée sans viande du 20 mars dernier, voici une assiette équilibrée, riche en protéines végétales et pouvant parfaitement rentrer dans le cadre d’un régime végétarien ou flexitarien.

Ingrédients pour une personne

  • 80 g de quinoa
  • 50 g de petits pois frais
  • 50 g de tofu
  • 1 oignon
  • 1 gousse d’ail
  • 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • 40 cL d’eau

Préparation

Faites revenir l’oignon, l’ail, le tofu coupé en dés et le quinoa dans l’huile d’olive.

Ajoutez l’eau (ou la même quantité de bouillon de légumes).

Cuisez à couvert jusqu’à absorption complète du liquide par le quinoa.

Ajoutez les petits pois frais écossés.

Cuisez à l’étouffée jusqu’à la cuisson souhaitée pour les petits pois.

Merci LaNutrition.fr

Curry de nouilles et légumes au tofu

Le 20 mars, c’est la journée internationale sans viande !

En un peu plus de dix ans en France, la consommation de viande a baissé de 12 % passant de 135 grammes de produits carnés par jour à 153 g en 2007, selon une étude du Crédoc, le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie. Une évolution globale de la société mais qui ne va pas assez loin, pas assez vite.

Selon une étude de l’Inra, l’Institut national de la recherche agronomique, parue en janvier 2019, la consommation moyenne de produits animaux est supérieure aux besoins nutritionnels en France :
« Environ 28 % des Français mangent plus de 500 g de viandes rouges par semaine et dépassent ainsi les recommandations de santé publique. »

L’Inra estime que « la diminution de la consommation de viande par tous les pays gros consommateurs permettrait de réduire l’empreinte environnementale de l’alimentation et diminuer les émissions des gaz à effet de serre, en économisant sur les ressources en eau et en diminuant leur pollution par des nitrates, en réorientant des terres cultivables vers l’alimentation humaine sans augmenter la déforestation ».

Enfin, l’Institut agronomique rappelle que les régimes végétalien et végan, qui excluent la consommation de produits issus des animaux, demandent une bonne expertise en nutrition pour ne pas induire de carences. N’hésitez pas à me contacter pour être accompagné en toute sécurité !

Pour mettre le pied à l’étrier, voici une proposition de recette végétarienne et équilibrée ?

Les ingrédients pour une version hivernale (4 personnes) : 

  • 250 g de tofu nature
  • 1 demi butternut
  • 300 g de feuilles d’épinard
  • 100 ml de lait de coco
  • 2 cuillères à café de curry
  • 100 g de nouilles soba (à base de sarrasin)/ de sarrasin/ de riz basmati/ de quinoa

Pour une version estivale :

Remplacez la butternut et l’épinard par : 1 courgette, 2 poivrons, 2 carottes et 150 g de tomates pelées ou de pulpe de tomates en morceaux en boîte.

Les étapes de préparation : 

  1. Tout d’abord, rincez vos légumes. Ensuite, coupez-les tous en dés ou tranches et faites-les revenir dans une poêle huilée (avec de l’huile d’olive).
  2. Coupez le tofu en cube.
  3. Faites cuire vos nouilles en suivant les indications du paquet. Puis, une fois ces dernières cuites, placez-les à feu doux dans votre poêle avec les légumes.
  4. Ajoutez maintenant le tofu, le lait de coco ainsi que le curry. Assaisonnez à votre convenance (sel et poivre).
  5. Laissez mijoter le tout durant une bonne dizaine de minutes.
  6. Votre repas est prêt à être dégusté !

Merci MaxdeGenie

Velouté de panais, topinambours et noisettes

Comment faire manger des légumes anciens à vos chères têtes blondes … et aux autres ? En les intégrant dans une recette de soupe réconfortante et gourmande à souhait pardi ! Ce plat est riche en fibres, en minéraux et en antioxydants ???

Ingrédients (4 personnes)

  • 500g de topinambours
  • 400g de panais
  • 1 oignon
  • 1 cube de bouillon de légumes bio
  • 10cl de crème de soja (ou autre crème)
  • 60g de noisettes grossièrement concassées
  • Huile d’olive
  • Poivre et sel du moulin

Épluchez l’oignon, les topinambours et les panais. Émincez l’oignon, coupez les topinambours et le panais en petits cubes. En coupant finement les légumes, cela vous permettra de réduire le temps de cuisson.

Dans un faitout, faites revenir l’oignon avec un peu d’huile d’olive jusqu’à ce qu’il soit translucide. Ajoutez ensuite le topinambour et le panais et faites revenir pendant encore 2-3 minutes. Versez 75cl d’eau avec le cube de bouillon. Portez à ébullition puis réduisez le feu et poursuivez la cuisson pendant environ 20 minutes. Contrôlez la cuisson des légumes à l’aide de la pointe d’un couteau.

Pendant ce temps, faites griller à sec les noisettes dans une poêle. Arrêtez la cuisson lorsque vous sentez une délicieuse odeur de grillé.

Mixez la soupe à l’aide d’un mixeur plongeant, ajoutez la crème de soja. Rectifiez l’assaisonnement selon votre goût et allongez avec un peu d’eau selon la consistance souhaitée.

Ajoutez les noisettes grillées sur votre velouté au moment de servir puis dégustez ?

Merci Yuka

Où trouver du calcium en dehors des laitages?

Les végétaux, de bonnes sources de calcium

Pendant sept millions d’années et jusqu’à aujourd’hui pour la majorité des habitants de la planète, l’homme n’a pas consommé de laitages – sans jamais manquer de calcium. Les spécialistes de l’alimentation paléolithique estiment que celle-ci, sans l’appui du moindre laitage, fournissait plusieurs centaines de milligrammes de calcium par jour, une majorité provenant des végétaux. Les fruits, les feuilles, les fleurs, les graines consommés pendant des millions d’années par nos ancêtres contiennent en effet du calcium.
L’analyse de l’alimentation de singes du Guatemala, qui portait sur 26 espèces de fruits, 2 de feuilles, 4 de graines et 1 de fleurs a trouvé qu’en moyenne, ces aliments contiennent 90 mg de calcium pour 100 g. Tout ce calcium végétal n’était pas assimilé, car il y a dans les plantes des substances (acide phytique, acide oxalique) qui limitent son absorption. Malgré tout, cela montre bien qu’une alimentation sans laitages répond aux besoins physiologiques en calcium.
Les fruits et les légumes contribuent à des apports intéressants en calcium. Les légumes les plus intéressants sont les crucifères (toutes les variétés de choux, les brocolis) car leur calcium est particulièrement bien assimilé, dans des proportions qui vont de 40 à 60 %. En revanche le calcium des épinards est peu disponible (5 à 10 %) en raison de leur teneur en acide oxalique. Bien que le soja contienne des substances qui freinent l’absorption du calcium, celui-ci est bien absorbé. Les fruits renferment 40 à 200 mg pour 100 g, ce qui en fait également une source intéressante.

L’eau 

L’eau est aussi un bon vecteur de calcium. Le calcium de l’eau (du robinet ou en bouteilles) est aussi bien absorbé que celui du lait, parfois même mieux. Il existe deux types d’eaux minérales : les eaux sulfatées calciques, comme Hépar ou Contrex, qui apportent avec du calcium des sulfates. Ce sont généralement des eaux plates. Et les eaux bicarbonatées calciques, souvent moins riches en calcium, mais qui apportent des bicarbonates. Il s’agit généralement d’eaux gazeuses.
Pour une teneur en calcium égale, il semble qu’on en retienne plus en buvant une eau bicarbonatée qu’en buvant une eau sulfatée. Ceci est lié aux effets respectifs des sulfates et des bicarbonates sur l’équilibre acide-base. Cependant, les eaux sulfatées renferment généralement plus de calcium que les eaux bicarbonatées et il est donc possible qu’au final les unes et les autres contribuent de la même manière aux apports en calcium.

Quid des aliments d’origine animale ?

Les aliments d’origine animale apportent peu de calcium, entre 15 et 20 mg pour 100 g, mais les sardines sont une très bonne source à condition de les manger avec leurs arêtes (une bonne raison de préférer les sardines entières aux filets de sardines en boîte).

En pratique

Le tableau ci-dessous compare le calcium laitier à d’autres sources, non pas seulement du point de vue de leur teneur mais de la fraction réellement absorbée. Par exemple, un verre de lait (240 g) apporte 300 mg de calcium, dont 32 % est absorbé, soit un peu moins de 100 mg de calcium net. En comparaison, il faut consommer moins d’une portion (0,7) de chou chinois pour retirer la même quantité de calcium, ou encore deux verres et demi d’une eau comme Hépar. À titre d’exemple, une journée comprenant un litre d’eau minérale calcique, une portion de sardines, une portion de chou chinois apporte sans le moindre laitage plus de 900 mg de calcium hautement disponible.

En résumé

Pour recevoir le calcium dont vous avez besoin, inutile de vous soumettre au diktat des 3 à 4 laitages quotidiens. Vous pouvez suivre l’avis de l’École de santé publique de Harvard qui conseille simplement de « se procurer une à deux bonnes sources de calcium par jour » qu’il s’agisse de légume, fruit, eau, sardine ou même de laitage. En agissant ainsi, vous avez la quasi-certitude de couvrir vos besoins en calcium. Dans le même temps, il est conseillé de manger peu salé car l’excès de sel fait fuir du calcium dans les urines.

Si vous avez besoin de conseils pour améliorer votre alimentation, notamment dans les cas d’ostéoporose, de fractures, de déminéralisation … n’hésitez pas à me contacter !

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