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Auteur/autrice : Anne-Lise Collet

Des crackers sans gluten !

Lancez-vous dans la préparation de vos biscuits apéritifs maison ! L’avantage : moins de sel, le goût authentique des épices et surtout des économies. Sans oublier la qualité nutritionnelle : ici pas de gluten par exemple grâce à la farine de pois chiche.

Préparation : 5 min

Cuisson : 10 à 15 min

Ingrédients 

  • 340 g de farine de pois chiche
  • 120 ml d’eau
  • 50 ml d’huile d’olive
  • Épices et graines de votre choix : romarin, curry, graines de cumin, graines de sésame…
  • 1 pincée de sel

Préparation 

Préchauffer le four à 180 °C.
Mélangez tous les ingrédients. Continuer à pétrir sur un plan de travail pour obtenir une pâte lisse et homogène.
Étaler la pâte et couper les crackers selon la forme de votre choix.
Déposer les biscuits sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé et enfourner.
Surveiller la cuisson et sortir les biscuits quand ils commencent à dorer (selon le four, le temps de cuisson nécessaire varie).

Bonne dégustation !

Source

Dis-moi combien de temps tu passes sur les écrans et je te dirai si tu es en bonne santé

Alors que la recherche s’était jusque-là cantonnée à évaluer les effets sur la santé du temps passé devant la télévision, une étude récemment publiée dans BMC Public Health prend aussi en compte les autres écrans. Et en particulier, ce que les chercheurs appellent le « binge-watching », c’est-à-dire le fait d’enchaîner plusieurs épisodes d’une même série.

L’étude

Pour cette étude, les chercheurs ont récolté les réponses à un questionnaire de plus de 900 Américains.
Ce questionnaire portait à la fois sur le temps passé sur les écrans en tout genre, la qualité de l’alimentation, l’indice de masse corporelle (IMC), les niveaux de stress et d’activité physique, et la quantité de sommeil.

Résultats : les chercheurs ont constaté que ceux qui passent le plus de temps devant les écrans – en  moyenne 17,5 h par jour – présentaient les habitudes alimentaires les moins saines (plus de repas devant les écrans, plus de fast-food, et plus généralement une moindre qualité de l’alimentation) et les caractéristiques liées à la santé les plus médiocres (IMC élevé, sédentarité importante, stress perçu élevé et le moins d’heures de sommeil) par rapport aux utilisateurs modérés et légers, qui utilisaient en moyenne environ 11,3 et 7 heures d’écran par jour, respectivement.

Pour compléter cette étude d’observation, une étude d’intervention, actuellement en cours de publication, a proposé à dix participants de renoncer à l’utilisation des écrans, quels qu’ils soient, entre le moment où ils rentrent chez eux après le travail et celui où ils vont se coucher, pendant deux semaines d’affilée.

« Nous avons des données qualitatives qui suggèrent que lorsque les gens éliminent les écrans de leur vie en soirée, des choses magiques se produisent », a déclaré un des principaux auteurs. « Les premiers résultats suggèrent que les gens doivent trouver quoi faire de ce temps, donc ils font des choses comme passer plus de temps avec leur famille et leurs amis, cuisiner et préparer des repas, être physiquement actifs et s’adonner à des passe-temps. Des choses qui sont épanouissantes d’un point de vue physique et mental, ce qui n’est pas le cas lorsque vous passez la majorité de votre journée devant un écran ».

En pratique

Cette addiction aux écrans impacte donc négativement notre hygiène de vie et notamment notre santé mentale comme le décrit Bruno Patino dans son livre La civilisation du poisson rouge. Des périodes de détox digitale (ou de « jeûne des écrans ») s’imposent donc dans le monde hyperconnecté dans lequel nous vivons. Nous vous conseillons d’instaurer ces périodes dans votre routine quotidienne. Ces temps sans écran permettent de reprendre le contrôle de nos vies, de notre santé et même de nos relations. Quelques conseils pratiques :

  • Se fixer des heures de connexion et de déconnexion (par exemple instaurer un couvre-feu à la maison, valable pour tout le monde). Par exemple plus de téléphone et autres écrans après le repas du soir et jusqu’à ce qu’on quitte la maison le lendemain matin.
  • Désactiver les notifications des applications notamment des réseaux sociaux.
  • Pour ceux qui l’ont, utiliser la fonction « ne pas déranger », pour les autres, le mode avion est à utiliser.
  • Programmer de nouvelles activités durant les créneaux dédiés auparavant à une série ou au « scrollage » des fils d’actualité en tout genre. Lire, faire des jeux en famille, écrire (sur papier), pourquoi pas chanter et danser… ???

Références

  1. Maricarmen Vizcaino et al. From TVs to tablets: the relation between device-specific screen time and health-related behaviors and characteristics, BMC Public Health (2020). DOI: 10.1186/s12889-020-09410-0

Source

Houmous de petits-pois …

Le houmous est une recette ultra-saine, habituellement à base de pois chiches. Voici une version revisitée, haute en couleurs, en saveurs, et toujours très saine !

Temps de préparation : 20 minutes

Temps de cuisson : 20 minutes

Servez ce joli houmous vert à l’apéritif avec des crudités ou des crackers aux graines ; vous pouvez aussi le tartiner le matin sur votre tranche de pain : gras et protéiné, parfait pour un petit-déjeuner ?
Pour obtenir 1 kg de petits pois frais écossés, il faut compter à peu près le double avant « écossage ».

Vous pouvez aussi effectuer cette recette avec des petits pois surgelés, par contre pour plus de saveur, évitez les conserves.

Ingrédients :

  • 200 g de petits pois frais écossés
  • Le jus d’un citron
  • 50 g de purée d’amande blanche
  • 1 gousse d’ail (optionnel)
  • Sel
  • Poivre
  • 5 cl d’huile d’olive
  • Une dizaine de tiges de persil

Faites cuire les petits pois 15 minutes à la vapeur (ou 20 minutes dans de l’eau bouillante).
Passez-les sous l’eau froide pour arrêter la cuisson et égouttez-les.
Pelez la gousse d’ail.
Débarrassez le persil de ses tiges pour ne garder que les feuilles.

Mixez tous les ingrédients et consommez à température ambiante.

Ce houmous se conserve très bien plusieurs jours au frais.

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Faites vos légumes lacto-fermentés

La lacto-fermentation est un moyen de conservation aussi ancien que judicieux et très simple à réaliser : les légumes peuvent ainsi être consommés toute l’année avec, en plus, une belle valeur nutritionnelle ajoutée, grâce au travail des bactéries. Mode d’emploi.

Un processus naturel et intemporel

La lacto-fermentation est un processus naturel, au cours duquel des micro-organismes, que sont les bactéries environnantes des légumes et des mains qui les préparent, transforment les glucides contenus dans les légumes en acide lactique (à ne pas confondre avec les protéines allergisantes du lait). Ces bactéries lactiques se développent grâce au milieu anaérobie (sans oxygène) et salé dans lequel elles baignent, le tout, à température ambiante.

Elles ont la spécificité de détruire les agents pathogènes potentiels, responsables de la putréfaction, ce qui fait de ce procédé un moyen de conservation naturel et sain, sans conservateurs ajoutés, et longue durée. Ainsi, il est possible de profiter toute l’année des légumes de saison et de leur teneur en micro-nutriments, sans en perdre une partie comme lorsqu’ils sont congelés ou stérilisés, bien au contraire.

Lacto-fermentation : un matériel minimal

Ce procédé présente un bénéfice santé majeur, il est aussi respectueux de l’environnement. En effet, il requiert des légumes de saison cueillis à maturité, de préférence issus de l’agriculture biologique, du sel non raffiné, de l’eau filtrée (les bactéries craignent le chlore), une mandoline (manuelle, dont le tranché est bien plus fin) ou un bon couteau de cuisine, des bocaux en verre propres (inutile de les stériliser), un peu d’huile de coude et un espace de stockage à température ambiante. C’est tout. Les matériaux sont réutilisables et aucune énergie en kWh n’est requise (sinon le temps de râper avec un robot ménager). En outre, préférer utiliser des bocaux d’un demi-litre, plutôt qu’un litre, pour consommer le contenu avant de le laisser se gâter, et ainsi ne pas gaspiller.

Tous les légumes lacto-fermentent-ils ?

Hormis les pommes de terre, du fait de leur haute teneur en amidon, tous les légumes se prêtent à la lacto-fermentation. La question porte plutôt sur les caractéristiques du produit abouti : l’odeur, la saveur et encore la texture donnent-elles envie de se régaler et de renouveler l’expérience ? Par exemple, radis noir et oignons, tandis qu’ils ont perdu leur piquant, ont un goût à la fois fade et soufré qui peut révulser. Quant au concombre, sa texture très ramollie n’ouvre pas forcément l’appétit. Le cas du cornichon est aussi particulier : il doit d’abord être de toute première fraîcheur et requiert ensuite une certaine dextérité pour parvenir à un résultat, malgré tout, quelquefois décevant.

En revanche, les choux, toutes variétés confondues, les carottes et les betteraves de toutes les couleurs ou encore le fenouil garantissent de se mettre à la lacto-fermentation sans risquer de faire chou blanc. La lacto-fermentation ouvre un grand champ des possibles en termes de créativité, de couleurs et de formes : les légumes sont tantôt râpés, émincés, en bâtonnets, en dés ou encore, entiers. Tout est permis, ou presque : un choix classique avec une choucroute crue maison, plus croquante que celle du commerce, ou faire preuve d’originalité ou de fantaisie avec des radis roses en lanières, des artichauts coupés en quatre, un mélange multicolore de choux ou de poivrons, un ballotin de haricots verts bien rangés, ou encore des petits choux de Bruxelles entiers. L’ajout d’aromates décuple encore les possibilités : ail pilé ou ail des ours, baies de genièvre, graines de moutarde ou de coriandre, piment doux, laurier, thym, romarin ou encore, origan.

Attention toutefois aux mélanges de légumes : certains fermentent plus rapidement que d’autres, en fonction de leur texture de base et, plus encore, de leur découpe. Plus ils sont râpés ou émincés finement, plus vite ils fermenteront (2 à 3 mois). En morceaux ou entiers, cela prendra plusieurs mois, pouvant aller jusqu’à 1 an pour les choux à « fleurettes » (chou-fleur, brocoli, romanesco). Entre les deux, un émincé grossier (carottes, topinambours, panais, etc.) nécessite environ 5 mois. Quelques prérequis sont à prendre en compte pour élaborer des assortiments : veiller à mélanger des textures semblables, à découper les légumes de la même épaisseur et à les travailler au sel séparément. La maturité de chacun devrait, ainsi, être concordante.

En pratique : un jeu d’enfant

Une fois les légumes brossés à l’eau claire ou pelés, pour ceux qui ont la peau dure, s’assurer de ne pas oublier de les peser pour calculer la quantité de sel avec laquelle les travailler : 1 % de gros sel (non raffiné) du poids total de légumes entiers . Ensuite, il s’agit de les râper, de les émincer ou encore, de les découper de façon uniforme. Le choix est ici autant une question de patience que de goût (la texture variera selon l’épaisseur). Le saumurage peut se faire à sec ou à l’eau salée, selon les cas.

  • Le premier cas concerne les légumes râpés ou très finement émincés à l’aide d’une mandoline . Dans un large récipient, le travail commence, tant pour la personne qui malaxe les légumes et le sel avec ses mains, que pour les bactéries. Dès lors que l’eau contenue dans les légumes commence à exsuder, il est temps de mettre en pot, en tassant à chaque épaisseur pour chasser d’éventuelles bulles d’air, jusqu’en haut du bocal ou un peu moins. Les légumes seront alors recouverts par leur propre jus, qui fera office de saumure. Le ou les pots une fois hermétiquement fermés trouveront leur place dans un espace à température ambiante, le temps que les bactéries s’exécutent. Dans les semaines qui suivent, il n’est pas formellement interdit d’ouvrir un bocal quelques secondes si vous suspectez un dysfonctionnement. Néanmoins, il est un bon indicateur qui atteste que tout se déroule correctement : quand, de temps à autre, la vie dans le pot se manifeste par quelques petits sifflements ou reflux. Les bactéries produisent du gaz carbonique, qui a tendance à expulser un peu de liquide hors du bocal, et notamment avec des betteraves râpées pour lesquelles il n’est pas inutile de prévoir un linge à placer sous les contenants.
  • Le second cas concerne les légumes découpés en tronçons, en lamelles ou laissés entiers. Ces derniers devront être saumurés avec, en plus des 1 % de sel, un peu d’eau filtrée (Brita, filtre à perles de céramique, etc.) ou préalablement bouillie puis refroidie, ceci afin d’abaisser la teneur en chlore. Le principe est ensuite le même : tasser les légumes saumurés autant que possible, puis arroser d’eau jusqu’en haut du récipient et fermer hermétiquement.

Fermer, attendre, déguster.

Si l’entreprise est loupée, ce qui peut arriver, les légumes le feront savoir : l’aspect et l’odeur du contenu seront explicitement impropres à la consommation. Une fois la lacto-fermentation achevée, le contenu est à consommer une quinzaine de jours, trois semaines tout au plus après ouverture du récipient. C’est la raison pour laquelle nous conseillons d’utiliser des contenants de taille moyenne de type 500ml. Pour les organismes peu ou pas habitués, il est indiqué de commencer par déguster quelques bouchées de légumes lacto-fermentés. La concentration en nutriments est grande, une réaction intestinale pourrait se manifester, sans toutefois causer de désagréments majeurs. Enfin, ne jetez surtout pas le jus au fond du bocal une fois fini : c’est un concentré de nutriments et de probiotiques ! Ne salez pas non plus au moment de manger vos cuillerées de légumes lacto-fermentés : la teneur en sel est déjà comprise dans le mélange.

De nombreux bienfaits pour la santé

Les légumes lacto-fermentés fin prêts ont tout intérêt à être consommés crus, pour profiter des enzymes, ainsi fort bien conservés, et des micronutriments d’une excellente biodisponibilité. Le processus de fermentation augmente, en effet, la teneur en vitamines (A, B, C, K) et en minéraux (fer notamment), devenus ainsi plus solubles pour l’organisme. Il est judicieux, par ailleurs, de les consommer au début du repas et ce, régulièrement. Les « bonnes » bactéries contenues dans ces bocaux sont une précieuse source de probiotiques naturels dont les fibres, comme l’ensemble de la matrice, sont préservés. Ces probiotiques de qualité contribuent au bon équilibre du microbiote et donc, à une meilleure immunité. La fermentation apporte, enfin, une meilleure digestibilité des légumes, dont les propriétés de chacun (les artichauts hépato-protecteurs, les choux antioxydants, le céleri ou le topinambour pour leurs bienfaits digestifs, etc.) sont accrues par le processus et au cours de celui-ci.

La lacto-fermentation est, nous le disions, un jeu d’enfant qui, comme tel, implique d’expérimenter, de composer, de bricoler, en somme, d’oser. Un jeu qui en vaut la chandelle tant les bienfaits sont grands.

Source
En aucun cas les informations et conseils proposés sur ce site ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé.

L’ortie, loin d’être (seulement) une mauvaise herbe !

« Une ortie dans le poulailler, c’est un œuf de plus dans le panier », selon un dicton populaire.

Les anciens avaient sans doute bien mesuré les vertus de la petite herbe piquante, pour eux- mêmes comme pour leurs animaux d’élevage.

Rien d’étonnant, quand on sait que l’ortie est l’une des plantes les plus concentrées en chlorophylle (jusqu’à 52 % de son poids). « Cela en fait un aliment exceptionnellement riche en protéines, vitamines, sels minéraux et oligo-éléments », poursuit Bernard Bertrand, qui a conduit des analyses au sein de l’association les Amis de l’ortie, dont il est le fondateur. Ces analyses, effectuées sur des jeunes pousses des Pyrénées, complètent les données des bibliographies actuelles.

Si aucune trace de vitamine A n’a été mesurée et que les teneurs en vitamine C sont plus faibles (mais deux fois plus élevées que les oranges !), tous les autres paramètres sont nettement supérieurs aux chiffres classiques : teneurs exceptionnelles en vitamines B1, B2 mais aussi en phosphore, bore, manganèse, zinc, cuivre, magnésium, potassium, calcium et fer.

La richesse de l’ortie en protéines est par ailleurs bien réelle : elle en contiendrait en effet 22,5 % de son poids sec. D’aucuns annoncent même 40 %, ce qui serait le cas pour les orties adultes réservées au bétail. En tout état de cause, elle jouit d’un très bel apport équilibré en acides aminés. Enfin, l’ortie arrive également en tête des aliments antioxydants, juste avant la myrtille ou le chou rouge.

Antifatigue hors pair

Avec cette richesse nutritionnelle, l’ortie se positionne comme l’un des aliments les plus toniques. « Cette plante est un vrai cocktail de santé et ses propriétés reminéralisantes peuvent agir étonnamment vite, s’enthousiasme Bernard Bertrand. C’est un peu l’EPO du pauvre.

Chez certaines personnes au sommeil sensible, il faut éviter de la consommer en fin de journée. Maurice Mességué, le célèbre herboriste, en donnait aux coureurs du Tour de France sous forme de soupes. J’ai pu recueillir de nombreux témoignages positifs sur ses effets, auprès de convalescents notamment. Lors d’une conférence, un médecin a expliqué que, grâce à l’ortie, il avait soigné une anémie grave en 48 heures alors que tous les traitements, même les intraveineuses, avaient échoué ». De par sa richesse en fer et en chlorophylle, c’est en effet un antianémique connu. Elle favoriserait la formation d’hémoglobine, proche chimiquement de la structure de la chlorophylle. Son fer végétal serait aussi mieux assimilé que le fer d’origine animale.

Pour profiter de ses vertus régénérantes, équilibrantes et adaptogènes (régulation du stress), Bernard Bertrand conseille de la consommer crue, en cure de deux ou trois semaines : « Il faut un minimum de 200 g d’orties fraîches par jour, soit 50 g sèches, pour une vraie cure revitalisante. »

Pour lui permettre de «nettoyer le sang», il faut éviter tout abus alimentaire, d’alcool et de tabac pendant toute la cure. La façon la plus simple de consommer de telles quantités est la soupe : faire bouillir deux ou trois pommes de terre et 1’oignon dans un demi-litre d’eau et ajouter les orties fraîches deux minutes avant de mixer. De cette façon, on garde une bonne partie des propriétés de l’ortie crue. Les pestos (mixer l’ortie fraîche, l’huile d’olive et un peu d’ail) sont eux aussi excellents et sans danger : broyées au hachoir électrique, les feuilles perdent en effet leur piquant.

Une tisane avec sa racine

L’ortie entre aussi dans nombre de préparations de phytothérapie.

À ce jour, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) reconnaît son utilité pour les douleurs articulaires et l’hypertrophie bénigne de la prostate. De fait, elle est un excellent dépuratif et per- met d’éliminer les toxines des articulations.

Sa richesse en silice améliore en outre l’état des cartilages. Une cure d’ortie ou de tisanes paraît donc indiquée en cas d’arthrite ou de maux de dos, d’autant que la plante est également anti-inflammatoire. En traitement complémentaire des troubles bénins de la prostate, on utilise sa racine (une cuillère à soupe de racine séchée pour un demi-litre d’eau).

Enfin, les feuilles soulagent aussi les symptômes de la rhinite allergique en cure de trois mois (orties fraîches ou teinture mère de plantes fraîches et tisanes) et atténuent les problèmes de peau. 

Avec globalement très peu de contre-indications (excepté les racines en cas de cancer hormonodépendant ou les graines en cas de fragilité rénale), ce super-aliment a toutes les raisons de rejoindre votre cuisine et vos recettes au quotidien pour vous offrir le plein de vitalité et de bienfaits à moindre coût.

Par ailleurs, l’ortie égaiera votre table en apportant une surprenante teinte verte à tous vos plats.

Mode d’emploi – L’ortie  qu’il vous faut

Généralement, on consomme  plutôt la grande ortie (Urtica dioica) qui pousse toute l’année, mais la petite ortie, ou  ortie brûlante (Urtica urens),  est, elle aussi, délicieuse au  printemps. Mieux vaut éviter  de les confondre avec les  « fausses orties » blanches  (Lamium album), rouges  (Lamium purpureum) et  jaunes (Lamiastrum galeob-dolon), qui sont en fait des  lamiers, comestibles  mais moins riches en  nutriments et en  saveurs. Les différencier n’est pas  bien difficile : seules les  vraies ortie

Sablés aux orties – POUR 4 À 5 PERSONNES

Préparation   
• 160 g  de  beurre  à  température  ambiante  
• 300 g  de  farine  
•  70 g  de  sucre  
• 3  c.  à  soupe  d’ortie  séchée  
• 1⁄2  sachet  de  poudre  à  lever  
• 1  jaune  d’œuf

1. Préchauffez le four à 170 °C.
2. Coupez le beurre en dés.
3. Mélangez la farine, la poudre d’ortie, la poudre à lever et le sucre. Ajoutez le beurre et sablez la pâte du bout des doigts.
4. Ajoutez le jaune d’œuf, puis formez une boule.
5. Placez la pâte entre deux feuilles de papier cuisson (afin d’éviter qu’elle colle au rouleau). Étalez-la sur une épaisseur de 1 cm environ. À l’aide d’un emporte-pièce, découpez des sablés.
6. Placez-les sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Faites cuire pendant environ 10 minutes.
Recette tirée du nouveau livre d’Amandine Geers et Olivier Degorce : « Je cuisine les plantes sauvages » Éditions Terre vivante, 144 pages, 12 e. Ortie, plantain, pourpier, ail des ours, lierre, menthe, amarante… Ce livre rappelle leurs vertus, donne des conseils de cueillette et propose cinquante recettes, salées et sucrées, pour prolonger les balades gustatives.

Pâté d’ortie au kasha – POUR UN POT DE 400 À 500 ML

Préparation  
• 200 g de pointes d’ortie  
• 100 g  de  kasha  (graines  de  sarrasin  grillées )  
• 30 g  de  graisse  de  canard  
• 1 oignon
• 1 gousse d’ail
• sel et poivre.

1. Faites chauffer un demi-litre d’eau dans une casserole. Plongez-y le kasha, et faites cuire à petit feu pendant dix minutes. Égouttez.
2. Ébouillantez les pousses d’orties, puis égouttez-les avant de les hacher (cette opération permet de supprimer le côté urticant, mais on peut aussi les hacher frais).
3. Hachez l’oignon et l’ail pelés, dont on a enlevé les germes.
4. Faites fondre la graisse de canard dans une petite cocotte ou une poêle. Faites de même avec l’oignon puis l’ail pendant quelques minutes. Ajoutez enfin les orties et le kasha. Salez et poivrez, mélangez et prolongez la cuisson pendant 5 minutes à couvert et à feu très doux
5. Mixez le tout. Mettez en pot et laissez refroidir.

Comment la cueillir

Quand ? En dehors des périodes  de gel, on trouve la grande ortie  durant toute l’année car elle  repousse régulièrement  lorsqu’elle est fauchée.  Choisissez les orties tendres et  jeunes avant la floraison (ensuite, elles  sont plus dures) et ne prenez que les 4 ou  5 feuilles du haut, sauf au printemps.
Où ? Soyez prudent : l’ortie est une plante  dépolluante. Évitez les zones agricoles  non bio, les tas de fumier, les bords des  routes et des fossés. Préférez les zones humides proches des  cours d’eau. Le mieux : l’inviter dans son  jardin !
Sans se piquer  Le meilleur moyen est de porter des gants. À défaut, cueillez  les orties par le bas des feuilles avec  un papier ou un mouchoir, ou coupez  le bouquet de feuilles terminales avec  des ciseaux. Lorsqu’il a plu, les orties  mouillées piquent moins. Si vous vous  piquez, prenez une feuille de plantain  pressée et frottez pour soulager.

À consommer toute l’année

En paillettes  Une manière facile de consommer des orties toute l’année, car les paillettes  s’intègrent à tous les plats. Pour les confectionner  vous-même, faites sécher les jeunes pousses sur  des claies à l’abri du soleil et dans un lieu ventilé,  jusqu’à dessiccation, puis effeuillez à la main.
En tisane  La tisane offre de nombreuses ver- tus. Pour un goût agréable, ajoutez à 3 c. à café  d’orties séchées, 3 à 4 graines de cardamome et  4 à 5 feuilles de menthe poivrée dans un demi-litre  d’eau bouillante. Infusez pendant 10 minutes.
Bière d’ortie  L’ortillette est fabriquée avec des  feuilles fraîches d’orties bouillies dans de l’eau.  On les filtre ensuite avant d’y ajouter du sucre et  de la levure pour la fermentation en bouteille.  Filtrez à nouveau avant de mettre en bouteille.
Congelée  Un bon  moyen pour la cuisiner  en hiver. Ébouillantez-la  avant de la mettre au  congélateur.

Source

Gaspacho de carottes à la citronnelle

Voici la recette, retrouvez les propriétés de la citronnelle en fin d’article.

Préparation : 10 min
Réfrigération : 2 h

Pour 4 personnes :

  • 1 tige de citronnelle
  • 450 g de carottes épluchées et émincées
  • 350 ml de lait de coco allégé ou entier + 60 ml pour le service, 
  • 1 gousse d’ail
  • 2 c. à s. d’huile d’olive vierge extra + un filet
  • 2 c. à s. de vinaigre de xérès
  • 1 c. à c. de pâte de curry rouge
  • 125 ml d’eau
  • Sel et poivre
  • Garnitures facultatives : graines de courge, graines germées, lait de coco, persil….

Préparation

Couper l’extrémité de la racine et la partie dure de la tige du haut de la citronnelle. Ôter 1 ou 2 couches de feuilles extérieures et détailler la partie tendre et aromatique en petit tronçons.
Mixer finement dans un blender la citronnelle, les carottes, le lait de coco, l’ail, l’huile, le vinaigre, la pâte de curry, l’eau, le sel et du poivre jusqu’à ce que le mélange soit lisse.
Placer la soupe 2 h au réfrigérateur. Si elle épaissit trop, ajouter un peu d’eau froide.
Arroser la soupe d’un filet d’huile d’olive puis quelques garnitures. 

Propriétés de la citronnelle

En ce qui concerne la santé digestive, la citronnelle soulage la plupart des troubles digestifs en étant à la fois tonifiante et calmante.

Elle peut être également et efficacement utilisée dans les cas de fièvres, de refroidissements ou de grippe, grâce à ses qualités bactéricides et anti-inflammatoires. Sa consommation est aussi bénéfique au système nerveux par son action sédative.

Par ailleurs, l’huile essentielle de citronnelle se révèle des plus efficaces contre les douleurs musculaires, articulaires et rhumatismales.

Elle s’avère être un excellent tonique en cas de grosse fatigue et, bien sûr, son action de répulsif contre les moustiques est connue et exploitée depuis la nuit des temps !

Source

Bière et sport font-ils bon ménage ?

Bière, sport et nutrition

La bière contient du maltose qui régénère les stocks de glycogène après l’effort en récupération. En effet, elle contient une grande part de glucides, qui, à première vue, est nécessaire pour la régénération glycogénique (glycogène du foie et des muscles). Cela est exact, mais l’organisme peut aller les chercher ailleurs. En effet, le pain, les pâtes, le riz, le maïs, la semoule, la pomme de terre, la patate douce, le miel… apportent de manière principale ces fameux « sucres » à visée récupératrice.

En parallèle, la bière contient, certes, des vitamines du groupe B (B6 et B12), des minéraux comme un peu de magnésium et de potassium ainsi que quelques acides aminés, mais le sportif ne doit pas se cacher derrière cela comme le ferai certaines personnes avec le chocolat noir pour le magnésium ou encore le vin pour les polyphénols, sachant que l’on peut trouver les mêmes vertus dans d’autres aliments… ☺

Bière, sport et hydratation

La bière déshydrate le corps, ce qui va à l’inverse des besoins immédiats du sportif qui doit chercher à s’hydrater correctement pour assurer le bon fonctionnement cellulaire. Sans eau, pas de bonne récupération, pas de bonne mise en réserve de glycogène (1g de glycogène nécessite 3g d’eau pour être stocké) et pas de reconstruction optimale des fibres musculaires lésées par l’activité sportive. On augmente donc le délai de récupération pour la prochaine séance à venir, ce qui favorise une baisse progressive du rendement au cours de la saison. Préférez ainsi à la bière une boisson de récupération type boisson de récupération maison.

Il ne faut pas oublier qu’une bière, ça reste d’abord de l’alcool. En effet, si la bière, comme la majorité des boissons alcoolisées, contient plus de 90 % d’eau, elle déshydrate. Faire un effort comme courir donne déjà soif  et crée un déficit en eau. Même avec une bonne hydratation au cours de l’effort (avec une boisson énergétique par exemple et non une boisson énergisante), qui de plus est intense et de longue durée, on ne rattrape qu’aux environs de la moitié les besoins directs en eau. Ainsi, je préconise, de toujours boire le double de volume en eau lorsqu’un sportif consomme une bière. Exemple : pour 25cl de bière, on doit boire 0,5l d’eau en parallèle.

De plus, la bière, par son aspect gazeux, peut perturber un peu plus la digestion sur un organisme qui a mis à mal son système digestif. Les causes de ces troubles digestifs sont nombreuses : déshydratation, ischémie intestinale, mécaniques (rebond des organes, vibrations, chocs… notamment au niveau des courses), hyperconcentration de la prise alimentaire à l’effort, notamment en glucides (boisson énergétique, barre énergétique, gel énergétique, …)…

Conclusion sur la bière et le sport

Si nombre de bienfaits sont attribués à la bière, gare aux idées reçues. La bière n’est pas favorable après un effort et encore moins avant et pendant.

Un intermédiaire reste la bière sans alcool (le titre alcoolique d’une bière sans alcool ne doit pas dépasser 1,2%Vol., la majorité faisant aux alentours de 0,4%Vol.) qui aurait les avantages sans les inconvénients (notamment la déshydratation). ☺

Merci Nicolas.