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Auteur/autrice : Anne-Lise Collet

Crème de sardines

Pour des apéritifs plus sains, tronquez les chips pour cette crème de sardine à tartiner riche en oméga-3.

Préparation : 10 min

Ingrédients

Pour 4 personnes :

  • 2 boîtes de sardines
  • 70 g de fromage blanc (chèvre, brebis ou végétal idéalement)
  • 1 gousse d’ail
  • Quelques câpres
  • Ciboulette fraîche
  • 1 c. à s. d’huile d’olive
  • Sel, poivre

Préparation

Émietter les sardines en gardant les arêtes. Ajouter le fromage blanc et l’huile d’olive, l’ail pressé et la ciboulette grossièrement hachée. Passer au mixer pour obtenir une texture homogène. Assaisonner. À consommer frais !

Pourquoi consommer régulièrement des omégas 3 ? Contactez-moi pour en savoir plus ?

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Salade mexicaine quinoa-chanvre

Préparation : 20 min • Cuisson 15 min • 4 portions • 370 calories par portion

Atouts nutrition :

Une salade complète grâce au quinoa et aux haricots noirs qui renferment suffisamment de protéines.
Un effet satiétogène grâce aux fibres.
Des acides gras mono-insaturés, grâce à l’avocat.
Et surtout beaucoup de plaisir avec cette salade variée et colorée ?

Ingrédients :

120 g de quinoa • 4 c. à soupe d’huile de chanvre • 250 g de haricots noirs en conserve, rincés et égouttés • 250 g de maïs en bocal, rincé et égoutté • 1/2 oignon rouge, haché finement • 12 mini-tomates • 2 c. à soupe de coriandre fraîche, hachée • 1 avocat, en dés • 2 c. à soupe de jus de citron vert • 2 c. à soupe de cumin en poudre • 1/4 c. à café de piment de Cayenne • 1/4 c. à café de paprika • sel et poivre au goût

Méthode :

  1. Cuire le quinoa dans 250 ml d’eau. Porter à ébullition, puis baisser le feu, couvrir, et cuire pendant quinze minutes jusqu’à ce que les grains deviennent translucides et que le germe blanc se détache des grains. Laisser tiédir dix minutes.
  2. Pendant ce temps, verser l’huile et le jus de citron vert dans un saladier. Ajouter les épices et le sel et bien émulsionner le tout à l’aide d’une fourchette. Ajouter les haricots noirs, le maïs, l’oignon, les mini-tomates et le quinoa. Bien mélanger le tout.
  3. Ajouter la coriandre et l’avocat et servir.

Pour des conseils alimentaires personnalisés, je vous invite à me contacter ?

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Comment cuisiner le tofu

J’entends très souvent mes clients dire : “Je n’aime pas le tofu, ça n’a pas de goût,ni de texture, j’ai tout essayé mais vraiment … ce n’est pas pour moi“. Voici un recueil de recettes pour vous prouver le contraire !

Avant de voir quelles recettes vont sublimer le tofu et lui donner tout son goût, nous allons déjà voir comment bien choisir son tofu pour partir sur de bonnes bases. Car c’est comme tout, si tu n’as pas les bons produits, tu ne peux pas l’apprécier à sa juste valeur.

Comment bien choisir son tofu ?

Alors pour les plus courageux, le meilleur tofu c’est celui que vous ferez vous-même (à moins de trouver un restaurant qui fait son propre tofu). Bon après ça prend du temps, c’est fastidieux mais ça sera probablement le meilleur tofu que vous mangerez.

Sinon, vous pouvez acheter votre tofu en magasin bio. Il faut vraiment aller en magasin bio parce que les tofu sous vide, super compact de supermarché ou ceux au marché asiatique qui sont souvent trop mous, c’est vraiment pas terrible pour le coup …

En magasin bio vous trouverez plusieurs marques différentes : Taifun, Soy, Tossolia, Sojami, Naturalia et surement d’autres. Vous trouverez également du tofu ferme, soyeux, lacto-fermenté, nature ou aromatisé.
Si vous souhaitez consommer du tofu 100% made in France, dans ce cas il faut opter pour la marque Tossolia ou Naturalia.
En plus rassurez-vous ce n’est vraiment pas cher, le tofu ferme nature 400 g de Taifun par exemple coûte environ 2€ (selon les magasins).

Je ne vais pas ici rentrer dans le débat : est-ce que le tofu est bon ou mauvais pour la santé, je vous invite à lire cet article où je réponds déjà cette question : « Le soja, ami ou ennemi ?« 

Comment cuisiner le tofu simplement ?

Aujourd’hui je vais me concentrer sur le tofu ferme nature et vous proposer 10 recettes faciles et très goûtues !

3 recettes de tofu snacké

comment cuisiner le tofu

Dans l’idée, je coupe des morceaux de tofu, je les fais mariner quelques minutes (ou pas) dans du tamari, du sirop d’agave, du gingembre en poudre puis je les fais revenir dans de l’huile (olive, sésame…) et à la fin j’ajoute la marinade et des graines de sésame blond ou noir.

Ça c’est la base. Et ça peut accompagner plein de plats différents ! Des bowl, des pâtes, des plats asiatiques, du riz …
Voici 3 exemples de recettes dans lesquelles j’utilise le tofu snacké.

Tagliatelles de légumes et tofu snacké

nouilles de riz sautées

Un grand classique, très facile à réaliser et rapide. On peut utiliser les légumes de saison, il suffit de les faire sauter à l’asiatique, dans de l’huile et rapidement en ajoutant des épices et saveurs japonisantes. On y ajoute des nouilles de riz puis les tofu snackés. Pour lire la recette en entier, cliquer ici Tagliatelles de riz aux légumes et tofu

Wok de légumes et tofu snacké

comment cuisiner le tofu

Une autre version, au wok avec des légumes différents : chou chinois, brocolini, nouilles japonaises et des noix de cajou. Cliquez sur la recette : Wok de légumes au tofu snacké

Wrap au tofu snacké

comment cuisiner le tofu

Idéal pour le repas du midi ou le pique nique, on peut manger ces tofu aussi bien chauds que froids, dans un wrap ou un sandwich accompagnés de crudités et d’une petite sauce. Retrouvez la recette ici : Wrap de tofu snacké au sésame

Le tofu pané

Tofu pané basique

tofu pane

On le pane comme une escalope ou du poisson et on l’utilise dans des burgers ou alors juste avec un plat de spaghetti et une petite sauce.

Boulettes de tofu

Le tofu est également délicieux mixé. On ne pense pas forcément à le faire car c’est sur que ça demande un tout petit plus de travail que juste de le couper en morceaux.

Croquettes de la mer au tofu

comment cuisiner le tofu

Ingrédients pour une dizaine de croquettes

  • 325 g de tofu ferme
  • 2 c. à café d’aneth en graine
  • 2 feuilles de nori
  • 4 c. à soupe de tamari
  • le jus d’1/2 citon
  • 1 c. à café d’ail en poudre
  • 30 g de chapelure
  • 2 c. à soupe de farine de pois chiche
  • 5 baies
  • Sel
  • Huile d’olive


Préparation des croquettes de la mer

  1. Mixer les 325 g de tofu, les feuilles de nori en morceau, le tamari, le jus de citron et l’ail jusqu’à obtention d’un mélange homogène
  2. Dans une assiette à soupe mélanger 2 c. à soupe de farine de pois chiche avec 2 c. à soupe d’eau
  3. Dans une autre assiette, mettre la chapelure
  4. Faire chauffer de l’huile dans une poêle ou une friteuse
  5. Former les boules avec vos mains, les tremper une fois dans le mélange pois chiche + eau, puis dans la chapelure et les faire frire uniformément de tous les côtés.
  6. Les retirer du feu et les déposer sur un papier absorbant.
  7. Déguster à l’apéro avec une petite sauce de votre choix

Si vous souhaitez un accompagnement global et personnalisé sur votre alimentation, n’hésitez pas à me contacter ?

Article inspiré du site veganfreestyle, merci !

Le soja, ami ou ennemi ?

Le soja est une légumineuse, c’est-à-dire qu’il appartient à la même famille que les lentilles, les fèves ou les pois. Il est aujourd’hui consommé sous diverses formes : fèves, germes, huile, tofu, yaourt, lait, farine, fermenté.

Une bonne source de protéines végétales

Le soja est très riche en protéines végétales de bonne qualité, ce qui en fait un aliment privilégié pour les végétariens et végétaliens. Les protéines du soja contiennent les acides aminés essentiels dans une proportion plutôt correcte et elles bénéficient d’une bonne digestibilité.

Il faut cependant savoir que le soja ne possède pas la même teneur en protéines selon sa forme. Voici la teneur en protéines pour 100g de produit :

  • Farine de soja : 45g
  • Tempeh : 19g
  • Tofu : 12g
  • Miso : 12g
  • Fèves de soja cuites : 12g
  • Yaourt au soja : 5g
  • Boisson au soja : 4g

Le soja et les hormones

Le soja contient des substances de la famille des phyto-oestrogènes, qui peuvent interagir avec les hormones féminines (oestrogènes). Ces hormones sont bien sûr essentiellement présentes chez les femmes, mais on les retrouve également chez les hommes en plus faible quantité. Les phyto-oestrogènes peuvent ainsi entrer en concurrence avec nos oestrogènes en se fixant à certains de leurs récepteurs. C’est pourquoi il existe de nombreux débats sur les effets du soja.

Il faut tout d’abord savoir que la qualité du microbiote intestinal va jouer un rôle important sur l’effet des phyto-oestrogènes. Lorsqu’elle est en bonne santé, notre flore intestinale transforme les phyto-oestrogènes en équol, une molécule plus active. Les effets du soja sont ainsi dépendants de la capacité du microbiote à transformer les phyto-oestrogènes en équol, ce qui peut expliquer la disparité des effets constatés en fonction des personnes. Seulement 25 à 60% de la population abriterait les bactéries nécessaires à la synthèse d’équol.

Les phyto-oestrogènes montreraient ainsi différents bénéfices pour notre santé. Ils auraient notamment des effets préventifs contre les cancers hormono-dépendants, en particulier contre le cancer du sein. En revanche, chez les femmes déjà atteintes de cancer du sein, certaines études avancent que les phyto-oestrogènes pourraient contribuer à la prolifération des cellules cancéreuses.

Les phyto-oestrogènes permettraient également de réduire le risque de maladies cardio-vasculaires. Elles auraient aussi un effet bénéfique sur l’ostéoporose et contribueraient à la bonne expression de nos gènes.

Le débat sur le sujet n’est pas tranché. Les études restent à ce jour controversées, et des études complémentaires sont nécessaires.

Quel impact environnemental pour le soja ?

Aujourd’hui, la culture de soja est responsable d’une grande partie de la déforestation de la forêt amazonienne au Brésil. Ainsi, la surface dédiée à la culture du soja est passée de moins de 30 millions d’hectares en 1970 à plus de 100 millions aujourd’hui (Agralytica, 2012).

Par ailleurs, les cultures de soja ont massivement recours à l’usage de pesticides, notamment au glyphosate, dont la toxicité est largement décriée. Ces pesticides contaminent sols et rivières et provoquent des problèmes sanitaires pour les populations locales. Enfin, la majorité de la production mondiale de soja – et notamment de soja brésilien – est issue d’OGM, dont on ne connaît pas encore bien les effets sur l’écosystème à long terme.

Face à cette situation, il faut tout d’abord savoir qu’une partie importante du soja cultivé dans le monde sert à l’alimentation des animaux, via la production de tourteaux de soja. Ainsi, nous consommons du soja indirectement en consommant de la viande.

L’industrie agroalimentaire est également responsable de l’impact écologique du soja. En effet, l’huile de soja est utilisée dans de nombreux produits transformés en raison de son faible coût (plats préparés, sauces, biscuits, etc.). Ainsi, n’hésitez pas à regarder en détail la liste d’ingrédients des produits afin d’éviter ceux qui contiennent de l’huile de soja.

Ce n’est donc pas la consommation de soja en tant que telle qui pose problème, mais son utilisation massive à la fois pour l’alimentation des animaux mais aussi par l’industrie agro-alimentaire dans de nombreux produits transformés.

Finalement, que faire ?

Aujourd’hui, plusieurs études montrent les bénéfices de la consommation de soja en quantité modérée pour la santé. Ceci est valable lorsque le soja est consommé sous forme d’aliments – surtout fermentés (tempeh, miso) – et pas sous forme de compléments alimentaires.

Même si les éléments à charge ne sont pas encore suffisamment clairs, il est toutefois conseillé d’appliquer le principe de précaution en attendant des études complémentaires.

1) Limitez votre consommation de soja entre 3 à 7 produits par semaine. Il est notamment recommandé de limiter leur consommation pour les jeunes enfants et en particulier les garçons, et chez les femmes enceintes et allaitantes.
2) Consommez le soja sous sa forme naturelle. Évitez notamment la consommation de soja sous forme de compléments alimentaires à base de phyto-oestrogènes.
3) Privilégiez les formes de soja fermentées (miso, tempeh). La fermentation permet d’optimiser les effets du soja en diminuant la présence de composés qui réduisent l’absorption des nutriments dans le système digestif. La fermentation contribue également à une meilleure métabolisation des formes actives du soja (equol) par le microbiote.
4) Préférez le soja bio et produit en France. En effet, les conséquences environnementales de la culture de soja au Brésil sont désastreuses et il est important de privilégier une consommation locale. Il faut savoir que le bio tolère cependant un seuil de 0,9% d’OGM
5) Optez pour du soja non OGM. Cela est généralement indiqué sur l’emballage. À noter : le soja produit en France est forcément sans OGM.

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Salade de courgettes crues

Une recette toute en légèreté, fraîcheur, croquant … pour profiter des bienfaits de la courgette d’une autre manière !
Ingrédients :

  • 4 ou 5 courgettes
  • Quelques feuilles de menthe
  • 2 c. à soupe d’huile d’olive
  • 2 c. à soupe d’huile de sésame
  • Le jus d’un citron
  • Une c. à soupe de vinaigre de Xérès
  • Sel
  • Poivre

Il est important pour cette recette de vous procurer des courgettes issues de l’agriculture biologique ou d’un potager connu, assez petites : ainsi leur chair sera plus goûtue et plus tendre. Et si vous en trouvez des jaunes, n’hésitez pas une minute, elles sont encore meilleures à utiliser crues.

Ne les épluchez pas, la peau a bon goût ! En revanche, vous allez quand même utiliser votre économe pour les émincer en fines lamelles, en les prenant dans la longueur. Réservez dans un grand saladier.

Dans un bol préparez la sauce, avec l’huile d’olive, l’huile de sésame, le citron, le vinaigre, le sel. Versez sur les courgettes et mélangez bien (n’hésitez pas à y mettre les mains pour enduire chaque lamelle de courgette).
Hachez quelques feuilles de menthe que vous parsemez.
Laissez reposer au moins une heure au réfrigérateur avant de déguster cette salade très fraîche et croquante.

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Transpirez, c’est bon pour la santé

Transpirer, éliminer, expurger, est aussi vital que respirer. A chaque instant c’est pour notre organisme une façon de s’autoréguler et de préserver son intégrité. Les Anciens connaissaient bien les vertus de ce processus physiologique, ils ont même inventé des méthodes permettant d’accélérer la sudation pour se soigner ou simplement entretenir leur santé. Compte-tenu de l’intoxication générale actuelle, il est urgent de réapprendre à suer abondamment, et pas qu’une fois par semaine sur un vélo d’appartement…

Nos aïeux ont longtemps gagné leur pain « à la sueur de leur front ». Ceci explique peut-être cela : dans notre monde sédentaire, tout ce qui n’est pas agréable, tout ce qui demande un effort « fait suer ». On fait donc tout pour ne pas suer et, de fait tous les spécialistes s’accordent à dire qu’on ne transpire pas assez. On a inventé des machines pour limiter le phénomène (pour se déplacer, pour nous remplacer dans les taches pénibles…) et toute une cosmétique pour qu’on n’en perçoive pas les conséquences (cachez ces vilaines auréoles, déodorisez-vous, antiperspirez-vous !).

D’un côté on fait donc de moins en moins d’efforts physiques, de l’autre on s’empoisonne aux parfums de synthèse, aux sels d’aluminium, aux perturbateurs endocriniens et autres substances cancérigènes. Autant de facteurs mortifères.

Tout cela est donc fort préjudiciable car comme la morve ou le vomi, la transpiration est le produit d’un mécanisme essentiel à notre survie et à notre équilibre. Ne pas transpirer suffisamment, c’est perdre en santé. Dans ce contexte, comment faire pour suer à grosses gouttes ? Vous pouvez acquérir chèrement un hammam, un sauna finlandais ou monter une hutte de sudation dans votre jardin. Mais il existe maintenant une solution bien plus simple, bien plus commode, et moins coûteuse.

Cette solution m’a réconcilié avec la sueur au point que j’y recoure tous les jours. C’est comme ça je me fais suer sans me fatiguer.

On n’a pas trouvé mieux pour éliminer toxines et toxiques

La peau est l’un de nos quatre principaux émonctoires, c’est même l’organe d’excrétion le plus étendu et le plus résistant dont nous disposons. Sous ce tissu sont parsemées 3 à 4 millions de glandes sudoripares que l’on trouve en plus forte concentration sous les aisselles, autour des parties génitales, dans les paumes de mains et de pieds.

La sueur est la sécrétion de ces glandes sudoripares et la transpiration, phénomène sous contrôle du système nerveux sympathique, permet de l’évacuer par les pores de la peau. Ce processus est permanent, même en l’absence d’effort physique soutenu. Par « perspiration insensible », on évacue ainsi entre 0,5 et 1 l de sueur par jour, sous la forme imperceptible de vapeur…

La transpiration a deux grandes fonctions : 1. Elle permet à notre organisme de réguler sa température (thermorégulation) en la maintenant à 37° : l’évaporation de l’eau à la surface du corps absorbe la chaleur de la peau à raison de 600 calories en moyenne par litre de sueur. 2. Elle permet à notre organisme d’éliminer les déchets organiques, les toxines et les toxiques.

Pour ces derniers, c’est même la voie d’élimination la plus directe. Avec le développement de la pollution, cette deuxième fonction a pris davantage d’importance. Pendant longtemps, les scientifiques ont cherché où notre corps pouvait bien stocker les pesticides, insecticides et autres. Ils les ont cherchés dans le cerveau, dans le foie, les reins, l’intestin, partout.

Et ils ont fini par trouver ces substances toxiques là où on aurait dû les attendre : dans le tissu gras, le tissu de réserve (situé sous la peau) et «comme par hasard» connecté sur les glandes de la sueur. On sait mieux depuis à quoi servent nos glandes sudoripares. Ce sont de véritables autoroutes qui servent à éliminer directement (et mieux que le rein) les produits toxiques que l’on a absorbés sans le vouloir, sans le savoir, par l’alimentation, par la respiration.

Mais c’est quoi qui pue ?

C’est quoi la sueur ? C’est un liquide acide composé à 99 % d’eau et qui dépend pour le 1% restant de notre alimentation, et de notre degré de stress et d’empoisonnement. Aux côtés de l’eau, il y a les éléments suivants :

  • urée : le produit de dégradation des composés azotés (essentiellement des protéines),
  • acide urique : le résultat de l’oxydation des dérivés puriques (adénine, guanine, xanthine…),
  • acide lactique : un poison pour les muscles,
  • acide ascorbique,
  • ammoniac,
  • minéraux (notamment sous forme de sels d’où le goût salé) dont la présence et la quantité varient : sodium, potassium, zinc, fer, cuivre, chlore, plomb…
  • toxiques et corps étrangers en tous genres…

La proportion très relative de déchets et de toxines dans sa composition fait que la sueur n’a a priori pas d’odeur à la sortie des pores. Les mauvais effluves proviennent du fait que très vite les bactéries se délectent de ces composés : ceux-ci se dégradent alors en acides carboxyliques caractéristiques de l’odeur de transpiration.

Cependant, notre alimentation (comme notre hygiène) interfère sur ce processus. C’est le cas quand elle est trop riche en protéines (viandes, oeufs…), épices, ail, oignon, café qui produiront d’autant plus de déchets métaboliques ou toxines. La preuve en est que les Indiens ou les Japonais, qui ne mangent pas ou peu de viande, ont une sueur peu odorante comme les végétariens et n’utilisent pas de « pschitt qui tue », je veux parler des déodorants industriels.

Pourquoi ce collègue sentait si mauvais

Il y a des personnes que l’on peut « suivre à la trace » tant elles transpirent en permanence. Elles peuvent bien se couvrir d’antiperspirants, s’épiler (les poils piégeant les odeurs), se savonner au savon de Marseille (le meilleur geste d’hygiène face à la sueur), porter des vêtements en coton, en lin ou en soie qui laissent passer l’air… Cela ne change rien !

J’ai connu un collègue qui souffrait de sueurs profuses et que tout le monde l’évitait au bureau (en se pinçant le nez dans son dos). La transpiration excessive comme ça n’a rien de bénéfique ; c’est une maladie (hyperhidrose) qui révèle souvent un état de nervosité et d’inquiétude intérieure intense et c’est vrai que ce collègue paraissait toujours inquiet.

Cette maladie fait suer ou donne les mains moites, exactement comme on a des sueurs froides en cas d’anxiété ou de peur. Quand elle ne vient pas d’une maladie infectieuse, d’un dérèglement hormonal ou de la prise de médicaments, cette transpiration excessive s’explique par un dérèglement du système nerveux autonome (dit système sympathique).

Le thérapeute observe souvent un lien direct entre cette pathologie des glandes sudoripares et l’activité du rein, organe qui élimine le même genre de substances que la peau. Lorsque la transpiration est excessive, c’est souvent parce que les reins fonctionnent insuffisamment.

A l’inverse, et plus souvent, on ne transpire pas assez ou mal (c’est un peu comme le cerveau, on utilise que 10% des capacités d’élimination de notre peau !). Cela peut être en lien avec l’activité rénale, avec le stress. Ou en lien direct avec l’alimentation : c’est le cas quand on transpire mal en éliminant un taux anormal de « cristaux » comme disent les naturopathes, ces déchets à l’origine des rhumatismes, produits par une mauvaise dégradation des protéines, du sucre blanc, des aliments acidifiants. Cette élimination anormale est parfois telle qu’elle entraîne des manifestations cutanées intempestives comme l’eczéma sec.

La sudation forcée, méthode de choc de la médecine naturelle

La médecine classique a bien peu de réponses face à ces dérèglements du couple d’émonctoires peau-rein et du système nerveux sympathique. La médecine naturelle en revanche intervient de différentes manières. Le rétablissement de la santé passe d’abord par une révision alimentaire de bon sens (on supprime la source des cristaux et l’excès de toxines).

Il y a ensuite les plantes sudorifiques (sureau, tilleul) et les diurétiques, les plus connues. Certaines plantes offrent une action plus subtile.

La sauge officinale aide par exemple à réguler la chaleur interne donc la transpiration tout en ayant un effet détoxifiant (les Indiens d’Amérique l’utilisaient dans les huttes de sudation).

Et quand les glandes sudoripares travaillent en excès, ou inversement pas assez, les plantes fortifiantes et régulatrices de la fonction rénale (verge d’or, myrtille, busserole, bruyère, buis) font de précieuses infusions.

Il y a surtout les méthodes de sudation, autant de méthodes radicales pour accélérer l’évacuation des déchets, réguler la fonction de nos émonctoires (peau, rein…) tout en apaisant le système nerveux :

  • Les bains hyperthermiques : ces bains chauds (jusqu’à 42/43°) indiqués face aux virus (grippe) ou bactéries, détoxifient et créent «une fièvre artificielle» qui aide le corps à incinérer les micro-organismes pathogènes et les résidus métaboliques.
  • Les bains d’air chaud : les saunas ou bains nordiques nettoient le corps en profondeur. A 80° (température létale pour les germes sous forme végétative, y compris les staphylocoques), 15 mn de sauna permettent d’évacuer près d’1 l d’eau et une quantité de métaux lourds équivalente à celle qu’éliminent les reins en 24 h.
  • Les bains de vapeur : les adeptes des hammams ou des bains russes vous diront mieux que moi l’intérêt de la vapeur pour enrayer un rhume, soulager des maux de tête, des rhumatismes ou dissiper une gueule de bois…

Mais il y aussi les bains de survaporation, les bains alternés (chaud-froid) de Kneipp, les affusions, enveloppements et cataplasmes (à l’argile) et bien d’autres techniques encore.

Outre des bénéfices de santé, la pratique régulière de ces méthodes de sudation donne une belle peau, affine le corps et augmente notre potentiel de séduction.

On le sait depuis belle lurette. La sudation occupe une place de choix dans la médecine ayurvédique ou dans les thérapies hippocratiques. Dans la plupart des traditions, suer « sang et eau » est en outre un moyen de se purifier l’esprit : le succès new Age des « sweat lodges » (huttes de sudation) empruntées aux Amérindiens et aux Eskimos illustre cette dimension spirituelle dont nous sommes aujourd’hui si friands. 

Dans tous les cas une séance de sauna ou de hammam est bonne à prendre : ça rend beau et ça rend zen…

Tout ça c’est bien joli mais ce n’est pas notre culture…

Vous me direz que ce n’est pas vraiment notre culture. En plus, même si l’on trouve chez nous de plus en plus de hammams ou de saunas finlandais, il faut aimer et le supporter (il y a des contre-indications importantes). Et dans ce cas, encore faut-il pouvoir en profiter régulièrement, ce qui revient assez cher.

Alors comment transpirer au quotidien ? La pratique intense d’un sport est une solution. Et dans les centres de fitness la sudation est tendance : on fait du cycl’in ou RPM (qui consiste à pédaler à mort dans une féroce ambiance de discothèque sous les aboiements d’un coach), on a même réinventé le Yoga (avec sa version « Bikram », un Yoga tonique dans une ambiance de sauna) et on porte des shorts ou des ceintures de sudation pour mieux cramer les calories !

Tout cela traduit bien un vrai besoin. Je pratique aussi du sport bien que sous une forme plus douce. Mais je vous l’ai dit, j’ai trouvé un moyen de faire tourner mon système sudoripare à 100% sans me fatiguer, sans suffoquer, sans jamais me mettre en danger et pour pas cher.

Ce moyen étonnant commence à faire parler de lui mais reste trop peu connu : c’est le sauna à infrarouges. C’est un ami thérapeute qui m’a mis la puce à l’oreille. Il en possède un et ne cessait de m’en vanter les vertus. Et puis j’ai eu l’opportunité d’en tester un dans un centre de remise en forme où ces saunas de nouvelle génération commencent à remplacer les saunas finlandais. Rien d’étonnant, du coup j’ai moi aussi décidé d’investir.

Des rayons infrarouges ???

Cette invention japonaise des années 70 utilise le pouvoir des infrarouges. Le mot fait peur. Une chaleur à infrarouges, c’est pourtant un rayonnement identique à celui produit par le corps humain. Et l’infrarouge est l’onde la plus fréquemment rencontrée dans la nature. Les infrarouges sont une composante du spectre lumineux au même titre que les ultraviolets, les rayons X et gamma.

Ces rayons situés au bout de la bande du rouge visible sont invisibles et chauds. Ils atteignent le corps par des longueurs d’onde que l’on exprime en nanomètres (nm), parfois en microns. Les infrarouges sont non seulement très bien absorbés par notre organisme, mais ils participent à nos échanges vitaux et concourent à notre santé.

Le sauna dont je vous parle utilise les infrarouges dits longs, IRL (de longueur d’onde supérieure à 3 000 nm…), ceux qui sont le mieux absorbés par l’épiderme et provoquent la meilleure élévation de température.

Plusieurs études chinoises et japonaises (un groupe de chercheurs nippons travaille sur le sujet depuis 25 ans) ont confirmé l’intérêt de ce type de sauna pour les douleurs comme pour la dépression, en plus des vertus pour le système cardiovasculaire.

Des études de plus petite ampleur ont quant à elles pointé l’intérêt du sauna infrarouge pour les migraines, le diabète de type 2, la dépense calorique ou l’arthrite rhumatoïde.

N’oublions pas que c’est une invention japonaise : dans les années 70, beaucoup de Japonais ont visité la Scandinavie et en sont revenus adeptes du sauna. Médecins et scientifiques se sont penchés sur la technologie infrarouge et ont fini par trouver la solution adaptée à la vie moderne et à l’espace restreint des habitations des grandes métropoles.

Si vous souhaitez des conseils personnalisés pour bien réguler votre transpiration, je vous invite à me contacter.

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Couscous céto aux graines de chanvre et légumes

Voici une recette à la fois végétarienne et cétogène, c’est à dire qu’elle est pauvre en glucides. Parfaite pour un dîner !

Préparation : 15 min
Cuisson : 1h30

Ingrédients pour 6 personnes :

  • 1 chou-fleur frais
  • 100 g de graines de chanvre
  • 1 boîte de concentré de tomate
  • 1 chou pommé blanc
  • 6 petites courgettes
  • 3 navets
  • 3 c. à s. de ras el-hanout rouge
  • 2 pistils de safran
  • 1 c. à s. de cannelle
  • 2 bouillons de légumes bio en cube
  • 2 c. à s. de raisins secs
  • 165 ml d’huile d’olive
  • sel et poivre

Préparation

Couper le chou pommé blanc en 6 tranches dans le sens de la hauteur, trancher les navets en deux et couper les courgettes en gros dés sans les peler. Couper les fleurettes du chou-fleur et les mixer de manière à obtenir une semoule. Incorporer ensuite les graines de chanvre.Dans une cocotte, verser 110 ml d’huile et saisir séparément, à feu moyen, les navets et les courgettes. Réserver séparément. Verser ensuite 2 l d’eau dans la cocotte. Ajouter le concentré de tomate, les bouillons de légumes, 2 c. à s. de ras el-hanout, le safran et la cannelle puis les navets et le chou et poursuivre la cuisson toujours sur feu doux durant 20 minutes. Ajouter les courgettes et continuer la cuisson toujours sur feu doux durant 10 minutes.Dans un saladier, verser la semoule de chou-fleur et les graines de chanvre, 1 c. à s. de ras el-hanout rouge, les raisins secs, saler, poivrer et mélanger. Enrober cette semoule avec 55 ml d’huile. La faire cuire 10 minutes à la vapeur.Dresser en versant dans un grand plat la semoule de chou-fleur, disposer de part et d’autre les légumes et verser en fin filet de bouillon de cuisson.Placer le reste du bouillon de cuisson dans une saucière. Chacun s’en servira au moment du repas. Placer également un tube d’harissa sur la table pour ceux qui aiment le goût du piment.

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Jambes lourdes, le coup de pouce de la naturopathie

Pour le système veineux, la circulation sanguine et lymphatique, l’été est la pire saison, mais peut être ressentie tout au long de l’année en cas de trouble de la circulation.
La sensation de jambes lourdes est un signe de mauvaise circulation du sang et de la lymphe qu’il ne faut pas prendre à la légère. La chaleur de l’été favorise et empire ce problème de circulation, essentiellement chez les femmes.

I – Les symptômes des jambes lourdes
Quand on parle de jambes lourdes, en été ou autre saison, on parle d’une sensation de lourdeur au niveau des jambes surtout la partie inférieure, mais ce n’est pas tout.
Des veines peuvent apparaître souvent rouges, voire violettes sous la peau. Les jambes peuvent gonfler au niveau des chevilles surtout en fin de journée, ou suite à un station assise ou debout trop longue. Il peut y avoir des picotements au niveau des pieds et tout le long des jambes, des crampes musculaires.
Il faut vraiment intervenir à ce stade pour prévenir de l’apparition de varices !

II – Les causes des jambes lourdes
En naturopathie, il faut gérer la cause d’un trouble, ce qui soulagera naturellement les symptômes.
– La cause principale avancée est celle d’un mauvais retour veineux (remontée du sang dans les jambes), du à la pesanteur terrestre.
– Une position assise ou debout prolongée qui fait stagner le sang dans les veines et crée une pression dans les jambes d’où la sensation de jambes lourdes
– Une forte chaleur favorise également la sensation de jambes lourdes, les vaisseaux sont dilatés et la circulation du sang jusqu’au cœur devient plus difficile.
– Une insuffisance veineuse
– Une mauvaise circulation lymphatique (qui fonctionne sur le même principe que la circulation sanguine)
– Un stress oxydatif par manque d’antioxydants, de vitamines, de minéraux mènent une fragilisation des vaisseaux.
– Des dérèglements hormonaux : menstruations, grossesse, ménopause…
Un taux d’œstrogènes élevé influe sur la perméabilité des vaisseaux, ce qui rend la circulation difficile et provoque la sensation de jambes lourdes.
– Avec l’âge, les veines fonctionnent moins bien et la circulation sanguine moins fluide, ce qui peut provoquer la sensation de jambes lourdes

– Le surpoids et l’obésité sont également des facteurs favorisant : un taux de cholestérol élevé fragilise et perturbe les vaisseaux sanguins.
– Le tabac peut favoriser l’apparition de varices et les symptômes des jambes lourdes, car il affaiblit les veines.
Pour résumer, lorsque ce système de circulation sanguine ou lymphatique ne fonctionne pas correctement, le sang et la lymphe stagnent en bas (aux extrémités et surtout aux jambes) et ne peuvent remonter. Cette incapacité de retour veineux conduit aux sensations de jambes lourdes et aux gonflements des membres (surtout au niveau des chevilles).

III – Quelques solutions en naturopathie

L’eau froide contre les jambes lourdes

L’eau froide rétrécit les veines. Une courte douche froide le matin gardera vos jambes en forme pour la journée et préviendra les affections veineuses, en plus d’être rafraîchissante.
Pour cela, conduisez le jet d’eau de bas en haut, à l’extérieur et l’intérieur des jambes.

Restez en mouvement

Activez les muscles des jambes dès que possible. Par exemple :

  • En extérieur : Une petite marche quotidienne (pour chercher le pain, promener son animal de compagnie, aller au travail à pied si cela est possible etc…).
  • Au bureau : Faites de la gymnastique sous le bureau par des petits mouvements circulaire. Cela musclera également vos mollets !
  • À la maison : Utilisez une balle dite « Balle hérisson » qui est idéale pour un exercice de pied relaxant et revigorant. Placez votre pied (nu) sur la balle de hérisson et roulez-la d’avant en arrière dans des directions différentes.

Bien choisir son sport

L’exercice est souvent votre meilleur allié pour corriger ou éviter la maladie veineuse.
Particulièrement bon : la marche nordique, le vélo (évitez si possible le vélo de route, à cause de la posture basse) et la nage (privilégiez les eaux en-dessous de 28°)

Les plantes contre les jambes lourdes

Le marron d’Inde

Les préparations à base de Marron d’Inde (Aesculus hippocastanum) renforcent les parois veineuses, favorisent la circulation sanguine et préviennent les fuites de liquide des veines dans les tissus. Il permet donc de lutter naturellement contre les problèmes de jambes lourdes.

La vigne rouge

(Vitis vinifera) Les feuilles ont une action bénéfique sur la fragilité des petits vaisseaux de la peau, et favorisent la sensation de légèreté des jambes. Elles soutiennent la circulation et la micro-circulation, contribuant au maintien de l’intégrité des vaisseaux sanguins et capillaires.

L’hamamélis

(Hamamelis virginiana) Sa feuille séchée contribue à une circulation normale.

Pour des conseils personnalisés de produits contenant ces plantes, n’hésitez pas à me contacter ?
Anne-Lise Collet, naturopathe et nutritionniste à Rosheim (67) et en visio
contact@choisir-naturo.fr, 06 83 53 25 36

Salade de légumes rôtis

Pas d’idée pour un dîner léger ? Voici une recette facile à préparer en avance, idéale pour un repas végétal mais équilibré. Ce plat est riche en fibres, vitamines, minéraux, protéines végétales et son index glycémique est très bas !

Préparation : 15 min
Cuisson : 20 à 30 min

Ingrédients

Pour 2 personnes : 

  • 2 betteraves moyennes
  • 2 carottes
  • Un demi chou-fleur
  • Une dizaine de noisettes
  • 1 avocat
  • Chèvre frais
  • Huile d’olive
  • Persil
  • Sel

Préparation

Laver et préparer les légumes : éplucher les betteraves et les tailler en rondelles, tailler les carottes en bâtonnet.
Réduire les fleurettes de chou-fleur sous forme de riz.
Mettre les légumes dans un plat arroser d’un filet d’huile d’olive, assaisonner et mélanger. Enfourner à 180 °C et veiller à mélanger les légumes durant la cuisson.
Pendant la cuisson, couper l’avocat en dés, séparer des petits morceaux de chèvre et hacher le persil frais.
Une fois cuit, laisser refroidir pour déguster la salade avec des légumes tièdes. Ajouter l’avocat, le chèvre, le persil et un filet d’huile d’olive. 

Source
 

Tous les bienfaits de la pastèque

Mettez un peu de légèreté et de douceur, beaucoup de vitamines et d’antioxydants dans vos menus d’été grâce à la pastèque. Si le doute persiste quant à ses origines, les apports santé de cette courge d’été font l’unanimité. Voici cinq bonnes raisons de manger du melon d’eau.

S’il n’est pas certain que la vallée du Nil soit le berceau d’origine des pastèques sauvages, elles y ont au moins transité au cours de leur grand voyage à travers le monde. Il y a plus de 5 000 ans, les Égyptiens ont en effet commencé à la cultiver. À l’époque, elle était dure et peu appétissante. Mais ce fruit était déjà gorgé d’eau et pouvait se conserver plusieurs mois. Elle était donc utilisée lors des voyages des Égyptiens comme une réserve en eau douce. C’est ainsi qu’elle est arrivée aux États-Unis, où la pastèque est devenue un symbole de liberté à l’époque de la traite négrière.

Au fur et à mesure de ces croisements et sélection, la pastèque est devenue toujours plus sucrée et elle s’est quelque peu diversifiée. Il existe désormais des pastèques sans pépins, des mini-pastèques et des pastèques géantes. Et elle figure désormais parmi les fruits préférés de l’été. Ainsi, chaque année, 100 millions de tonnes de melon d’eau (son autre nom) sont cultivées dans le monde. Quelles sont ses vertus pour la santé ?

1. Un atout cœur

De nombreuses études ont démontré les bienfaits de la consommation de pastèque sur notre santé cardio-vasculaire. Riches en potassium (environ 110 mg pour 100 g de fruit), ces cucurbitacées permettraient de réduire l’hypertension artérielle selon des chercheurs de l’université de San Diego (1). C’est également un des fruits les plus riches en L-citrulline, un acide aminé transformé dans le corps, en L-arginine qui a, pour sa part, la capacité de détendre les vaisseaux sanguins et d’améliorer la circulation. Et leur forte teneur en vitamine C protège également les parois des veines, des artères et du cœur. De plus, les pastèques sont riches en fibres, ce qui aide à éliminer le cholestérol et à lutter contre l’obésité. Enfin, la présence d’un caroténoïde, le lycopène, qui donne sa belle couleur rouge à la pastèque, a été associée dans de nombreuses études à une réduction de l’incidence du cancer de la prostate et des maladies cardio-vasculaires.

2. Un aliment minceur par excellence

Le second atout des pastèques est qu’elles favorisent la perte de poids. Ainsi, une étude américaine a démontré que la consommation quotidienne de pastèque diminue significativement le poids corporel, l’indice de masse corporelle et le tour de hanches en quatre semaines seulement (1). Composées à plus de 90 % d’eau, elles sont faibles en calories (46 cal/tasse) et sont des alliées du transit intestinal, stimulé en douceur grâce à la présence de fibres. Elles procurent également un sentiment de satiété.

3. Un protecteur de la peau face au soleil

La pastèque est également réputée pour protéger la peau du soleil de l’intérieur grâce à sa richesse en antioxydants. En effet, sa forte teneur en lycopène permet de réduire les effets nocifs des rayons ultraviolets du soleil (types UVA et UVB) notamment les coups de soleil (2) et les dommages cellulaires à l’origine du vieillissement prématuré de la peau. Cette action est, en plus, renforcée par la présence de vitamines A et C.

4. Un compagnon des performances sportives

Les richesses nutritionnelles de la pastèque apportent une meilleure performance sportive, notamment grâce aux glucides, au lycopène et à la L-citrulline. Une étude américaine lui prête même des effets antioxydants et anti-inflammatoires permettant une meilleure récupération. Et des chercheurs espagnols suggèrent également que le fait de boire 400 ml de jus de pastèque une heure avant de faire de l’exercice a pour conséquence une meilleure récupération musculaire et moins de douleur, mais aussi une fréquence cardiaque inférieure (4).

5. Pour le système immunitaire

Dernier intérêt et non des moindres, les antioxydants apportés par ces cucurbitacées et notamment les lycopènes, les vitamines A et C présents en grandes quantités permettent de lutter contre le cancer et de renforcer notre système immunitaire.

La pastèque en pratique

Il est commun de dire que les pastèques se conservent longtemps. En réalité, la pastèque commence à devenir un peu farineuse seulement deux semaines après la cueillette. Pour retarder ce moment, conservez votre courge dans un endroit sec et frais après l’avoir achetée. Découpez le morceau dont vous avez besoin et couvrez le reste avec un film plastique.

Sachez que tout est bon dans le melon d’eau ! Ses graines peuvent être grillées et mangées à l’apéro. Sa chair s’apprécie aussi bien à l’état brut en entrée ou en dessert, dans une salade ou glacée dans un cocktail ; en soupe, en sorbet ou en smoothie. Enfin, sa peau peut être transformée en condiment ; marinée puis grillée pour un mets croquant. Autre utilisation originale : après avoir mangé votre pastèque, vous pouvez utiliser l’intérieur de sa peau pour nettoyer votre visage. Et vos enfants peuvent même s’en servir pour réaliser une citrouille d’été !

…..Recette de salade de pastèque et feta

Ingrédients :

  • 2 kg de pastèque
  • 100 g de feta
  • 1 botte de menthe
  • Quelques feuilles de basilic
  • 100 g d’olives noires
  • 1 cuillère à soupe d’huile d’olive
  • 100 g de graines de chanvre, lin ou tournesol

Méthode :

  1. Couper la pastèque en petits morceaux et la feta en dés.
  2. Disposer les dés dans un plat en ajoutant la menthe, le basilic et les olives découpées finement.
  3. Arroser délicatement d’huile d’olive.
  4. Parsemer le plat des graines de votre choix

Sources :(1) Effects of Fresh Watermelon Consumption on the Acute Satiety Response and Cardiometabolic Risk Factors in Overweight and Obese Adults, Nutrients, mars 2019.
(2) A Specific Melon Concentrate Exhibits Photoprotective Effects from Antioxidant Activity in Healthy Adults, Nutrients, mars 2018.
(3) Comparison of Watermelon and Carbohydrate Beverage on Exercise-Induced Alterations in Systemic Inflammation, Immune Dysfunction, and Plasma Antioxidant Capacity, Nutrients, août 2016.
(4) Watermelon Juice: Potential Functional Drink for Sore Muscle Relief in Athletes, Journal of Agricultural and Food Chemistry, juillet 2013.

Source

Cohabitez avec les insectes grâce aux huiles essentielles

Si les insectes jouent un rôle indispensable dans la nature, ils peuvent vite apparaître très envahissants l’été. Comment vivre en bonne harmonie avec les guêpes, les fourmis et autres mouches ? L’aromathérapie peut se révéler une aide précieuse pour les tenir à distance.

L’hiver, les fourmis se réfugient sous terre, les moustiques sont réduits à la forme de larves ou d’œufs et les mouches hibernent. Les guêpes meurent, quant à elles, lorsque chutent les températures ! Mais durant la belle saison, les insectes ne nous laissent pas de répit, en particulier lors des repas en extérieur ou la nuit. Le printemps et l’été sont synonymes de naissance ou de renaissance pour tous ces insectes dont le rôle dans la nature est primordial. C’est la raison pour laquelle il ne s’agit pas de les éliminer, mais seulement de les éloigner !

À distinguer des abeilles qui sont beaucoup moins agressives, les guêpes peuvent vivre en colonie ou seules et ce sont les solitaires qu’il faut fuir en été. Elles sont attirées notamment par les viandes et les poissons, car leurs larves sont carnivores. Les guêpes peuvent piquer ­plusieurs fois en injectant un venin à l’aide de leur aiguillon. Ce n’est pas le cas des abeilles, qui le perdent et meurent ensuite. Leurs piqûres peuvent être très douloureuses et provoquer des œdèmes entraînant un étouffement parfois fatal lorsqu’on y est allergique.

Le danger des moustiques tigres

Mais en termes de dangerosité, ce sont les moustiques qui, selon l’Organisation mondiale de la santé, font partie des animaux les plus à craindre en raison du nombre de morts qu’ils occasionnent dans le monde. Les moustiques tigres (Aedes albopictus), en particulier, véhiculent, en effet, des maladies comme l’infection à virus Zika, la dengue, le chikungunya et la fièvre jaune. Ils sont notamment présents dans les départements français de l’océan Indien, où ils ont été à l’origine d’une épidémie de chikungunya en 2006. Mais depuis une quinzaine d’années, ils sont aussi présents dans 67 départements métropolitains, ce qui représente près de 65 % du territoire. La fréquence des maladies qu’ils provoquent est certes faible, mais ne doit pas être négligée. De plus, les moustiques tigres peuvent piquer à n’importe quel moment de la journée ou de la nuit et leurs piqûres sont très douloureuses.

Une salive anticoagulante

Les autres moustiques plus communs dans nos régions sont aussi un véritable fléau en été, car les femelles ont besoin des protéines présentes dans notre sang pour permettre à leurs œufs d’arriver à maturité. Quand elles piquent, elles injectent de la salive ­anticoagulante qui provoque une réaction allergique ­inflammatoire plus ou moins importante et l’apparition de boutons qui démangent. Les taons, quant à eux, sont surtout présents dans les régions chaudes et près des points d’eau. Ils s’attaquent en particulier aux baigneurs. Leurs piqûres provoquent une importante inflammation et l’apparition de plaques rouges. Enfin, les mouches sont plus gênantes que ­dangereuses, mais elles se reproduisent vite quand il fait chaud. Elles sont notamment attirées par les fruits trop mûrs. Certaines d’entre elles ne se contentent pas de perturber notre repas, elles peuvent aussi véhiculer des microbes ­responsables de maladies ­gastro-intestinales.

Considérées comme des insectes utiles et travailleurs, les fourmis sont sans ­danger pour notre santé, mais elles ont la fâcheuse habitude de s’installer dans nos placards pour y trouver de la nourriture. Dans les jardins, elles sont nuisibles, car elles se nourrissent du ­miellat des pucerons et les incitent à se ­multiplier et à ravager les potagers. Les cafards se reproduisent, quant à eux, pendant l’été. Ils ­s’installent dans la cuisine autour des plans de travail, des appareils électroménagers, des espaces situés autour des fours et souillent les aliments par contact direct. Leurs déjections peuvent provoquer des allergies, de l’eczéma et de l’asthme.

Des huiles essentielles répulsives

Pour éloigner les insectes, cinq huiles ­essentielles ont fait leurs preuves selon Alina Moyon, docteure en pharmacie et ­aromatologue : la citronnelle de Java, ­l’eucalyptus citronné, le géranium, la lavande fine et la menthe poivrée. Vous ne supportez plus les moustiques qui raffolent de votre peau ? Pensez à l’huile essentielle de citronnelle de Java. Elle contient du citronellal, une molécule redoutable pour les faire fuir, car elle détruit leurs larves. Elle est aussi souveraine pour soulager leurs piqûres grâce à ses vertus anti-­inflammatoires.

Les moustiques ne supportent pas non plus l’odeur piquante et acidulée de l’huile essentielle d’eucalyptus citronné, issue d’un grand arbre qui doit son nom à son feuillage possédant une odeur d’agrume. Si vos repas sont gâchés par les guêpes, misez sur l’huile essentielle de géranium rosat. Elle contient du géraniol, mais aussi du citronellol que ne supportent pas ces insectes piqueurs. Cette huile essentielle éloigne aussi les taons, les poux et les puces.

Pour prévenir les invasions de mouches, c’est à l’huile essentielle de lavande vraie qu’il faut penser. Elle renferme du linalol et de ­l’acétate de linalyle, des alcools ­terpéniques, qui les fera partir. Enfin, pour éviter que les fourmis ­n’envahissent la maison, ayez ­toujours dans vos placards, de l’huile essentielle de menthe poivrée. Née du ­croisement de deux types de menthe, la menthe ­aquatique et la menthe verte, la menthe ­poivrée doit son nom latin (piperita) à sa senteur poivrée. C’est cette odeur très piquante qui rebute les fourmis ! Face à une invasion, la pharmacologue Alina Moyon conseille de diluer 10 gouttes de menthe poivrée et 10 gouttes de lavande vraie dans 50 ml de vinaigre d’alcool. Et de badigeonner généreusement avec un peu de coton, les endroits où les fourmis entrent.

Des synergies en diffusion

Répulsives, ces huiles essentielles s’utilisent en application selon la synergie proposée par Alina Moyon. Elles peuvent aussi s’appliquer seules diluées à hauteur de 20 à 25 % dans une huile végétale si vous souhaitez cibler tel ou tel insecte. Pour éviter que ces petites bêtes ne vous piquent ou vous envahissent, on peut aussi les utiliser en ­diffusion. Nous vous proposons une synergie pour la maison. Si vous choisissez de les utiliser seules, sachez que l’huile essentielle de menthe poivrée doit toujours être associée à d’autres huiles essentielles. Attention aussi à l’huile essentielle d’eucalyptus citronné utilisée en diffusion, car elle peut faire tousser ou pleurer. Ce quintet d’huiles essentielles devrait vous permettre de passer un été tranquille sans avoir recours aux insecticides chimiques qui, outre le fait de tuer les insectes, ne sont bons ni pour la planète ni pour la santé !

Éloigner les insectes volants

Indications : Faire fuir les moustiques, les guêpes et les taons.

Voie locale

Huiles essentielles :
– Eucalyptus citronné Eucalyptus citriodora 40 gouttes
– Géranium Pelargonium graveolens ou Pelargonium x asperum 40 gouttes
– Lavande vraie Lavandula angustifolia 20 gouttes
– Menthe poivrée Mentha x piperita 20 gouttes
Huiles végétales :
– Neem Azadirachta indica 20 ml
– Jojoba Simmondsia chinensis QSP 100 ml

À diffuser dans la maison

Un mélange d’huiles essentielles :
Citronnelle de Java Cymbopogon winterianus 4 gouttes
Géranium Pelargonium graveolens ou Pelargonium x asperum 4 gouttes
Lavande vraie Lavandula angustifolia 2 gouttes
Menthe poivrée Mentha x piperita 2 gouttes

Mode d’emploi : Prenez un flacon en verre teinté de 100 ml muni d’un compte-gouttes. Versez-y les huiles essentielles et l’huile végétale de neem selon les quantités indiquées et complétez jusqu’en haut du flacon avec l’huile végétale de jojoba. Refermez soigneusement et agitez.

Posologie : Appliquez la synergie sur les endroits exposés du corps, trois fois par jour, en évitant les muqueuses. Si toutefois vous veniez à être piqué, cette synergie peut également servir pour calmer l’inflammation locale.

Mode d’emploi : à mettre dans votre diffuseur et à diffuser pendant dix minutes toutes les heures.

Précautions d’emploi : La présence de la menthe poivrée interdit l’utilisation des deux synergies par les femmes enceintes, allaitantes, les enfants de moins de 7 ans et les personnes ayant des antécédents de convulsions. Dans ces cas précis, vous pouvez enlever la menthe.

1 ml = 25 gouttes environ ; HE : huile essentielle ; HV : huile végétale ; QSP : quantité suffisante pour.

Huiles essentielles ou terre de diatomée pour chasser les punaises de lit

Les punaises de lit vivent à l’abri de la lumière, dans les endroits sombres. Les chambres et les canapés sont leurs lieux de prédilection. Visibles à l’œil nu, de couleur brune, elles vivent durant cinq à six mois. Vous pouvez identifier leur présence grâce à leurs déjections qui ressemblent à des petits points noirs au niveau du matelas, des lattes du sommier, des plinthes ou des angles des murs. Elles se nourrissent de sang et peuvent piquer jusqu’à quatre-vingt-dix fois en une nuit, provoquant des démangeaisons parfois difficilement supportables. Ressemblant à des piqûres de moustique, ces piqûres sont situées sur les parties découvertes du corps (visage, mains, dos ou jambes).

À faire

Pour faire fuir les punaises de lit, vous pouvez utiliser de l’huile essentielle de lavande aspic, de tea tree, de citronnelle de Java ou de clou de girofle. Mélangez une vingtaine de gouttes de ces huiles dans 50 ml d’eau et vaporisez le mélange sur les endroits infectés. Autre solution, la terre de diatomée. Cette poudre formée à partir d’algues fossilisées possède des propriétés abrasives et fatales pour ces insectes parasites. Vous pouvez déposer une petite quantité de cette poudre sur le sol autour de votre lit et contre les murs. Les punaises de lit devraient disparaître en une dizaine de jours.

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Le régime cétogène: à ne pas prendre à la légère

La diète cétogène, un régime récent pour perdre du poids ? Détrompez-vous, il s’agit ni plus ni moins du retour d’un régime conçu il y a un siècle pour prendre en charge des enfants épileptiques résistants au traitement. Cette diète tient son nom de sa capacité à fabriquer des « corps cétoniques ». En effet, notre corps, ô combien malin et (presque) parfait, a la capacité de pouvoir transformer nos graisses de réserve en molécules « cousines du glucose ». Normalement, notre organisme ne puise pas dans ces réserves puisque nous lui apportons le glucose nécessaire au fonctionnement cellulaire à travers nos repas quotidiens. Or, lorsque l’on suit une diète cétogène, on en élimine les sucres. À commencer par toutes les douceurs, mais aussi les légumineuses, les racines, les féculents, les pains, les fruits et enfin les légumes riches en amidon. Pour pouvoir trouver le carburant indispensable aux cellules, l’organisme va donc fabriquer ces fameux corps cétoniques.

Affamer les cellules cancéreuses

Cette diète a plusieurs vertus, notamment contre certains cancers. Alors que les cellules saines et le cerveau sont capables d’utiliser ce carburant de substitution que sont les corps cétoniques, il n’en va pas de même pour les cellules cancéreuses dont le carburant principal reste le glucose. Réduire autant que possible l’apport alimentaire en glucides (et donc en glucose) vise à affamer les cellules cancéreuses et en freiner la multiplication.

La diète cétogène, qui va mimer les effets du jeûne, s’avérerait efficace lors de la prise en charge de certains cancers, notamment du cerveau et du pancréas. Autre élément qui plaide en sa faveur dans le cadre de la prise en charge de ces maladies : suivie durant la chimiothérapie, cette contrainte modérerait les effets secondaires désagréables (nausées). C’est, en tout cas, ce que rapportent souvent les malades. Cependant, des questions et des doutes subsistent. En effet, cette diète n’est pas toujours bien tolérée. De plus, les études prouvant son efficacité sur l’homme manquent à l’appel. Et il existe des contre-indications, notamment chez les personnes atteintes d’un cancer déjà dénutries par la maladie et ses traitements. Mieux vaut donc toujours la réaliser en concertation avec un médecin ou un nutritionniste bien formé, et sur une période déterminée.

La diète cétogène fait aussi l’objet d’intérêt et d’espoir dans la prévention du déclin cognitif des patients à risque de maladies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson). Ce serait ses effets antioxydants, anti-inflammatoires et neuroprotecteurs qui joueraient un rôle alors. Mais mieux vaut être bien accompagné pour la mettre en œuvre.

Sa version « new look » nourrit encore d’autres ambitions ; la plus connue étant de faire perdre du poids. Manger beaucoup moins de glucides pour perdre du poids, l’idée n’est pas nouvelle puisque c’était déjà le postulat de la diète dite « hyperprotéinée ». Mais dans le cas de la diète cétogène, ce sont les lipides qui sont largement mis à l’honneur, les aliments gras pouvant représenter 50 à 80 % (pour les extrêmes) du régime, bien devant les protéines. Chasser le gras qui a été stocké par du gras dans son assiette… Avouez que l’idée a de quoi surprendre. Mais elle peut plaire si le système digestif et la peau le supportent bien. La diète cétogène permet une perte de masse grasse rapide, un maintien de la masse maigre et une diminution de l’appétit. Ses partisans mettent aussi en avant son côté « tonifiant » mental, quand on a passé le cap des premiers jours, voire semaines, qui peut être désagréable.

Avec quel gras cuisiner ?

Pour respecter les règles de la diète cétogène, la graisse de coco est sans conteste le meilleur choix. D’une part, cette graisse est stable à haute température, d’autre part, c’est celle qui se transforme le plus facilement en corps cétoniques. Pas question cependant d’en faire un usage exclusif. Des graisses de qualité riches en acides gras mono (huile d’olive) et poly-insaturés (huile de colza) doivent être privilégiées pour les préparations froides ou peu chauffées. Toujours bio et de première pression à froid, bien entendu.

Une grande fatigue

À y regarder de plus près, d’autres aspects restent gênants. Du moins sur le long terme. Impossible d’échapper à de nombreuses carences avec une alimentation excluant ou réduisant drastiquement la consommation de fruits, légumes et céréales complètes. À commencer par les fibres qui vont cruellement faire défaut. Leur apport est estimé à 10-15 g contre les 30 recommandés. Ce qui peut non seulement favoriser une constipation, mais aussi affamer et appauvrir le microbiote.

Les études montrent ainsi que le microbiote n’apprécie guère les grandes quantités de graisses, encore moins les graisses saturées dont les excès favorisent les maladies cardiovasculaires. Une augmentation de bactéries moins amies, comme les Escherichia coli a aussi été observée.

Les oléagineux : les presque parfaits !

Tous les membres de la famille des « noix » sont bons à se mettre sous la dent… Seules les noix de cajou font figure d’exception car elles sont les plus riches en glucides (23 %). La chouchoute, c’est la noix de Grenoble qui n’en contient que 3 %. C’est la star à privilégier, d’autant qu’elle est également la seule à contenir de bons oméga-3. Croquer tous les jours 30 g de noix ou d’amandes « natures » (ni salées, ni grillées) est donc un sage conseil.

De nombreux autres nutriments vont manquer à l’appel : calcium, potassium, magnésium, sélénium et fer, mais aussi de nombreuses vitamines du groupe B et la vitamine C. Ce qui peut expliquer la fatigue importante, les maux de tête et les nausées que ressentent certains. Cet état de faiblesse, appelé « ketoflu » (grippe cétogène), semble disparaître après trois à quatre semaines.

La diète cétogène n’est donc pas un régime à prendre à la légère. Ses effets démontrés dans la prévention et la prise en charge de certaines maladies ne doivent pas faire oublier ses inconvénients. Sa mise en pratique devrait être réservée à des fins thérapeutiques et encadrée par un professionnel de la santé. Si vous souhaitez la mettre en pratique, choisissez vos aliments (graisses mono et poly-insaturées, viande maigre, poisson, fruits et légumes pauvres en sucre…) le tout bio et exempt d’additifs. Et ne la poursuivez pas trop longtemps.

Bien entendu, je suis à votre disposition si vous souhaitez être accompagné dans sa mise en place : contactez-moi !

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Vingt recettes pour vous soigner avec le vinaigre de cidre

Aujourd’hui, pour la plupart des gens, le vinaigre n’évoque que la sauce vinaigrette. Mais au-delà de ses qualités gustatives, sait-on encore comment cet ingrédient s’est imposé à tous dans l’alimentation d’abord et dans la trousse à pharmacie familiale ensuite ? Trois qualités fondamentales ont imposé le vinaigre dans les foyers des nos aînés : il était indispensable à la conservation des aliments, il facilite la digestion, c’est un produit antiseptique de première main. C’est à ce titre, et bien d’autres qu’il a été inscrit au Codex en 1748 et vendu très longtemps chez les apothicaires.

Rhume, troubles circulatoires, intestinaux, hypertension, problèmes de pieds ou de peau, douleurs articulaires ou musculaires, coups de soleils et piqûres d’insectes… le vinaigre est bon pour tout. Et pour en tirer le meilleur, il suffit d’y associer quelques ingrédients de base comme le miel qui, tous, sont à votre portée. Sans compter les mille recettes de beauté que vous pouvez concocter avec ce vinaigre. Nous vous livrons plusieurs recettes très simples qui pourront sans doute soulager un certain nombre de vos maux quotidiens.

Votre cuisine, c’est votre pharmacie

Si tout vinaigre est bon par définition, le vinaigre de cidre sort du lot. Ses particularités en font :

  • un tonique du système nerveux et du coeur, anti-fatigue,
  • un nettoyeur et régénérant cellulaire,
  • un reminéralisant hors-pair,
  • un stimulant digestif,
  • un immunostimulant,
  • un anti-cholestérol…

Le vinaigre de cidre : facile à ce procurer et à avaler

De nombreuses personnes hésitent à faire une cure de vinaigre de cidre par voie interne. La plupart du temps elles invoquent deux raisons : le goût et le coût, pourtant le vinaigre est assez accessible.

  • Une bouteille de 75 cl de vinaigre de cidre bio coûte moins de 5 euros. Dans les recettes que nous proposons ci-après nous recommandons en général de mélanger environ 2cl de vinaigre (4 cuillères à café) à 20cl d’eau, ce qui représente, là encore en moyenne, la quantité qu’il faudra consommer chaque jour pour une cure d’entretien. Une bouteille représente donc environ un mois de cure. En revanche, pour les utilisations externes (peau, veines…) la quantité consommée sera effectivement plus importante.
  • Quant au goût, le vinaire dilué dans une proportion de 1 pour 10 a tout de même un goût beaucoup moins prononcé que le vinaigre pur (on peut aussi ajouter du miel pour l’adoucir). Si cela vous semble malgré tout impossible à avaler, vous pouvez acheter du vinaigre de cidre en gélules (voir carnet d’adresse), les propriétés sont identiques. La solution des gélules est parfois également plus pratique car on n’est pas obligé d’avoir sa bouteille sur soi toute la journée.  C’est un peu plus cher : environ 15 euros pour un mois de cure.

Revenons-en aux propriétés du vinaigre de cidre et à nos recettes de santé.

Le secret du vinaigre : des bactéries et trois acides

La formation du vinaigre est un phénomène naturel dû à l’oxydation de l’éthanol des boissons alcoolisées par un processus de fermentation acétique. Les Anciens savaient reproduire ce phénomène en utilisant « la mère à vinaigre », ce voile gélatineux qui se forme à la surface du vin avec le temps. On ignorait alors que cette fermentation acétique est le fait d’une bactérie Acetobacter suboxydans.

Très sociable, elle se développe ultra rapidement en s’associant avec ses consoeurs pour former un biofilm. On sait depuis peu que d’autres bactéries cousines ont ce pouvoir acétifiant. Le résultat final se distingue par un concentré d’éléments-trace mais surtout par sa concentration en acides : acétique principalement (5 à 8%), et acides tartrique et citrique en quantité variable.

L’acide acétique fait du vinaigre un détergent domestique mais c’est aussi, pour l’essentiel, cet acide qui lui confère ses qualités bactéricides et médicinales, raison pour laquelle il a constitué le support privilégié de nombreux remèdes médicinaux d’autrefois.

Pourquoi du vinaigre de cidre ?

L’acide acétique expliquant les vertus désaltérantes, désinfectantes et curatives du vinaigre, l’origine de ce dernier, me direz-vous, importe peu. Pourtant, c’est le vinaigre de cidre qui est généralement employé comme remède. Pourquoi ?

Comme d’autres, le vinaigre de cidre est très riche en phosphore, calcium, magnésium, soufre, fluor, fer, bore et silice qui, l’un dans l’autre, contribuent à son pouvoir énergisant et curatif. Mais on aurait tort d’ignorer les particularités du vinaigre de cidre dues à la teneur en acides essentiels, enzymes et surtout à son impressionnante teneur en potassium (jusqu’à 1 g par litre).

Le potassium est à nos tissus mous ce que le calcium est à nos tissus durs. Il joue un rôle-clé dans le liquide intracellulaire et pour le maintien de l’équilibre acido-basique. C’est donc un excellent antidote de terrain aux différentes pollutions de l’organisme (empoisonnement médicamenteux, alimentation déséquilibrée, etc.) qui attaquent notre équilibre acido-basique au point d’entraîner de nombreux désordres, des problèmes cardiovasculaires aux inflammations. Alors tant qu’à sortir 3 ou 4 euros de sa poche, autant choisir du vinaigre de cidre. Bio et non pasteurisé !

Ajoutons que le vinaigre est très riche en antioxydants. Il contient environ 600 mg/l de composés phénoliques.

Les bienfaits du vinaigre de cidre : la « révélation » d’un médecin épris de nature

C’est au médecin DeForest Clinton Jarvis que l’on doit la découverte des vertus préventives et curatives du vinaigre de cidre. Cet ophtalmologiste et otorhinolaryngologiste a exercé jusqu’en 1945 au nord de New York, dans le Vermont. C’est dans cette région réputée pour ses paysages sauvages que cet observateur a longuement étudié les remèdes de la médecine populaire locale.

Ses observations et expériences sont consignées dans un livre à succès : « Ces vieux remèdes qui guérissent »(1), paru en 1958. Or le vinaigre de cidre occupe une place centrale dans la pharmacopée du Vermont. On lui prête le pouvoir de « ralentir » le corps et de lutter contre les « maladies de l’énergie ». Entendez des « emballements » de l’organisme qui se traduisent par fatigue chronique, hypertension, accidents cardiaques, ulcères gastriques et intestinaux, obésité, arthritisme…

Jarvis a su l’expliquer, de façon simplissime : si ces états pathologiques se manifestent, c’est parce que les cellules du corps sont « déshydratées », tel un raisin sec. Leurs composants minéraux ne pouvant plus être rejetés, ni se dissoudre, s’agglutinent et se déposent dans les tissus. Et pour réhydrater les cellules malades, en douceur, rien de mieux que le vinaigre de cidre et son potassium. L’hydratation disperse les molécules agglutinées, permet aux minéraux et autres éléments bénéfiques de pénétrer la cellule. Bref, cette médecine est simple : elle redonne à la cellule ses capacités d’assimilation, de stockage et d’élimination.

Des vaches aux hommes

Tout a commencé dans une étable. C’est là que le Dr Jarvis avait installé son laboratoire d’observation. La vache est un excellent sujet car son alimentation, donc son état de santé, influe directement sur sa production laitière.

Jarvis aimait raconter l’histoire d’une petite vache surnommée « Paralysée ». A chaque vêlage, elle avait une attaque de fièvre de lait et de paralysie et le vétérinaire la sauvait en lui injectant du gluconate de calcium. Or Jarvis avait remarqué que les vaches laitières aiment les pommes en état avancé de fermentation. Peut-être est-ce leur moyen à elles de s’enivrer un peu, de se « péter la ruche » pour reprendre l’expression champêtre d’un ami éleveur. Mais plus sûrement, c’est leur corps qui le demande …

Jarvis proposa donc de verser du vinaigre de cidre deux fois par jour dans la nourriture de sa vache. Trois mois plus tard, par une amélioration de l’élasticité des tissus, elle mit bas d’un veau en parfaite santé, en seulement 10 mn avant de retrouver l’appétit et la santé.

Mais Jarvis, qui avait de la suite dans les idées, fit une autre observation : sachant qu’il est difficile de sectionner les grosses artères des vaches abattues, il avait remarqué que le problème ne se présentait plus chez les animaux traités au vinaigre durant une partie de leur vie. Il en déduisit que le vinaigre de cidre favorise l’assimilation du calcium et supprime les dépôts de calcium dans les parois artérielles.

Le cocktail de D-C Jarvis : un remontant à faire soi-même

Les médecins sportifs vous le répètent : pendant et après l’exercice, il est élémentaire de boire une solution isotonique permettant une rapide compensation des minéraux perdus par sudation.

Grâce au vinaigre de cidre – issu de l’agriculture biologique bien entendu – il est possible d’en obtenir une excellente qui, potassium aidant, fortifie en outre la musculature. En revanche, le vinaigre de cidre ne sera d’aucune utilité à ceux qui sont obsédés par leur indice de masse corporelle, car il ne fait pas perdre de poids. Ce qui vaut pour les sportifs vaut aussi pour toutes les maladies qui provoquent de fortes sudations et nécessitent une recharge en sels minéraux, notamment les maladies infantiles (scarlatine, affections virales, oreillons, rougeole).

Pour cela, on diluera 2 cuillères à café de vinaigre de cidre et 1 de miel dans 100 ml d’eau riche en sodium : c’est le cocktail dit de Jarvis dont vous verrez ci-dessous les nombreux usages possibles. En règle générale, pour soutenir la vitalité et la santé musculaire d’une personne active, il est conseillé d’en boire au minimum 1/2 verre par jour, mais on peut aller jusqu’à 3 verres par jour.

Se soigner… à la cuillère

Le vinaigre de cidre, sous forme de cocktail ou pris à la cuillère, présente bien des vertus thérapeutiques. Les indications ci-dessous montrent l’étendue de son spectre d’action :

Faiblesse, fatigue, fragilité face aux microbes et virus :

  • Vous êtes souvent fatigué ? Vous tombez malade dès qu’une personne tousse ou renifle dans votre entourage ? Vous êtes allergique pour un rien… Faites des cures régulière du cocktail de Jarvis (sur environ 4 semaines et sans interruption en préventif) ou durant les périodes où vous vous sentez fragiles. Complétez cette cure en prenant de la vitamine C naturelle.
  • Des chercheurs ont montré que le vinaigre de cidre était efficace contre les bactéries causant les maux d’oreille les plus fréquents. Ce sont les bactéries de type Pseudomonas, Staphylococcus et Proteus.

Rhumes et troubles des voies respiratoires :

  • En cas de mal de gorge et d’enrouement, faites des gargarismes de vinaigre de cidre dilué (75 ml d’eau tiède avec 25 ml de vinaigre). Si l’inflammation est aiguë, gargarisez toutes les heures (recracher !).
  • En cas de toux bronchique, le vinaigre de cidre va favoriser la liquéfaction et l’expectoration des mucosités. Prenez :  1 c. à café de ce sirop : 4 c. à soupe de miel liquide avec 5 c. à café de vinaigre de cidre. Buvez beaucoup de liquide (des infusions de thym très chaudes) pour aider les mucosités épaisses à se liquéfier.

Troubles cardiaques et circulatoires :

  • Le vinaigre de cidre, on l’a vu, a la capacité de dissoudre peu à peu les dépôts calcaires dans les parois artérielles (une coquille d’oeuf se dissout en moins de 2 jours dans du vinaigre de cidre). Il réduirait par ailleurs l’activité de la rénine, une enzyme qui contracte les vaisseaux sanguins et augmente la pression. Grâce au vinaigre, l’effet de la rénine diminue, les vaisseaux sanguins se relâchent, la pression artérielle baisse, ce qui épargne les parois et éloigne le risque d’avoir un accident cardiovasculaire.Si vous êtes concernés, buvez le cocktail de Jarvis plusieurs fois par jour et utilisez le plus possible le vinaigre de cidre pour cuisiner. Sa haute teneur en potassium renforcera en plus le muscle cardiaque.
  • Si vous souffrez de varices, imbibez un tissu de vinaigre de cidre et enveloppez vos jambes pendant 20 minutes pour le soulager.
  • En cas d’hémorroïdes, prenez des bains de siège où vous diluerez un verre de vinaigre de cidre et un verre d’infusion de sauge dans de l’eau tiède.

Troubles intestinaux :

En cas de diarrhée, qu’elle soit provoquées par des bactéries ou par des médicaments, le corps perd quantité de liquide et de minéraux vitaux. Le vinaigre de cidre, bactéricide doux (il agit non par destruction mais par répulsion), reminéralisant, favorise le développement de la flore intestinale et régule le transit. Diluez 2 c. à café de vinaigre de cidre dans un verre d’eau et buvez-le avant les repas par petites gorgées jusqu’à disparition des maux. En cas de constipation, boire plusieurs fois par jour 2 c. à café de vinaigre de cidre diluées dans un verre d’eau peut aider à réguler le transit.

Diabète :

Boire du vinaigre au cours du repas ralentit l’augmentation du taux de sucre dans le sang, la fabrication d’insuline et de triglycérides/cholestérol. L’acidité du vinaigre ralentit la vidange de l’estomac, ce qui transforme n’importe quel repas à index glycémique (IG) élevé en repas à IG plus bas, avec toutes les conséquences positives que cela implique pour la santé.

De plus, le vinaigre ralentirait l’activité des amylases dans le petit intestin. Les amylases sont les enzymes qui découpent l’amidon et en font du glucose. Une partie de l’amidon avalé partirait donc aux toilettes plutôt que d’être transformée en sucre et passer dans notre sang. Cet effet tient à l’acide acétique contenu dans tous le vinaigre de cidre.

Douleurs articulaires (arthrose, arthrite, rhumatismes, goutte) :

En fluidifiant le sang épaissi par les aliments riches en protéines (comme les viandes), le vinaigre de cidre nettoie les toxines qui s’accumulent dans les jointures, les tissus et les organes.

Pour prévenir les douleurs articulaires, buvez un demi-verre du cocktail de Jarvis avant le petit-déjeuner. En cas de douleurs aigues, faites, en plus, un enveloppement froid du membre concerné ou, si la douleur est chronique, un enveloppement chaud au vinaigre de cidre dilué.

Ostéoporose :

Le vinaigre augmente l’absorption du calcium par l’intestin et diminue l’activité des cellules qui renouvellent (et donc détruisent) les cellules des os.

Troubles des reins et de la vessie :

Le vinaigre de cidre favorise le rinçage des reins et de la vessie et prévient la formation de calculs rénaux et vésicaux. Buvez aux repas 2 c. de vinaigre de cidre diluées dans un verre d’eau. Là aussi, buvez des infusions (de pissenlit ou d’ortie) pour mieux éliminer.

Problèmes de dents et de bouche :

Une recette pour conserver des gencives saines est de se rincer la bouche matin et soir après vous être brossé les dents avec du vinaigre de cidre dilué dans l’eau (1 c. à café dans un verre d’eau). Le vinaigre de cidre stimule l’irrigation de la gencive et il stoppe les inflammations d’origine bactérienne.

Je ne vous conseillerais pas, toutefois, de faire ce bain de bouche avec du vinaigre pur car une étude menée auprès de 2 385 adolescents de 14 ans a démontré qu’une consommation très régulière de vinaigre pur pourrait augmenter l’usure de l’émail. Mais avec une cuillère a café diluée dans un verre d’eau il n’y a aucun risque.

Problèmes de peau :

  • Acné : les composants du vinaigre de cidre purifient la peau et empêchent les inflammations, y compris celles qui sont dues au dérèglement hormonal de la puberté. Il est conseillé de boire un verre d’eau dans lequel vous aurez dilué deux c. à café de vinaigre de cidre avant chaque repas. Vous pouvez aussi vous faire des saunas faciaux. Remplissez un grand bol avec 1 l d’eau bouillante, 4 c. à soupe de vinaigre de cidre et des fleurs de camomille. Couvrez-vous la tête d’une serviette et placez le visage au-dessus du récipient dans la vapeur.
  • Inflammations cutanées provoquées par des virus ou des bactéries : buvez un verre d’eau avec 2 c. à café de vinaigre de cidre aux repas. Appliquez des compresses de vinaigre de cidre et de farine de maïs ou de pommes de terre. En cas de virus (herpès ou le zona), tamponnez les zones concernées avec du vinaigre de cidre non dilué.
  • Piqûres de petits insectes : le vinaigre, appliqué immédiatement, arrête les démangeaisons (moustiques, aoûtats)
  • Coups de soleil : le vinaigre de cidre calme et rafraîchit la peau rouge et douloureuse et empêche les infections. Appliquez le non dilué, doucement, sur les zones rouges. Et prenez un bain d’eau fraîche dans lequel vous aurez dilué 3 c. à soupe de vinaigre de cidre.

Vos cheveux valent bien quelques goûtes de vinaigre

Le vinaigre de cidre est à la base de soins capillaires ultra-économique et bien plus sains que ceux du commerce. Ses résultats vous surprendront. Voici quelques recettes de shampoings et lotions dont les ingrédients principaux sont aussi dans votre cuisine :

  • Cheveux blonds : faire une décoction de fleurs de camomille(20 g/l) et la mélanger dans 1 l de vinaigre de cidre. Appliquez 25 cl de cette solution sur les cheveux après le shampoing.
  • Cheveux bruns : préparez un shampoing avec 2 c. à café d’eau de rose, 2 c. à soupe de vinaigre de cidre et 2 oeufs puis massez-vous les cheveux avec et laissez agir quelques minutes.
  • Cheveux brillants : faire une décoction avec 30 g d’ortiesdans un ½ litre d’eau. Filtrez-la et mélangez avec le vinaigre de cidre. Appliquez la préparation sur les cheveux après le shampoing.
  • Cheveux épais : placez 10 g de feuilles de bouleau, 10 g de feuilles de lavande dans une carafe puis versez dessus un litre de vinaigre de cidre. Fermez hermétiquement et laissez macérer une semaine. Massez-vous alors la chevelure avec la solution. Ne pas rincer.
  • Boucles naturelles : après le shampoing, appliquez une solution chaude de vinaigre de cidre (proportion ¼) et d’eau.
  • Cheveux gris : lavez les cheveux avec du vinaigre de cidre (proportion 1/3) dilué dans l’eau et chauffé. Ne pas rincer.
  • Cheveux gras : appliquez une solution de vinaigre de cidre dilué dans l’eau (2/3 d’eau) après le shampoing.
  • Pellicules, chutes de cheveux : appliquez du vinaigre de cidre dilué (3/4 d’eau) et chauffé, après le shampoing.

Le vinaigre de cidre, un soin pour le corps :

Pour prendre soin de votre peau buvez le matin à jeun un verre du cocktail de Jarvis. Il vous fortifiera tout en stimulant l’irrigation sanguine et les fonctions de la peau. Complétez ce régime par :

  • Des bains : pour détendre la peau et régénérer son film protecteur, prenez un bain dans lequel vous aurez versé 1 à 2 verres de vinaigre de cidre. Restez au moins 15 minutes et relaxez-vous.
  • Des massages : après le bain ou la douche, pratiquez un massage une fois par semaine. Remplissez votre lavabo d’eau chaude et versez un verre de vinaigre de cidre. Massez-vous le corps avec cette eau vinaigrée pour qu’elle pénètre bien dans la peau. Ne vous essuyez pas.

Pour nourrir, hydrater, lisser et protéger votre peau, voici comment faire une crème de soins à partir de ce que vous pourrez trouver dans votre cuisine :

  • Au yaourt et au vinaigre de cidre : mélangez 3 c. à soupe de yaourt nature, 1 c. à soupe de crème fraîche, 1 c. à soupe de miel (chauffé et bien fluide), 1 c. à café de vinaigre de cidre et 1 c. à café de jus de tomate. Remuez jusqu’à obtenir une pâte lisse. Appliquez cette crème la nuit.
  • A l’avocat et au vinaigre de cidre : mélangez 3 c. à soupe d’avocat écrasé, 3 c. à café de miel, 2 c. à soupe de vinaigre de cidre et 2 c. à café de son de blé. Epaississez la pâte obtenue avec le son de blé. Etalez la préparation obtenue sur votre peau et laissez agir 30 minutes.

Pour les mains, la règle de la simplicité prévaut aussi. Vous avez des problèmes de peau sèche ou gercée ? Pour retrouver une peau souple et lisse, faites une cure de cocktail de Jarvis pendant 4 à 6 semaines (un verre avant le petit-déjeuner). Essayez aussi une crème composée pour moitié d’huile d’olive et pour moitié de vinaigre de cidre (très bonne pour le corps aussi).

Enfin, pour vivifier vos pieds en fin de journée, trempez les pendant 15 mn dans 5 l d’eau chaude dans lesquels vous aurez versé 3 c. à café de sel et 2 de vinaigre de cidre. Si vous avez les jambes lourdes, une friction au vinaigre de cidre pur les soulagera. Que demander de plus simple et de plus universel ?

Références :

– « Vinegar supplementation lowers glucose and insulin responses and increases satiety after a bread meal in healthy subjects », 2005.

« Strategies for healthy weight loss: from vitamin C to the glycemic response », 2005.

« Vinegar dressing and cold storage of potatoes lowers postprandial glycaemic and insulinaemic responses in healthy subjects », 2005.

« Vinegar improves insulin sensitivity to a high-carbohydrate meal in subjects with insulin resistance or type 2 diabetes. Diabetes Care »

« Antihypertensive effects of acetic acid and vinegar on spontaneously hypertensive rats ».

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Des crackers sans gluten !

Lancez-vous dans la préparation de vos biscuits apéritifs maison ! L’avantage : moins de sel, le goût authentique des épices et surtout des économies. Sans oublier la qualité nutritionnelle : ici pas de gluten par exemple grâce à la farine de pois chiche.

Préparation : 5 min

Cuisson : 10 à 15 min

Ingrédients 

  • 340 g de farine de pois chiche
  • 120 ml d’eau
  • 50 ml d’huile d’olive
  • Épices et graines de votre choix : romarin, curry, graines de cumin, graines de sésame…
  • 1 pincée de sel

Préparation 

Préchauffer le four à 180 °C.
Mélangez tous les ingrédients. Continuer à pétrir sur un plan de travail pour obtenir une pâte lisse et homogène.
Étaler la pâte et couper les crackers selon la forme de votre choix.
Déposer les biscuits sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé et enfourner.
Surveiller la cuisson et sortir les biscuits quand ils commencent à dorer (selon le four, le temps de cuisson nécessaire varie).

Bonne dégustation !

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Dis-moi combien de temps tu passes sur les écrans et je te dirai si tu es en bonne santé

Alors que la recherche s’était jusque-là cantonnée à évaluer les effets sur la santé du temps passé devant la télévision, une étude récemment publiée dans BMC Public Health prend aussi en compte les autres écrans. Et en particulier, ce que les chercheurs appellent le « binge-watching », c’est-à-dire le fait d’enchaîner plusieurs épisodes d’une même série.

L’étude

Pour cette étude, les chercheurs ont récolté les réponses à un questionnaire de plus de 900 Américains.
Ce questionnaire portait à la fois sur le temps passé sur les écrans en tout genre, la qualité de l’alimentation, l’indice de masse corporelle (IMC), les niveaux de stress et d’activité physique, et la quantité de sommeil.

Résultats : les chercheurs ont constaté que ceux qui passent le plus de temps devant les écrans – en  moyenne 17,5 h par jour – présentaient les habitudes alimentaires les moins saines (plus de repas devant les écrans, plus de fast-food, et plus généralement une moindre qualité de l’alimentation) et les caractéristiques liées à la santé les plus médiocres (IMC élevé, sédentarité importante, stress perçu élevé et le moins d’heures de sommeil) par rapport aux utilisateurs modérés et légers, qui utilisaient en moyenne environ 11,3 et 7 heures d’écran par jour, respectivement.

Pour compléter cette étude d’observation, une étude d’intervention, actuellement en cours de publication, a proposé à dix participants de renoncer à l’utilisation des écrans, quels qu’ils soient, entre le moment où ils rentrent chez eux après le travail et celui où ils vont se coucher, pendant deux semaines d’affilée.

« Nous avons des données qualitatives qui suggèrent que lorsque les gens éliminent les écrans de leur vie en soirée, des choses magiques se produisent », a déclaré un des principaux auteurs. « Les premiers résultats suggèrent que les gens doivent trouver quoi faire de ce temps, donc ils font des choses comme passer plus de temps avec leur famille et leurs amis, cuisiner et préparer des repas, être physiquement actifs et s’adonner à des passe-temps. Des choses qui sont épanouissantes d’un point de vue physique et mental, ce qui n’est pas le cas lorsque vous passez la majorité de votre journée devant un écran ».

En pratique

Cette addiction aux écrans impacte donc négativement notre hygiène de vie et notamment notre santé mentale comme le décrit Bruno Patino dans son livre La civilisation du poisson rouge. Des périodes de détox digitale (ou de « jeûne des écrans ») s’imposent donc dans le monde hyperconnecté dans lequel nous vivons. Nous vous conseillons d’instaurer ces périodes dans votre routine quotidienne. Ces temps sans écran permettent de reprendre le contrôle de nos vies, de notre santé et même de nos relations. Quelques conseils pratiques :

  • Se fixer des heures de connexion et de déconnexion (par exemple instaurer un couvre-feu à la maison, valable pour tout le monde). Par exemple plus de téléphone et autres écrans après le repas du soir et jusqu’à ce qu’on quitte la maison le lendemain matin.
  • Désactiver les notifications des applications notamment des réseaux sociaux.
  • Pour ceux qui l’ont, utiliser la fonction « ne pas déranger », pour les autres, le mode avion est à utiliser.
  • Programmer de nouvelles activités durant les créneaux dédiés auparavant à une série ou au « scrollage » des fils d’actualité en tout genre. Lire, faire des jeux en famille, écrire (sur papier), pourquoi pas chanter et danser… ???

Références

  1. Maricarmen Vizcaino et al. From TVs to tablets: the relation between device-specific screen time and health-related behaviors and characteristics, BMC Public Health (2020). DOI: 10.1186/s12889-020-09410-0

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Houmous de petits-pois …

Le houmous est une recette ultra-saine, habituellement à base de pois chiches. Voici une version revisitée, haute en couleurs, en saveurs, et toujours très saine !

Temps de préparation : 20 minutes

Temps de cuisson : 20 minutes

Servez ce joli houmous vert à l’apéritif avec des crudités ou des crackers aux graines ; vous pouvez aussi le tartiner le matin sur votre tranche de pain : gras et protéiné, parfait pour un petit-déjeuner ?
Pour obtenir 1 kg de petits pois frais écossés, il faut compter à peu près le double avant « écossage ».

Vous pouvez aussi effectuer cette recette avec des petits pois surgelés, par contre pour plus de saveur, évitez les conserves.

Ingrédients :

  • 200 g de petits pois frais écossés
  • Le jus d’un citron
  • 50 g de purée d’amande blanche
  • 1 gousse d’ail (optionnel)
  • Sel
  • Poivre
  • 5 cl d’huile d’olive
  • Une dizaine de tiges de persil

Faites cuire les petits pois 15 minutes à la vapeur (ou 20 minutes dans de l’eau bouillante).
Passez-les sous l’eau froide pour arrêter la cuisson et égouttez-les.
Pelez la gousse d’ail.
Débarrassez le persil de ses tiges pour ne garder que les feuilles.

Mixez tous les ingrédients et consommez à température ambiante.

Ce houmous se conserve très bien plusieurs jours au frais.

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Faites vos légumes lacto-fermentés

La lacto-fermentation est un moyen de conservation aussi ancien que judicieux et très simple à réaliser : les légumes peuvent ainsi être consommés toute l’année avec, en plus, une belle valeur nutritionnelle ajoutée, grâce au travail des bactéries. Mode d’emploi.

Un processus naturel et intemporel

La lacto-fermentation est un processus naturel, au cours duquel des micro-organismes, que sont les bactéries environnantes des légumes et des mains qui les préparent, transforment les glucides contenus dans les légumes en acide lactique (à ne pas confondre avec les protéines allergisantes du lait). Ces bactéries lactiques se développent grâce au milieu anaérobie (sans oxygène) et salé dans lequel elles baignent, le tout, à température ambiante.

Elles ont la spécificité de détruire les agents pathogènes potentiels, responsables de la putréfaction, ce qui fait de ce procédé un moyen de conservation naturel et sain, sans conservateurs ajoutés, et longue durée. Ainsi, il est possible de profiter toute l’année des légumes de saison et de leur teneur en micro-nutriments, sans en perdre une partie comme lorsqu’ils sont congelés ou stérilisés, bien au contraire.

Lacto-fermentation : un matériel minimal

Ce procédé présente un bénéfice santé majeur, il est aussi respectueux de l’environnement. En effet, il requiert des légumes de saison cueillis à maturité, de préférence issus de l’agriculture biologique, du sel non raffiné, de l’eau filtrée (les bactéries craignent le chlore), une mandoline (manuelle, dont le tranché est bien plus fin) ou un bon couteau de cuisine, des bocaux en verre propres (inutile de les stériliser), un peu d’huile de coude et un espace de stockage à température ambiante. C’est tout. Les matériaux sont réutilisables et aucune énergie en kWh n’est requise (sinon le temps de râper avec un robot ménager). En outre, préférer utiliser des bocaux d’un demi-litre, plutôt qu’un litre, pour consommer le contenu avant de le laisser se gâter, et ainsi ne pas gaspiller.

Tous les légumes lacto-fermentent-ils ?

Hormis les pommes de terre, du fait de leur haute teneur en amidon, tous les légumes se prêtent à la lacto-fermentation. La question porte plutôt sur les caractéristiques du produit abouti : l’odeur, la saveur et encore la texture donnent-elles envie de se régaler et de renouveler l’expérience ? Par exemple, radis noir et oignons, tandis qu’ils ont perdu leur piquant, ont un goût à la fois fade et soufré qui peut révulser. Quant au concombre, sa texture très ramollie n’ouvre pas forcément l’appétit. Le cas du cornichon est aussi particulier : il doit d’abord être de toute première fraîcheur et requiert ensuite une certaine dextérité pour parvenir à un résultat, malgré tout, quelquefois décevant.

En revanche, les choux, toutes variétés confondues, les carottes et les betteraves de toutes les couleurs ou encore le fenouil garantissent de se mettre à la lacto-fermentation sans risquer de faire chou blanc. La lacto-fermentation ouvre un grand champ des possibles en termes de créativité, de couleurs et de formes : les légumes sont tantôt râpés, émincés, en bâtonnets, en dés ou encore, entiers. Tout est permis, ou presque : un choix classique avec une choucroute crue maison, plus croquante que celle du commerce, ou faire preuve d’originalité ou de fantaisie avec des radis roses en lanières, des artichauts coupés en quatre, un mélange multicolore de choux ou de poivrons, un ballotin de haricots verts bien rangés, ou encore des petits choux de Bruxelles entiers. L’ajout d’aromates décuple encore les possibilités : ail pilé ou ail des ours, baies de genièvre, graines de moutarde ou de coriandre, piment doux, laurier, thym, romarin ou encore, origan.

Attention toutefois aux mélanges de légumes : certains fermentent plus rapidement que d’autres, en fonction de leur texture de base et, plus encore, de leur découpe. Plus ils sont râpés ou émincés finement, plus vite ils fermenteront (2 à 3 mois). En morceaux ou entiers, cela prendra plusieurs mois, pouvant aller jusqu’à 1 an pour les choux à « fleurettes » (chou-fleur, brocoli, romanesco). Entre les deux, un émincé grossier (carottes, topinambours, panais, etc.) nécessite environ 5 mois. Quelques prérequis sont à prendre en compte pour élaborer des assortiments : veiller à mélanger des textures semblables, à découper les légumes de la même épaisseur et à les travailler au sel séparément. La maturité de chacun devrait, ainsi, être concordante.

En pratique : un jeu d’enfant

Une fois les légumes brossés à l’eau claire ou pelés, pour ceux qui ont la peau dure, s’assurer de ne pas oublier de les peser pour calculer la quantité de sel avec laquelle les travailler : 1 % de gros sel (non raffiné) du poids total de légumes entiers . Ensuite, il s’agit de les râper, de les émincer ou encore, de les découper de façon uniforme. Le choix est ici autant une question de patience que de goût (la texture variera selon l’épaisseur). Le saumurage peut se faire à sec ou à l’eau salée, selon les cas.

  • Le premier cas concerne les légumes râpés ou très finement émincés à l’aide d’une mandoline . Dans un large récipient, le travail commence, tant pour la personne qui malaxe les légumes et le sel avec ses mains, que pour les bactéries. Dès lors que l’eau contenue dans les légumes commence à exsuder, il est temps de mettre en pot, en tassant à chaque épaisseur pour chasser d’éventuelles bulles d’air, jusqu’en haut du bocal ou un peu moins. Les légumes seront alors recouverts par leur propre jus, qui fera office de saumure. Le ou les pots une fois hermétiquement fermés trouveront leur place dans un espace à température ambiante, le temps que les bactéries s’exécutent. Dans les semaines qui suivent, il n’est pas formellement interdit d’ouvrir un bocal quelques secondes si vous suspectez un dysfonctionnement. Néanmoins, il est un bon indicateur qui atteste que tout se déroule correctement : quand, de temps à autre, la vie dans le pot se manifeste par quelques petits sifflements ou reflux. Les bactéries produisent du gaz carbonique, qui a tendance à expulser un peu de liquide hors du bocal, et notamment avec des betteraves râpées pour lesquelles il n’est pas inutile de prévoir un linge à placer sous les contenants.
  • Le second cas concerne les légumes découpés en tronçons, en lamelles ou laissés entiers. Ces derniers devront être saumurés avec, en plus des 1 % de sel, un peu d’eau filtrée (Brita, filtre à perles de céramique, etc.) ou préalablement bouillie puis refroidie, ceci afin d’abaisser la teneur en chlore. Le principe est ensuite le même : tasser les légumes saumurés autant que possible, puis arroser d’eau jusqu’en haut du récipient et fermer hermétiquement.

Fermer, attendre, déguster.

Si l’entreprise est loupée, ce qui peut arriver, les légumes le feront savoir : l’aspect et l’odeur du contenu seront explicitement impropres à la consommation. Une fois la lacto-fermentation achevée, le contenu est à consommer une quinzaine de jours, trois semaines tout au plus après ouverture du récipient. C’est la raison pour laquelle nous conseillons d’utiliser des contenants de taille moyenne de type 500ml. Pour les organismes peu ou pas habitués, il est indiqué de commencer par déguster quelques bouchées de légumes lacto-fermentés. La concentration en nutriments est grande, une réaction intestinale pourrait se manifester, sans toutefois causer de désagréments majeurs. Enfin, ne jetez surtout pas le jus au fond du bocal une fois fini : c’est un concentré de nutriments et de probiotiques ! Ne salez pas non plus au moment de manger vos cuillerées de légumes lacto-fermentés : la teneur en sel est déjà comprise dans le mélange.

De nombreux bienfaits pour la santé

Les légumes lacto-fermentés fin prêts ont tout intérêt à être consommés crus, pour profiter des enzymes, ainsi fort bien conservés, et des micronutriments d’une excellente biodisponibilité. Le processus de fermentation augmente, en effet, la teneur en vitamines (A, B, C, K) et en minéraux (fer notamment), devenus ainsi plus solubles pour l’organisme. Il est judicieux, par ailleurs, de les consommer au début du repas et ce, régulièrement. Les « bonnes » bactéries contenues dans ces bocaux sont une précieuse source de probiotiques naturels dont les fibres, comme l’ensemble de la matrice, sont préservés. Ces probiotiques de qualité contribuent au bon équilibre du microbiote et donc, à une meilleure immunité. La fermentation apporte, enfin, une meilleure digestibilité des légumes, dont les propriétés de chacun (les artichauts hépato-protecteurs, les choux antioxydants, le céleri ou le topinambour pour leurs bienfaits digestifs, etc.) sont accrues par le processus et au cours de celui-ci.

La lacto-fermentation est, nous le disions, un jeu d’enfant qui, comme tel, implique d’expérimenter, de composer, de bricoler, en somme, d’oser. Un jeu qui en vaut la chandelle tant les bienfaits sont grands.

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En aucun cas les informations et conseils proposés sur ce site ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé.

L’ortie, loin d’être (seulement) une mauvaise herbe !

« Une ortie dans le poulailler, c’est un œuf de plus dans le panier », selon un dicton populaire.

Les anciens avaient sans doute bien mesuré les vertus de la petite herbe piquante, pour eux- mêmes comme pour leurs animaux d’élevage.

Rien d’étonnant, quand on sait que l’ortie est l’une des plantes les plus concentrées en chlorophylle (jusqu’à 52 % de son poids). « Cela en fait un aliment exceptionnellement riche en protéines, vitamines, sels minéraux et oligo-éléments », poursuit Bernard Bertrand, qui a conduit des analyses au sein de l’association les Amis de l’ortie, dont il est le fondateur. Ces analyses, effectuées sur des jeunes pousses des Pyrénées, complètent les données des bibliographies actuelles.

Si aucune trace de vitamine A n’a été mesurée et que les teneurs en vitamine C sont plus faibles (mais deux fois plus élevées que les oranges !), tous les autres paramètres sont nettement supérieurs aux chiffres classiques : teneurs exceptionnelles en vitamines B1, B2 mais aussi en phosphore, bore, manganèse, zinc, cuivre, magnésium, potassium, calcium et fer.

La richesse de l’ortie en protéines est par ailleurs bien réelle : elle en contiendrait en effet 22,5 % de son poids sec. D’aucuns annoncent même 40 %, ce qui serait le cas pour les orties adultes réservées au bétail. En tout état de cause, elle jouit d’un très bel apport équilibré en acides aminés. Enfin, l’ortie arrive également en tête des aliments antioxydants, juste avant la myrtille ou le chou rouge.

Antifatigue hors pair

Avec cette richesse nutritionnelle, l’ortie se positionne comme l’un des aliments les plus toniques. « Cette plante est un vrai cocktail de santé et ses propriétés reminéralisantes peuvent agir étonnamment vite, s’enthousiasme Bernard Bertrand. C’est un peu l’EPO du pauvre.

Chez certaines personnes au sommeil sensible, il faut éviter de la consommer en fin de journée. Maurice Mességué, le célèbre herboriste, en donnait aux coureurs du Tour de France sous forme de soupes. J’ai pu recueillir de nombreux témoignages positifs sur ses effets, auprès de convalescents notamment. Lors d’une conférence, un médecin a expliqué que, grâce à l’ortie, il avait soigné une anémie grave en 48 heures alors que tous les traitements, même les intraveineuses, avaient échoué ». De par sa richesse en fer et en chlorophylle, c’est en effet un antianémique connu. Elle favoriserait la formation d’hémoglobine, proche chimiquement de la structure de la chlorophylle. Son fer végétal serait aussi mieux assimilé que le fer d’origine animale.

Pour profiter de ses vertus régénérantes, équilibrantes et adaptogènes (régulation du stress), Bernard Bertrand conseille de la consommer crue, en cure de deux ou trois semaines : « Il faut un minimum de 200 g d’orties fraîches par jour, soit 50 g sèches, pour une vraie cure revitalisante. »

Pour lui permettre de «nettoyer le sang», il faut éviter tout abus alimentaire, d’alcool et de tabac pendant toute la cure. La façon la plus simple de consommer de telles quantités est la soupe : faire bouillir deux ou trois pommes de terre et 1’oignon dans un demi-litre d’eau et ajouter les orties fraîches deux minutes avant de mixer. De cette façon, on garde une bonne partie des propriétés de l’ortie crue. Les pestos (mixer l’ortie fraîche, l’huile d’olive et un peu d’ail) sont eux aussi excellents et sans danger : broyées au hachoir électrique, les feuilles perdent en effet leur piquant.

Une tisane avec sa racine

L’ortie entre aussi dans nombre de préparations de phytothérapie.

À ce jour, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) reconnaît son utilité pour les douleurs articulaires et l’hypertrophie bénigne de la prostate. De fait, elle est un excellent dépuratif et per- met d’éliminer les toxines des articulations.

Sa richesse en silice améliore en outre l’état des cartilages. Une cure d’ortie ou de tisanes paraît donc indiquée en cas d’arthrite ou de maux de dos, d’autant que la plante est également anti-inflammatoire. En traitement complémentaire des troubles bénins de la prostate, on utilise sa racine (une cuillère à soupe de racine séchée pour un demi-litre d’eau).

Enfin, les feuilles soulagent aussi les symptômes de la rhinite allergique en cure de trois mois (orties fraîches ou teinture mère de plantes fraîches et tisanes) et atténuent les problèmes de peau. 

Avec globalement très peu de contre-indications (excepté les racines en cas de cancer hormonodépendant ou les graines en cas de fragilité rénale), ce super-aliment a toutes les raisons de rejoindre votre cuisine et vos recettes au quotidien pour vous offrir le plein de vitalité et de bienfaits à moindre coût.

Par ailleurs, l’ortie égaiera votre table en apportant une surprenante teinte verte à tous vos plats.

Mode d’emploi – L’ortie  qu’il vous faut

Généralement, on consomme  plutôt la grande ortie (Urtica dioica) qui pousse toute l’année, mais la petite ortie, ou  ortie brûlante (Urtica urens),  est, elle aussi, délicieuse au  printemps. Mieux vaut éviter  de les confondre avec les  « fausses orties » blanches  (Lamium album), rouges  (Lamium purpureum) et  jaunes (Lamiastrum galeob-dolon), qui sont en fait des  lamiers, comestibles  mais moins riches en  nutriments et en  saveurs. Les différencier n’est pas  bien difficile : seules les  vraies ortie

Sablés aux orties – POUR 4 À 5 PERSONNES

Préparation   
• 160 g  de  beurre  à  température  ambiante  
• 300 g  de  farine  
•  70 g  de  sucre  
• 3  c.  à  soupe  d’ortie  séchée  
• 1⁄2  sachet  de  poudre  à  lever  
• 1  jaune  d’œuf

1. Préchauffez le four à 170 °C.
2. Coupez le beurre en dés.
3. Mélangez la farine, la poudre d’ortie, la poudre à lever et le sucre. Ajoutez le beurre et sablez la pâte du bout des doigts.
4. Ajoutez le jaune d’œuf, puis formez une boule.
5. Placez la pâte entre deux feuilles de papier cuisson (afin d’éviter qu’elle colle au rouleau). Étalez-la sur une épaisseur de 1 cm environ. À l’aide d’un emporte-pièce, découpez des sablés.
6. Placez-les sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Faites cuire pendant environ 10 minutes.
Recette tirée du nouveau livre d’Amandine Geers et Olivier Degorce : « Je cuisine les plantes sauvages » Éditions Terre vivante, 144 pages, 12 e. Ortie, plantain, pourpier, ail des ours, lierre, menthe, amarante… Ce livre rappelle leurs vertus, donne des conseils de cueillette et propose cinquante recettes, salées et sucrées, pour prolonger les balades gustatives.

Pâté d’ortie au kasha – POUR UN POT DE 400 À 500 ML

Préparation  
• 200 g de pointes d’ortie  
• 100 g  de  kasha  (graines  de  sarrasin  grillées )  
• 30 g  de  graisse  de  canard  
• 1 oignon
• 1 gousse d’ail
• sel et poivre.

1. Faites chauffer un demi-litre d’eau dans une casserole. Plongez-y le kasha, et faites cuire à petit feu pendant dix minutes. Égouttez.
2. Ébouillantez les pousses d’orties, puis égouttez-les avant de les hacher (cette opération permet de supprimer le côté urticant, mais on peut aussi les hacher frais).
3. Hachez l’oignon et l’ail pelés, dont on a enlevé les germes.
4. Faites fondre la graisse de canard dans une petite cocotte ou une poêle. Faites de même avec l’oignon puis l’ail pendant quelques minutes. Ajoutez enfin les orties et le kasha. Salez et poivrez, mélangez et prolongez la cuisson pendant 5 minutes à couvert et à feu très doux
5. Mixez le tout. Mettez en pot et laissez refroidir.

Comment la cueillir

Quand ? En dehors des périodes  de gel, on trouve la grande ortie  durant toute l’année car elle  repousse régulièrement  lorsqu’elle est fauchée.  Choisissez les orties tendres et  jeunes avant la floraison (ensuite, elles  sont plus dures) et ne prenez que les 4 ou  5 feuilles du haut, sauf au printemps.
Où ? Soyez prudent : l’ortie est une plante  dépolluante. Évitez les zones agricoles  non bio, les tas de fumier, les bords des  routes et des fossés. Préférez les zones humides proches des  cours d’eau. Le mieux : l’inviter dans son  jardin !
Sans se piquer  Le meilleur moyen est de porter des gants. À défaut, cueillez  les orties par le bas des feuilles avec  un papier ou un mouchoir, ou coupez  le bouquet de feuilles terminales avec  des ciseaux. Lorsqu’il a plu, les orties  mouillées piquent moins. Si vous vous  piquez, prenez une feuille de plantain  pressée et frottez pour soulager.

À consommer toute l’année

En paillettes  Une manière facile de consommer des orties toute l’année, car les paillettes  s’intègrent à tous les plats. Pour les confectionner  vous-même, faites sécher les jeunes pousses sur  des claies à l’abri du soleil et dans un lieu ventilé,  jusqu’à dessiccation, puis effeuillez à la main.
En tisane  La tisane offre de nombreuses ver- tus. Pour un goût agréable, ajoutez à 3 c. à café  d’orties séchées, 3 à 4 graines de cardamome et  4 à 5 feuilles de menthe poivrée dans un demi-litre  d’eau bouillante. Infusez pendant 10 minutes.
Bière d’ortie  L’ortillette est fabriquée avec des  feuilles fraîches d’orties bouillies dans de l’eau.  On les filtre ensuite avant d’y ajouter du sucre et  de la levure pour la fermentation en bouteille.  Filtrez à nouveau avant de mettre en bouteille.
Congelée  Un bon  moyen pour la cuisiner  en hiver. Ébouillantez-la  avant de la mettre au  congélateur.

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Gaspacho de carottes à la citronnelle

Voici la recette, retrouvez les propriétés de la citronnelle en fin d’article.

Préparation : 10 min
Réfrigération : 2 h

Pour 4 personnes :

  • 1 tige de citronnelle
  • 450 g de carottes épluchées et émincées
  • 350 ml de lait de coco allégé ou entier + 60 ml pour le service, 
  • 1 gousse d’ail
  • 2 c. à s. d’huile d’olive vierge extra + un filet
  • 2 c. à s. de vinaigre de xérès
  • 1 c. à c. de pâte de curry rouge
  • 125 ml d’eau
  • Sel et poivre
  • Garnitures facultatives : graines de courge, graines germées, lait de coco, persil….

Préparation

Couper l’extrémité de la racine et la partie dure de la tige du haut de la citronnelle. Ôter 1 ou 2 couches de feuilles extérieures et détailler la partie tendre et aromatique en petit tronçons.
Mixer finement dans un blender la citronnelle, les carottes, le lait de coco, l’ail, l’huile, le vinaigre, la pâte de curry, l’eau, le sel et du poivre jusqu’à ce que le mélange soit lisse.
Placer la soupe 2 h au réfrigérateur. Si elle épaissit trop, ajouter un peu d’eau froide.
Arroser la soupe d’un filet d’huile d’olive puis quelques garnitures. 

Propriétés de la citronnelle

En ce qui concerne la santé digestive, la citronnelle soulage la plupart des troubles digestifs en étant à la fois tonifiante et calmante.

Elle peut être également et efficacement utilisée dans les cas de fièvres, de refroidissements ou de grippe, grâce à ses qualités bactéricides et anti-inflammatoires. Sa consommation est aussi bénéfique au système nerveux par son action sédative.

Par ailleurs, l’huile essentielle de citronnelle se révèle des plus efficaces contre les douleurs musculaires, articulaires et rhumatismales.

Elle s’avère être un excellent tonique en cas de grosse fatigue et, bien sûr, son action de répulsif contre les moustiques est connue et exploitée depuis la nuit des temps !

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Bière et sport font-ils bon ménage ?

Bière, sport et nutrition

La bière contient du maltose qui régénère les stocks de glycogène après l’effort en récupération. En effet, elle contient une grande part de glucides, qui, à première vue, est nécessaire pour la régénération glycogénique (glycogène du foie et des muscles). Cela est exact, mais l’organisme peut aller les chercher ailleurs. En effet, le pain, les pâtes, le riz, le maïs, la semoule, la pomme de terre, la patate douce, le miel… apportent de manière principale ces fameux « sucres » à visée récupératrice.

En parallèle, la bière contient, certes, des vitamines du groupe B (B6 et B12), des minéraux comme un peu de magnésium et de potassium ainsi que quelques acides aminés, mais le sportif ne doit pas se cacher derrière cela comme le ferai certaines personnes avec le chocolat noir pour le magnésium ou encore le vin pour les polyphénols, sachant que l’on peut trouver les mêmes vertus dans d’autres aliments… ☺

Bière, sport et hydratation

La bière déshydrate le corps, ce qui va à l’inverse des besoins immédiats du sportif qui doit chercher à s’hydrater correctement pour assurer le bon fonctionnement cellulaire. Sans eau, pas de bonne récupération, pas de bonne mise en réserve de glycogène (1g de glycogène nécessite 3g d’eau pour être stocké) et pas de reconstruction optimale des fibres musculaires lésées par l’activité sportive. On augmente donc le délai de récupération pour la prochaine séance à venir, ce qui favorise une baisse progressive du rendement au cours de la saison. Préférez ainsi à la bière une boisson de récupération type boisson de récupération maison.

Il ne faut pas oublier qu’une bière, ça reste d’abord de l’alcool. En effet, si la bière, comme la majorité des boissons alcoolisées, contient plus de 90 % d’eau, elle déshydrate. Faire un effort comme courir donne déjà soif  et crée un déficit en eau. Même avec une bonne hydratation au cours de l’effort (avec une boisson énergétique par exemple et non une boisson énergisante), qui de plus est intense et de longue durée, on ne rattrape qu’aux environs de la moitié les besoins directs en eau. Ainsi, je préconise, de toujours boire le double de volume en eau lorsqu’un sportif consomme une bière. Exemple : pour 25cl de bière, on doit boire 0,5l d’eau en parallèle.

De plus, la bière, par son aspect gazeux, peut perturber un peu plus la digestion sur un organisme qui a mis à mal son système digestif. Les causes de ces troubles digestifs sont nombreuses : déshydratation, ischémie intestinale, mécaniques (rebond des organes, vibrations, chocs… notamment au niveau des courses), hyperconcentration de la prise alimentaire à l’effort, notamment en glucides (boisson énergétique, barre énergétique, gel énergétique, …)…

Conclusion sur la bière et le sport

Si nombre de bienfaits sont attribués à la bière, gare aux idées reçues. La bière n’est pas favorable après un effort et encore moins avant et pendant.

Un intermédiaire reste la bière sans alcool (le titre alcoolique d’une bière sans alcool ne doit pas dépasser 1,2%Vol., la majorité faisant aux alentours de 0,4%Vol.) qui aurait les avantages sans les inconvénients (notamment la déshydratation). ☺

Merci Nicolas.