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Étiquette : Chaleur

Quels aliments pour protéger sa peau

Si l’alimentation ne peut rivaliser avec la crème solaire en termes de protection, elle permet cependant de préparer la peau au soleil, de la protéger de l’intérieur sur le long terme. Et surtout de maintenir sa santé et sa belle apparence en prévenant les dommages visibles des détériorations cellulaires : rides, taches, sécheresse, etc. Petit tour d’horizon des aliments à mettre dans vos assiettes dès le printemps et tout au long de l’été.

Des végétaux colorés pour lutter contre les dommages cellulaires

Les caroténoïdes contenus dans les aliments de couleur rouge, orange, jaune et vert ont montré leur efficacité pour réduire les dommages causés par les UV sur les cellules de la peau et améliorer la tolérance de la peau au soleil (la peau rougit moins vite ou le coup de soleil est moins fort). Ce sont des antioxydants qui doivent être apportés par l’alimentation car le corps de les synthétise pas. Si les études démontrent les effets protecteurs des caroténoïdes qu’ils soient issus des aliments ou bien sous forme de compléments alimentaires, il semblerait que ceux des aliments soient mieux assimilés.
Selon les chercheurs, les autres nutriments des fruits et légumes, et des composés appelés phytoène et phytofluène en particulier, permettent aux caroténoïdes d’être bien assimilés par l’organisme.
Deux caroténoïdes sont particulièrement intéressants pour contrer les effets des UV : le lycopène et le bêta-carotène.

Le lycopène de la tomate

Pigment qui donne leur couleur  aux tomates, pastèques et pamplemousse rose, le lycopène est un des caroténoïdes les plus abondants dans le corps humain. C’est un antioxydant particulièrement efficace contre les radicaux libres. Sur ce point, il serait deux fois plus puissant que le bêta-carotène et dix fois plus que l’alpha-tocophérol (vitamine E).
Dans la nature, les tomates représentent la source la plus importante de ce nutriment. Mais il est mieux assimilé par l’organisme quand il est issu de produits transformés de la tomate (coulis, purée et jus) que des tomates crues. L’ajout de graisse permet aussi de mieux l’assimiler.

Le bêta-carotène

Pigment donnant leur couleur jaune orangée aux abricots, melon, carottes, poivrons et autres patates douces, mais très présent aussi dans les végétaux à feuilles vert sombres, le bêta-carotène sert à fabriquer de la vitamine A. Le bêta-carotène est très efficace contre les radicaux libres et permet aussi de prévenir la baisse de l’immunité cutanée provoquée par le soleil.

Le bon geste : manger des végétaux riches en caroténoïdes avant tous les repas, au moins 4 semaines avant de se partir au soleil. Et continuer après, évidemment.
Notez qu’il existe des coulis de tomates sans sel, ni conservateur ajoutés (Heinz en propose un en supermarché, il en existe aussi en magasins bio).

Du thé et des baies rouges pour renforcer les défenses antioxydantes

Les flavonoïdes et anthocyanes des baies colorées (framboises, myrtilles, mûres, etc.), thés verts, jus de raisin et autres vins favorisent par leur action antioxydante la réparation des dommages cellulaires induits par les UV. Ils réduisent aussi le risque de cancer.

Le bon geste : boire une tasse au moins de thé vert par jour.

De bonnes graisses contre l’inflammation et pour l’élasticité cutanée

Les huiles végétales (olive, colza) apportent des graisses de bonne qualité ainsi que de la vitamine E qui améliore, comme les caroténoïdes et les polyphénols, les défenses de la  peau contre les UV et freine l’apparition du coup de soleil.
Les poissons gras riches en oméga-3 (sardine, saumon, thon, hareng, maquereau…) permettent eux de lutter contre l’inflammation provoquée par les UV dans la peau.

Le bon geste : n’utiliser que des huiles végétales pour cuisiner et assaisonner vos plats, manger du poisson gras 3 fois par semaine de la fin du printemps au début de l’automne.

Attention à l’alcool
Selon différentes études épidémiologiques, la consommation d’alcool représente un facteur de risque pour les coups de soleil et les cancers de la peau. Cet effet serait dû à un effet de l’alcool sur la concentration en caroténoïdes : boire de l’alcool abaisse significativement le taux de caroténoïdes dans la peau, les empêchant d’exercer leur action anti-radicaux libres. La conséquence immédiate : la tolérance de la peau aux UV est moindre et le coup de soleil arrive plus vite. C’est dommage pour le vin rouge, pourtant plein de polyphénols protecteurs…

Merci LaNutrition.FR

#Hiver : comment avoir chaud grâce à l’alimentation ?

En hiver, la nature nous offre des aliments qui répondent à cette énergie saisonnière si particulière. Foncer sur les plats gras peut être une erreur, même si 1g de lipides va nous apporter 9 kcal par gramme, contre 4 kcal pour les glucides. Et les glucides, justement, parlons-en ! Même si la consommation d’aliments riches en sucres ne doit pas s’emballer, les évincer à ce moment de l’année n’est pas une bonne idée ! C’est oublier que notre corps est gourmand de glucose, notre carburant cellulaire. L’hiver, il appréciera des sucres plus complexes sous la forme de céréales, légumineuses, plus riches en amidon, et certains légumes. Panais, patate douce, pomme de terre, carotte et légumes racines vont développer tout leur potentiel réchauffant. Quant aux céréales, misez sur le sarrasin et l’avoine, considérés comme les plus énergétiques. Plus longue et plus douce, la digestion de tous ces aliments va ainsi renforcer la chaleur organique interne.

Le mode de préparation alimentaire revêt aussi une importance. Manger froid quand il fait froid perturbe la digestion. Certains peuvent même ressentir des lourdeurs d’estomac, une fatigue postprandiale et voir leurs selles se ramollir. Car pendant que l’organisme voit ses dépenses métaboliques de base augmenter pour lutter contre le froid, il n’est pas concentré sur sa fonction digestive, qui se passe moins bien. Il faut au contraire l’aider en lui fournissant des plats chauds.

Les soupes vont ainsi entretenir la sensation de chaleur. Mais les cuissons longues des pot-au-feu ou ragoûts sont aussi à prioriser car elles agissent comme une prédigestion, allégeant le travail du système digestif. Et avec des aromates soufrés (oignons, ail ou échalotes), on accentue l’effet stimulant. Autre astuce culinaire ? Saupoudrer ses plats d’épices (clous de girofle, cumin, cannelle ou même graines de moutarde) pour activer la circulation sanguine. Toutefois, la cuisine épicée ne convient pas à tous. Si vous relevez d’une typologie neuro-arthritique, c’est-à-dire un profil mince et frileux, elles pourront exprimer toute leur puissance calorifique. En revanche, si vous êtes un bon vivant un peu enrobé et qui n’a jamais froid, votre système digestif les appréciera moins bien. Il faut savoir aussi s’écouter !

Suivre un régime ou faire une détox en hiver, ce n’est pas de saison. Notre organisme réclame alors de la douceur et n’est juste pas capable de relever ce genre de challenge qui ne va pas manquer d’ouvrir la porte aux pathologies ORL. Pour autant, voici quelques conseils pour une alimentation réchauffante qui ne fera pas grimper les calories.

  • Évitez les plats préparés ainsi que les douceurs industrielles.
  • Au cours d’un même repas, choisissez entre la consommation de céréales ou de légumineuses. Un morceau de pain compte pour une céréale.
  • Vérifiez que cette même portion de légu­mineuses ou de céréales ne dépasse pas le tiers de votre assiette.
  • En décembre, consommez les plats à base de céréales ou légumineuses avec des légumes plutôt qu’avec de la viande.
  • Prenez le temps de savourer les douceurs chocolatées (ou non) qui accompagnent la période des fêtes de fin d’année. Et privilégiez le fait-maison ou les produits biologiques de qualité. Toujours avec parcimonie…

Recette d’un miel « coup de chaud »

Donner un coup de boost à notre système immunitaire tout en nous réchauffant, c’est l’objet de la recette du miel concocté par Loïc Ternisien et tiré de son ouvrage Naturopathie, le guide saison par saison (éd. Flammarion).

Ingrédients : Le jus d’1 citron • 2 c. à c. de curcuma • ½ c. à c. de piment de Cayenne • 1 c. à c. de gingembre haché • 2 c.à s. de miel cru • 1 gousse d’ail écrasée • 30 gouttes de teinture mère d’échinacée.

Préparation : Mélangez tous les ingrédients dans un petit bol. Couvrez-le et laissez macérer au réfrigérateur.

Utilisation : Ajoutez-en 2 c. à c. dans votre thé ou votre tisane du matin.

Merci PlantesetSanté

Salade de pastèque et roquette au chèvre ?

Préparation : 10 minutes

Quantité pour 4 personnes) :

  • 1 pastèque (900 g)
  • 1 fromage de chèvre (120 g)
  • 1 gros bouquet de roquette (200 g)
  • 1 c. à soupe de vinaigrette classique (15 ml)
  • Sel et poivre
     

Méthode :

  1. Laver la roquette pour éliminer toute trace de terre et l’égoutter. La mettre dans un bol, y ajouter la vinaigrette classique (huile d’olive extra vierge, vinaigre de cidre, moutarde si vous le souhaitez), saler et poivrer. Mélanger la roquette, puis la distribuer sur les assiettes.
  2. Couper la pastèque en cubes et disposer ceux-ci sur le lit de roquette. Poivrer généreusement. Couper le fromage de chèvre en tranches et disposer sur les assiettes. Servir.

Merci Plantesetsanté

Bissap rafraîchissant ?

Cette boisson rouge vif d’origine sénégalaise fait le bonheur de tous, en particulier lorsqu’elle est servie pendant les journées les plus chaudes de l’été, accompagnée de quelques glaçons. Voici comment la préparer.

Ingrédients

• 2 litres d’eau
• 50 g de calices d’Hibiscus sabdariffa
• 4 branches de feuilles de menthe poivrée
• 1 c. à soupe d’hydrolat de fleurs d’oranger
• 2 à 4 sachets de sucre vanillé (optionnel)

Préparation

  1. Les calices peuvent parfois contenir un peu de sable, auquel cas il est conseillé de les faire prétremper dans de l’eau froide et de bien les remuer. Pour savoir s’ils contiennent du sable, prendre quelques sépales et les mâcher. Le goût est très agréable. Si cela craque sous la dent, un petit nettoyage est nécessaire.
  2. Placer les 2 litres d’eau froide dans une grande casserole avec les calices et porter à ébullition. Faire frémir pendant cinq minutes à couvert.
  3. Arrêter le gaz, soulever le couvercle et rajouter la menthe poivrée. Laisser refroidir.
  4. Filtrer le liquide refroidi, rajouter l’hydrolat de fleurs d’oranger et le sucre si désiré.
  5. Mettre en bouteille et conserver au frais au réfrigérateur.

Propriétés de l’hibiscus

Utilisation interne

L’hibiscus permet de préparer une boisson rafraîchissante ; c’est également un laxatif doux. Il est antibactérien, anti-inflammatoire et antalgique. C’est un cholagogue, un diurétique et un relaxant des muscles utérins. Il est également hypotenseur, spasmolytique et hypocholestérolémiant.

Utilisation externe

L’hibiscus est antiphlogistique et antioedémateux.

Indications thérapeutiques usuelles

L’hibiscus soigne les refroidissements et les inflammations des voies respiratoires supérieures. Il permet de traiter les infections urinaires et les douleurs menstruelles. Il agit contre l’hypertension, le cholestérol, la fièvre et les douleurs d’estomac.

Merci Plantes et Santé

Rouleaux de printemps salés et sucrés

Il fait chaud ! Voici 3 recettes de rouleaux de printemps très originales, qui vous permettront de régaler petits et grands en un tournemain ! Et ne vous inquiétez pas, on vous expliquer comment confectionner le rouleau ?

Pour 6 rouleaux Prima Verde, il vous faut :
6 feuilles de riz
12 petites asperges blanches cuites
100 g de petits pois cuits
80 g de fèves fraîches cuites
150 g d’houmous
Quelques feuilles de coriandre et graines de sésame

Premier défi : la feuille se brise comme du cristal, alors pour la travailler il faut d’abord l’humidifier.

L’ustensile : le moule à tarte. De l’eau tiède dans le fond pour l’immerger complètement pendant une petite trentaine de secondes, difficile d’être plus précis tant c’est affaire de ressenti. Elle doit avoir gagné de la souplesse, sans être molle, avant de pouvoir être déposée délicatement sur un torchon. Lui aussi doit être humidifié, sinon, ça colle ! – mais point trop non plus, au risque de détremper la feuille et augmenter grandement le risque de déchirure. Vous l’aurez compris, la première feuille de riz, c’est comme la première crêpe, elle est toujours ratée !

Deuxième temps : déposez les ingrédients aux 2/3 de la feuille, un jeu d’enfant. Deux asperges, petits pois et fèves par-ci par-là, une bonne cuillerée de houmous puis autour de la coriandre et des graines de sésame.

Troisième palier : rabattez, sans emporter le torchon, le bord haut vers le centre sur les ingrédients. Exercez une légère pression pour homogénéiser le rouleau. Rabattre les bords latéraux vers le centre et puis roule ma poule jusqu’au bout… Respirez, vous avez triomphé !

Attention, on peut les conserver au réfrigérateur pour maximum quelques heures. Ne vous avisez pas de les préparer pour le lendemain, vous risqueriez de les récupérer avec une texture cartonnée !

Nems aux shiitakés

Pour 8 nems sans peine :
8 feuilles de riz
500 g de shiitakés
2 gousses d’ail
3 c. à s. d’huile d’olive
130 g de riz noir cuit
1 boule de mozzarella
Quelques feuilles de basilic

Soyez fine lame avec les shiitakés en les détaillant finement. Aussitôt fait, aussitôt déversés dans la poêle où attend l’huile d’olive bien chaude, embaumée de gousses d’ail hachées. Salez. Quelques minutes à feu vif en chahutant le tout régulièrement pour qu’aucun n’échappe à la divine caramélisation. Finalisez en poivrant généreusement et en parsemant de basilic ciselé.

Sur une feuille de riz préalablement humidifiée, déposez aux 2/3 une petite portion de riz, de champignons et de mozzarella. Repliez le bord dessus, puis les bords latéraux sur le centre. Et hop ! On enroule. Appuyez gentiment sur la jointure pour la faire adhérer. Vous voilà prêts à recommencer.

Pour la cuisson, c’est comme vous voulez. À la vapeur ou badigeonnés d’huile au four. Une question de quelques minutes, la mozzarella fondue en guise d’indicateur visuel.

Habillez-les d’une feuille de salade et de basilic, les voilà prêts à piquer une tête dans la sauce de votre choix.

Et enfin, une recette sucrée, très gourmande !

Rouleaux tutti frutti

Pour 4 rouleaux, il vous faut :
4 feuilles de riz
1 douzaine de fraises
2 tiges de rhubarbe
120 g de ricotta
1/2 gousse de vanille
3 c. à s. de sucre semoule
3 sachets de sucre vanillé
20 g d’amandes effilées

Accordez un peu de temps à la rhubarbe. Une fois épluchée et détaillée en tronçons, laissez-la valser doucement dans une casserole avec les graines de la gousse de vanille, le sucre, 3 c. à s. d’eau. Combien de temps ? Cinq bonnes minutes en la bousculant de temps à autre avec une cuillère avisée. Elle doit être fondante et avoir perdu au passage son eau de végétation. Laissez refroidir côté cour.

Côté jardin, coupez les fraises en lamelles. Mélangez la ricotta avec le sucre vanillé. Torréfiez à sec dans une poêle chaude les amandes effilées.

Il est temps de rouler des mécaniques pour finaliser ce dessert séraphique : une feuille de riz humidifiée, la superposition des ingrédients aux 2/3. D’abord une première ligne de lamelles de fraises, une couche de ricotta et rhubarbe, une seconde ligne de lamelles de fraises, et au final quelques amandes. Vous connaissez la suite. Les becs sucrés ne déclineront pas la trempette dans un sirop de fraise.

Merci La Ruche Qui Dit Oui

Comment se protéger vraiment des fortes chaleurs ?

Avec le réchauffement climatique, la question des effets de la chaleur sur la santé et les moyens de se protéger efficacement en cas de canicule se pose avec plus d’acuité. Les chercheurs ont établi les profils des personnes les plus à risque et ont évalué les moyens de se protéger de la chaleur. Et il s’avère que les recommandations des autorités de santé ne sont pas toujours validées par les scientifiques.

Comment se régule la température corporelle

Le corps humain est bien conçu et il possède son propre système de « climatisation » : pour faire diminuer sa température, il produit de la transpiration, augmente la fréquence cardiaque et redirige le flux sanguin vers la peau (1). Mais chez certaines personnes les mécanismes de thermorégulation fonctionnent moins bien ; c’est le cas des personnes âgées, de celles prenant certains médicaments au long cours et des jeunes enfants. Chez les personnes âgées, la moins bonne tolérance à la chaleur pourrait plus être due à un manque d’activité physique et à des maladies chroniques qu’à l’âge lui-même (2).
S’il fait trop chaud dehors, et que la régulation de la température se fait mal, on court des dangers plus ou moins importants. Surtout que la chaleur peut exacerber les symptômes de maladies déjà présentes (respiratoires, cardiovasculaires et rénales notamment).

Les problèmes de santé encourus par forte chaleur

Outre la déshydratation, le premier signe d’une maladie due à la chaleur est bien souvent ce qu’on appelle l’épuisement par la chaleur. Ce dernier est provoqué par une perte d’eau et de sel. Voici certains de ses symptômes :

  • Température corporelle normale ou élevée, mais qui n’atteint pas les 40 °C 
  • Transpiration abondante
  • Peau pâle
  • Respiration rapide et superficielle
  • Pouls rapide et faible
  • Mal de tête
  • Nausées, vomissements ou diarrhée
  • Étourdissements, faiblesse ou perte de conscience
  • Crampes de chaleur
  • Épuisement

Puis si la température n’est toujours pas régulée vient le coup de chaleur qui est une urgence médicale pouvant entraîner, dans 15% des cas traités, un décès. Les principaux signes d’un coup de chaleur sont les suivants :

  • Augmentation de la température corporelle de base à 40,6 °C ou plus
  • Perturbation du système nerveux central (comportements étranges, confusion, instabilité émotionnelle, comportements irrationnels…)
  • Nausées, vomissements ou diarrhée
  • Mal de tête
  • Étourdissements ou faiblesse
  • Fréquence cardiaque accrue
  • Respiration rapide

En période de canicule, l’admission à l’hôpital de personnes souffrant de maladies respiratoires est plus importante dans les pays européens. La mortalité liée à la chaleur est évaluée lorsque les effets d’une vague de forte chaleur sur la santé se font sentir le jour-même ou dans les deux jours qui suivent. La plupart des études prennent aussi en compte l’humidité de l’air.

Les personnes les plus à risque pendant une canicule

Selon une méta-analyse (3), le risque de mortalité liée à la chaleur est plus élevé chez des personnes:

  • alitées, 
  • souffrant de maladie psychiatrique, de problèmes cardio-respiratoires, ou rénaux
  • ne sortant pas de leur maison tous les jours, 
  • dans l’incapacité de s’occuper seules d’elles-mêmes.

Les médicaments dangereux en cas de canicule
Certains médicaments augmentent le risque de maladies liées à la chaleur. Les diurétiques et les inhibiteurs de conversion de l’angiotensine sont soupçonnés d’augmenter le phénomène de déshydratation tout en réduisant le flux sanguin allant vers les reins. Les bêtabloquants et certains médicaments prescrits contre l’angine de poitrine influent sur le rythme cardiaque, empêchant le cœur d’accélérer pour faire face à la chaleur. Les antidépresseurs anticholinergiques et tricycliques réduisent eux la transpiration. Les sédatifs et les antalgiques peuvent pour leur part réduire la sensation de chaleur. Les médicaments les plus dangereux sont les diurétiques, les anticholinergiques et les neuroleptiques.

Les moyens de protection validés par la science (4)

  • Boire plus d’eau, sans attendre d’avoir soif (notamment pour les personnes âgées)
  • Aller le plus possible dans un lieu rafraîchi par l’air conditionné, surtout quand on est une personne particulièrement à risque. Cependant certaines personnes peuvent avoir du mal avec la climatisation. 
  • Prendre des douches ou bains fréquents et porter des vêtements non serrés, flottants, surtout si on n’a pas accès à des espaces climatisés.
  • Réduire son activité physique.
  • En cas de prise de médicament interférant avec la thermorégulation, demander conseil à son médecin sur les signes à évaluer soi-même.

Les autres mesures de protection des autorités de santé

  • Ne pas boire d’alcool
  • Porter un chapeau
  • Se protéger du soleil
  • Ne pas laisser les enfants et les animaux dans une voiture garée et fermée
  • Éviter de sortir aux heures les plus chaudes

Les recommandations non validées par la science
L’utilisation d’un ventilateur est souvent la première mesure prise en cas de chaleur mais comme elle conduit à une déshydratation, elle n’est pas conseillée par les autorités de santé. Notez cependant que cette déshydratation n’est pas démontrée rigoureusement. Consommer de l’alcool n’est pas recommandé en général mais les boissons peu alcoolisées ne devraient pas être mise dans le même sac que les spiritueux selon les scientifiques, tant qu’elles ne sont pas diurétiques. De même, l’interdiction de consommer du café, du thé ou des boissons caféinées n’est pas prouvée scientifiquement.

Références

(1) Sessler DI. Thermoregulatory defense mechanisms. Crit Care Med 2009;37 (7 suppl):S203–10.
(2) Pandolf KB. Aging and human heat tolerance. Exp Aging Res 1997; 23: 69–105.
(3) Bouchama A, Dehbi M, Mohamed G, Matthies F, Shoukri M, Menne B. Prognostic factors in heat wave related deaths: a metaanalysis. Arch Intern Med 2007; 167: 2170–76.
(4) Shakoor Hajat, Madeline O’Connor, Tom Kosatsky. Health effects of hot weather: from awareness of risk factors to effective health protection. Lancet 2010; 375: 856–63

Source

Ceviche de maquereau tout frais

Le ceviche, marinade originaire du Pacifique, est la base d’une salade marine où le poisson cru est « cuit » par le citron vert, et servi très frais. Une cuisson à froid qui fait souffler les jours de grande chaleur ?

Pour 4 à table ou 6 à l’apéro
1 à 2 maquereaux d’environ 30 cm
Le jus d’1 citron vert
2 c. à s. d’oignons nouveaux émincés ou de ciboule ciselée
1 petit fenouil ou 2 côtes blanches de céleri branche
10 tomates cerises
Sel fin
Coriandre, aneth

Le poisson

Choisissez le maquereau luisant, rebondi, et l’œil vif. Demandez au poissonnier de lever ses filets tout en laissant la peau. À la maison, retirez les arêtes à la pince et vérifiez en glissant les doigts le long du filet. Rincez les filets avant de retirer la peau avec un couteau effilé, de la queue vers la tête. Découpez les filets en bandes, puis découpez les bandes en morceaux de la taille de dés à jouer. Dans un saladier, arrosez les dés avec le jus de citron vert. Salez à peine. Laissez « cuire » une heure au réfrigérateur.

Le végétal

Une fois débarrassé de sa grosse côte fibreuse, ciselez le fenouil. Coupez les tomates lavées en quatre. Mélangez au ceviche et ajustez en acidité, sel ou piment. Parsemez d’oignons et d’herbes. Servez frais dans les contenants refroidis au réfrigérateur ou par de l’eau glacée au préalable.

Et plus si affinités ?
Pour ajouter de la douceur : couvrez d’un trait de lait de coco au moment de servir
Pour mettre le feu : ajoutez un petit piment oiseau émincé
Pour végétaliser : parsemez de baies de saison coupées en quatre (groseilles à maquereau, myrtilles, fraises…)

Le petit mot de la naturopathe

Le maquereau est, avec la sardine et le hareng, l’un des poissons les plus riches en omégas 3 facilement assimilables par l’être humain (contrairement aux omégas 3 végétaux comme le lin, le chanvre ou la noix, qui demandent un certain nombre de transformations par le corps pour être correctement assimilés). N’hésitez pas à les mettre au menu 2 à 3 fois par semaine !

Pour des conseils personnalisés sur votre alimentation au quotidien, je suis à votre disposition, n’hésitez pas à me contacter !

Source

Jambes lourdes, le coup de pouce de la naturopathie

Pour le système veineux, la circulation sanguine et lymphatique, l’été est la pire saison, mais peut être ressentie tout au long de l’année en cas de trouble de la circulation.
La sensation de jambes lourdes est un signe de mauvaise circulation du sang et de la lymphe qu’il ne faut pas prendre à la légère. La chaleur de l’été favorise et empire ce problème de circulation, essentiellement chez les femmes.

I – Les symptômes des jambes lourdes
Quand on parle de jambes lourdes, en été ou autre saison, on parle d’une sensation de lourdeur au niveau des jambes surtout la partie inférieure, mais ce n’est pas tout.
Des veines peuvent apparaître souvent rouges, voire violettes sous la peau. Les jambes peuvent gonfler au niveau des chevilles surtout en fin de journée, ou suite à un station assise ou debout trop longue. Il peut y avoir des picotements au niveau des pieds et tout le long des jambes, des crampes musculaires.
Il faut vraiment intervenir à ce stade pour prévenir de l’apparition de varices !

II – Les causes des jambes lourdes
En naturopathie, il faut gérer la cause d’un trouble, ce qui soulagera naturellement les symptômes.
– La cause principale avancée est celle d’un mauvais retour veineux (remontée du sang dans les jambes), du à la pesanteur terrestre.
– Une position assise ou debout prolongée qui fait stagner le sang dans les veines et crée une pression dans les jambes d’où la sensation de jambes lourdes
– Une forte chaleur favorise également la sensation de jambes lourdes, les vaisseaux sont dilatés et la circulation du sang jusqu’au cœur devient plus difficile.
– Une insuffisance veineuse
– Une mauvaise circulation lymphatique (qui fonctionne sur le même principe que la circulation sanguine)
– Un stress oxydatif par manque d’antioxydants, de vitamines, de minéraux mènent une fragilisation des vaisseaux.
– Des dérèglements hormonaux : menstruations, grossesse, ménopause…
Un taux d’œstrogènes élevé influe sur la perméabilité des vaisseaux, ce qui rend la circulation difficile et provoque la sensation de jambes lourdes.
– Avec l’âge, les veines fonctionnent moins bien et la circulation sanguine moins fluide, ce qui peut provoquer la sensation de jambes lourdes

– Le surpoids et l’obésité sont également des facteurs favorisant : un taux de cholestérol élevé fragilise et perturbe les vaisseaux sanguins.
– Le tabac peut favoriser l’apparition de varices et les symptômes des jambes lourdes, car il affaiblit les veines.
Pour résumer, lorsque ce système de circulation sanguine ou lymphatique ne fonctionne pas correctement, le sang et la lymphe stagnent en bas (aux extrémités et surtout aux jambes) et ne peuvent remonter. Cette incapacité de retour veineux conduit aux sensations de jambes lourdes et aux gonflements des membres (surtout au niveau des chevilles).

III – Quelques solutions en naturopathie

L’eau froide contre les jambes lourdes

L’eau froide rétrécit les veines. Une courte douche froide le matin gardera vos jambes en forme pour la journée et préviendra les affections veineuses, en plus d’être rafraîchissante.
Pour cela, conduisez le jet d’eau de bas en haut, à l’extérieur et l’intérieur des jambes.

Restez en mouvement

Activez les muscles des jambes dès que possible. Par exemple :

  • En extérieur : Une petite marche quotidienne (pour chercher le pain, promener son animal de compagnie, aller au travail à pied si cela est possible etc…).
  • Au bureau : Faites de la gymnastique sous le bureau par des petits mouvements circulaire. Cela musclera également vos mollets !
  • À la maison : Utilisez une balle dite « Balle hérisson » qui est idéale pour un exercice de pied relaxant et revigorant. Placez votre pied (nu) sur la balle de hérisson et roulez-la d’avant en arrière dans des directions différentes.

Bien choisir son sport

L’exercice est souvent votre meilleur allié pour corriger ou éviter la maladie veineuse.
Particulièrement bon : la marche nordique, le vélo (évitez si possible le vélo de route, à cause de la posture basse) et la nage (privilégiez les eaux en-dessous de 28°)

Les plantes contre les jambes lourdes

Le marron d’Inde

Les préparations à base de Marron d’Inde (Aesculus hippocastanum) renforcent les parois veineuses, favorisent la circulation sanguine et préviennent les fuites de liquide des veines dans les tissus. Il permet donc de lutter naturellement contre les problèmes de jambes lourdes.

La vigne rouge

(Vitis vinifera) Les feuilles ont une action bénéfique sur la fragilité des petits vaisseaux de la peau, et favorisent la sensation de légèreté des jambes. Elles soutiennent la circulation et la micro-circulation, contribuant au maintien de l’intégrité des vaisseaux sanguins et capillaires.

L’hamamélis

(Hamamelis virginiana) Sa feuille séchée contribue à une circulation normale.

Pour des conseils personnalisés de produits contenant ces plantes, n’hésitez pas à me contacter ?
Anne-Lise Collet, naturopathe et nutritionniste à Rosheim (67) et en visio
contact@choisir-naturo.fr, 06 83 53 25 36

Tous les bienfaits de la pastèque

Mettez un peu de légèreté et de douceur, beaucoup de vitamines et d’antioxydants dans vos menus d’été grâce à la pastèque. Si le doute persiste quant à ses origines, les apports santé de cette courge d’été font l’unanimité. Voici cinq bonnes raisons de manger du melon d’eau.

S’il n’est pas certain que la vallée du Nil soit le berceau d’origine des pastèques sauvages, elles y ont au moins transité au cours de leur grand voyage à travers le monde. Il y a plus de 5 000 ans, les Égyptiens ont en effet commencé à la cultiver. À l’époque, elle était dure et peu appétissante. Mais ce fruit était déjà gorgé d’eau et pouvait se conserver plusieurs mois. Elle était donc utilisée lors des voyages des Égyptiens comme une réserve en eau douce. C’est ainsi qu’elle est arrivée aux États-Unis, où la pastèque est devenue un symbole de liberté à l’époque de la traite négrière.

Au fur et à mesure de ces croisements et sélection, la pastèque est devenue toujours plus sucrée et elle s’est quelque peu diversifiée. Il existe désormais des pastèques sans pépins, des mini-pastèques et des pastèques géantes. Et elle figure désormais parmi les fruits préférés de l’été. Ainsi, chaque année, 100 millions de tonnes de melon d’eau (son autre nom) sont cultivées dans le monde. Quelles sont ses vertus pour la santé ?

1. Un atout cœur

De nombreuses études ont démontré les bienfaits de la consommation de pastèque sur notre santé cardio-vasculaire. Riches en potassium (environ 110 mg pour 100 g de fruit), ces cucurbitacées permettraient de réduire l’hypertension artérielle selon des chercheurs de l’université de San Diego (1). C’est également un des fruits les plus riches en L-citrulline, un acide aminé transformé dans le corps, en L-arginine qui a, pour sa part, la capacité de détendre les vaisseaux sanguins et d’améliorer la circulation. Et leur forte teneur en vitamine C protège également les parois des veines, des artères et du cœur. De plus, les pastèques sont riches en fibres, ce qui aide à éliminer le cholestérol et à lutter contre l’obésité. Enfin, la présence d’un caroténoïde, le lycopène, qui donne sa belle couleur rouge à la pastèque, a été associée dans de nombreuses études à une réduction de l’incidence du cancer de la prostate et des maladies cardio-vasculaires.

2. Un aliment minceur par excellence

Le second atout des pastèques est qu’elles favorisent la perte de poids. Ainsi, une étude américaine a démontré que la consommation quotidienne de pastèque diminue significativement le poids corporel, l’indice de masse corporelle et le tour de hanches en quatre semaines seulement (1). Composées à plus de 90 % d’eau, elles sont faibles en calories (46 cal/tasse) et sont des alliées du transit intestinal, stimulé en douceur grâce à la présence de fibres. Elles procurent également un sentiment de satiété.

3. Un protecteur de la peau face au soleil

La pastèque est également réputée pour protéger la peau du soleil de l’intérieur grâce à sa richesse en antioxydants. En effet, sa forte teneur en lycopène permet de réduire les effets nocifs des rayons ultraviolets du soleil (types UVA et UVB) notamment les coups de soleil (2) et les dommages cellulaires à l’origine du vieillissement prématuré de la peau. Cette action est, en plus, renforcée par la présence de vitamines A et C.

4. Un compagnon des performances sportives

Les richesses nutritionnelles de la pastèque apportent une meilleure performance sportive, notamment grâce aux glucides, au lycopène et à la L-citrulline. Une étude américaine lui prête même des effets antioxydants et anti-inflammatoires permettant une meilleure récupération. Et des chercheurs espagnols suggèrent également que le fait de boire 400 ml de jus de pastèque une heure avant de faire de l’exercice a pour conséquence une meilleure récupération musculaire et moins de douleur, mais aussi une fréquence cardiaque inférieure (4).

5. Pour le système immunitaire

Dernier intérêt et non des moindres, les antioxydants apportés par ces cucurbitacées et notamment les lycopènes, les vitamines A et C présents en grandes quantités permettent de lutter contre le cancer et de renforcer notre système immunitaire.

La pastèque en pratique

Il est commun de dire que les pastèques se conservent longtemps. En réalité, la pastèque commence à devenir un peu farineuse seulement deux semaines après la cueillette. Pour retarder ce moment, conservez votre courge dans un endroit sec et frais après l’avoir achetée. Découpez le morceau dont vous avez besoin et couvrez le reste avec un film plastique.

Sachez que tout est bon dans le melon d’eau ! Ses graines peuvent être grillées et mangées à l’apéro. Sa chair s’apprécie aussi bien à l’état brut en entrée ou en dessert, dans une salade ou glacée dans un cocktail ; en soupe, en sorbet ou en smoothie. Enfin, sa peau peut être transformée en condiment ; marinée puis grillée pour un mets croquant. Autre utilisation originale : après avoir mangé votre pastèque, vous pouvez utiliser l’intérieur de sa peau pour nettoyer votre visage. Et vos enfants peuvent même s’en servir pour réaliser une citrouille d’été !

…..Recette de salade de pastèque et feta

Ingrédients :

  • 2 kg de pastèque
  • 100 g de feta
  • 1 botte de menthe
  • Quelques feuilles de basilic
  • 100 g d’olives noires
  • 1 cuillère à soupe d’huile d’olive
  • 100 g de graines de chanvre, lin ou tournesol

Méthode :

  1. Couper la pastèque en petits morceaux et la feta en dés.
  2. Disposer les dés dans un plat en ajoutant la menthe, le basilic et les olives découpées finement.
  3. Arroser délicatement d’huile d’olive.
  4. Parsemer le plat des graines de votre choix

Sources :(1) Effects of Fresh Watermelon Consumption on the Acute Satiety Response and Cardiometabolic Risk Factors in Overweight and Obese Adults, Nutrients, mars 2019.
(2) A Specific Melon Concentrate Exhibits Photoprotective Effects from Antioxidant Activity in Healthy Adults, Nutrients, mars 2018.
(3) Comparison of Watermelon and Carbohydrate Beverage on Exercise-Induced Alterations in Systemic Inflammation, Immune Dysfunction, and Plasma Antioxidant Capacity, Nutrients, août 2016.
(4) Watermelon Juice: Potential Functional Drink for Sore Muscle Relief in Athletes, Journal of Agricultural and Food Chemistry, juillet 2013.

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