Transpirez, câest bon pour la santĂ©
Transpirer, Ă©liminer, expurger, est aussi vital que respirer. A chaque instant câest pour notre organisme une façon de sâautorĂ©guler et de prĂ©server son intĂ©gritĂ©. Les Anciens connaissaient bien les vertus de ce processus physiologique, ils ont mĂȘme inventĂ© des mĂ©thodes permettant dâaccĂ©lĂ©rer la sudation pour se soigner ou simplement entretenir leur santĂ©. Compte-tenu de lâintoxication gĂ©nĂ©rale actuelle, il est urgent de rĂ©apprendre Ă suer abondamment, et pas quâune fois par semaine sur un vĂ©lo dâappartementâŠ
Nos aĂŻeux ont longtemps gagnĂ© leur pain « Ă la sueur de leur front ». Ceci explique peut-ĂȘtre cela : dans notre monde sĂ©dentaire, tout ce qui nâest pas agrĂ©able, tout ce qui demande un effort « fait suer ». On fait donc tout pour ne pas suer et, de fait tous les spĂ©cialistes sâaccordent Ă dire quâon ne transpire pas assez. On a inventĂ© des machines pour limiter le phĂ©nomĂšne (pour se dĂ©placer, pour nous remplacer dans les taches pĂ©niblesâŠ) et toute une cosmĂ©tique pour quâon nâen perçoive pas les consĂ©quences (cachez ces vilaines aurĂ©oles, dĂ©odorisez-vous, antiperspirez-vous !).
Dâun cĂŽtĂ© on fait donc de moins en moins dâefforts physiques, de lâautre on sâempoisonne aux parfums de synthĂšse, aux sels dâaluminium, aux perturbateurs endocriniens et autres substances cancĂ©rigĂšnes. Autant de facteurs mortifĂšres.
Tout cela est donc fort prĂ©judiciable car comme la morve ou le vomi, la transpiration est le produit dâun mĂ©canisme essentiel Ă notre survie et Ă notre Ă©quilibre. Ne pas transpirer suffisamment, câest perdre en santĂ©. Dans ce contexte, comment faire pour suer Ă grosses gouttes ? Vous pouvez acquĂ©rir chĂšrement un hammam, un sauna finlandais ou monter une hutte de sudation dans votre jardin. Mais il existe maintenant une solution bien plus simple, bien plus commode, et moins coĂ»teuse.
Cette solution mâa rĂ©conciliĂ© avec la sueur au point que jây recoure tous les jours. Câest comme ça je me fais suer sans me fatiguer.
On nâa pas trouvĂ© mieux pour Ă©liminer toxines et toxiques
La peau est lâun de nos quatre principaux Ă©monctoires, câest mĂȘme lâorgane dâexcrĂ©tion le plus Ă©tendu et le plus rĂ©sistant dont nous disposons. Sous ce tissu sont parsemĂ©es 3 Ă 4 millions de glandes sudoripares que lâon trouve en plus forte concentration sous les aisselles, autour des parties gĂ©nitales, dans les paumes de mains et de pieds.
La sueur est la sĂ©crĂ©tion de ces glandes sudoripares et la transpiration, phĂ©nomĂšne sous contrĂŽle du systĂšme nerveux sympathique, permet de lâĂ©vacuer par les pores de la peau. Ce processus est permanent, mĂȘme en lâabsence dâeffort physique soutenu. Par « perspiration insensible », on Ă©vacue ainsi entre 0,5 et 1 l de sueur par jour, sous la forme imperceptible de vapeurâŠ
La transpiration a deux grandes fonctions : 1. Elle permet Ă notre organisme de rĂ©guler sa tempĂ©rature (thermorĂ©gulation) en la maintenant Ă 37° : lâĂ©vaporation de lâeau Ă la surface du corps absorbe la chaleur de la peau Ă raison de 600 calories en moyenne par litre de sueur. 2. Elle permet Ă notre organisme dâĂ©liminer les dĂ©chets organiques, les toxines et les toxiques.
Pour ces derniers, câest mĂȘme la voie dâĂ©limination la plus directe. Avec le dĂ©veloppement de la pollution, cette deuxiĂšme fonction a pris davantage dâimportance. Pendant longtemps, les scientifiques ont cherchĂ© oĂč notre corps pouvait bien stocker les pesticides, insecticides et autres. Ils les ont cherchĂ©s dans le cerveau, dans le foie, les reins, lâintestin, partout.
Et ils ont fini par trouver ces substances toxiques lĂ oĂč on aurait dĂ» les attendre : dans le tissu gras, le tissu de rĂ©serve (situĂ© sous la peau) et «comme par hasard» connectĂ© sur les glandes de la sueur. On sait mieux depuis Ă quoi servent nos glandes sudoripares. Ce sont de vĂ©ritables autoroutes qui servent Ă Ă©liminer directement (et mieux que le rein) les produits toxiques que lâon a absorbĂ©s sans le vouloir, sans le savoir, par lâalimentation, par la respiration.
Mais câest quoi qui pue ?
Câest quoi la sueur ? Câest un liquide acide composĂ© Ă 99 % dâeau et qui dĂ©pend pour le 1% restant de notre alimentation, et de notre degrĂ© de stress et dâempoisonnement. Aux cĂŽtĂ©s de lâeau, il y a les Ă©lĂ©ments suivants :
- urée : le produit de dégradation des composés azotés (essentiellement des protéines),
- acide urique : le rĂ©sultat de lâoxydation des dĂ©rivĂ©s puriques (adĂ©nine, guanine, xanthineâŠ),
- acide lactique : un poison pour les muscles,
- acide ascorbique,
- ammoniac,
- minĂ©raux (notamment sous forme de sels dâoĂč le goĂ»t salĂ©) dont la prĂ©sence et la quantitĂ© varient : sodium, potassium, zinc, fer, cuivre, chlore, plombâŠ
- toxiques et corps Ă©trangers en tous genresâŠ
La proportion trĂšs relative de dĂ©chets et de toxines dans sa composition fait que la sueur nâa a priori pas dâodeur Ă la sortie des pores. Les mauvais effluves proviennent du fait que trĂšs vite les bactĂ©ries se dĂ©lectent de ces composĂ©s : ceux-ci se dĂ©gradent alors en acides carboxyliques caractĂ©ristiques de lâodeur de transpiration.
Cependant, notre alimentation (comme notre hygiĂšne) interfĂšre sur ce processus. Câest le cas quand elle est trop riche en protĂ©ines (viandes, oeufsâŠ), Ă©pices, ail, oignon, cafĂ© qui produiront dâautant plus de dĂ©chets mĂ©taboliques ou toxines. La preuve en est que les Indiens ou les Japonais, qui ne mangent pas ou peu de viande, ont une sueur peu odorante comme les vĂ©gĂ©tariens et nâutilisent pas de « pschitt qui tue », je veux parler des dĂ©odorants industriels.
Pourquoi ce collĂšgue sentait si mauvais
Il y a des personnes que lâon peut « suivre Ă la trace » tant elles transpirent en permanence. Elles peuvent bien se couvrir dâantiperspirants, sâĂ©piler (les poils piĂ©geant les odeurs), se savonner au savon de Marseille (le meilleur geste dâhygiĂšne face Ă la sueur), porter des vĂȘtements en coton, en lin ou en soie qui laissent passer lâair⊠Cela ne change rien !
Jâai connu un collĂšgue qui souffrait de sueurs profuses et que tout le monde lâĂ©vitait au bureau (en se pinçant le nez dans son dos). La transpiration excessive comme ça nâa rien de bĂ©nĂ©fique ; câest une maladie (hyperhidrose) qui rĂ©vĂšle souvent un Ă©tat de nervositĂ© et dâinquiĂ©tude intĂ©rieure intense et câest vrai que ce collĂšgue paraissait toujours inquiet.
Cette maladie fait suer ou donne les mains moites, exactement comme on a des sueurs froides en cas dâanxiĂ©tĂ© ou de peur. Quand elle ne vient pas dâune maladie infectieuse, dâun dĂ©rĂšglement hormonal ou de la prise de mĂ©dicaments, cette transpiration excessive sâexplique par un dĂ©rĂšglement du systĂšme nerveux autonome (dit systĂšme sympathique).
Le thĂ©rapeute observe souvent un lien direct entre cette pathologie des glandes sudoripares et lâactivitĂ© du rein, organe qui Ă©limine le mĂȘme genre de substances que la peau. Lorsque la transpiration est excessive, câest souvent parce que les reins fonctionnent insuffisamment.
A lâinverse, et plus souvent, on ne transpire pas assez ou mal (câest un peu comme le cerveau, on utilise que 10% des capacitĂ©s dâĂ©limination de notre peau !). Cela peut ĂȘtre en lien avec lâactivitĂ© rĂ©nale, avec le stress. Ou en lien direct avec lâalimentation : câest le cas quand on transpire mal en Ă©liminant un taux anormal de « cristaux » comme disent les naturopathes, ces dĂ©chets Ă lâorigine des rhumatismes, produits par une mauvaise dĂ©gradation des protĂ©ines, du sucre blanc, des aliments acidifiants. Cette Ă©limination anormale est parfois telle quâelle entraĂźne des manifestations cutanĂ©es intempestives comme lâeczĂ©ma sec.
La sudation forcée, méthode de choc de la médecine naturelle
La mĂ©decine classique a bien peu de rĂ©ponses face Ă ces dĂ©rĂšglements du couple dâĂ©monctoires peau-rein et du systĂšme nerveux sympathique. La mĂ©decine naturelle en revanche intervient de diffĂ©rentes maniĂšres. Le rĂ©tablissement de la santĂ© passe dâabord par une rĂ©vision alimentaire de bon sens (on supprime la source des cristaux et lâexcĂšs de toxines).
Il y a ensuite les plantes sudorifiques (sureau, tilleul) et les diurétiques, les plus connues. Certaines plantes offrent une action plus subtile.
La sauge officinale aide par exemple Ă rĂ©guler la chaleur interne donc la transpiration tout en ayant un effet dĂ©toxifiant (les Indiens dâAmĂ©rique lâutilisaient dans les huttes de sudation).
Et quand les glandes sudoripares travaillent en excĂšs, ou inversement pas assez, les plantes fortifiantes et rĂ©gulatrices de la fonction rĂ©nale (verge dâor, myrtille, busserole, bruyĂšre, buis) font de prĂ©cieuses infusions.
Il y a surtout les mĂ©thodes de sudation, autant de mĂ©thodes radicales pour accĂ©lĂ©rer lâĂ©vacuation des dĂ©chets, rĂ©guler la fonction de nos Ă©monctoires (peau, reinâŠ) tout en apaisant le systĂšme nerveux :
- Les bains hyperthermiques : ces bains chauds (jusquâĂ 42/43°) indiquĂ©s face aux virus (grippe) ou bactĂ©ries, dĂ©toxifient et crĂ©ent «une fiĂšvre artificielle» qui aide le corps Ă incinĂ©rer les micro-organismes pathogĂšnes et les rĂ©sidus mĂ©taboliques.
- Les bains dâair chaud : les saunas ou bains nordiques nettoient le corps en profondeur. A 80° (tempĂ©rature lĂ©tale pour les germes sous forme vĂ©gĂ©tative, y compris les staphylocoques), 15 mn de sauna permettent dâĂ©vacuer prĂšs dâ1 l dâeau et une quantitĂ© de mĂ©taux lourds Ă©quivalente Ă celle quâĂ©liminent les reins en 24 h.
- Les bains de vapeur : les adeptes des hammams ou des bains russes vous diront mieux que moi lâintĂ©rĂȘt de la vapeur pour enrayer un rhume, soulager des maux de tĂȘte, des rhumatismes ou dissiper une gueule de boisâŠ
Mais il y aussi les bains de survaporation, les bains alternĂ©s (chaud-froid) de Kneipp, les affusions, enveloppements et cataplasmes (Ă lâargile) et bien dâautres techniques encore.
Outre des bénéfices de santé, la pratique réguliÚre de ces méthodes de sudation donne une belle peau, affine le corps et augmente notre potentiel de séduction.
On le sait depuis belle lurette. La sudation occupe une place de choix dans la mĂ©decine ayurvĂ©dique ou dans les thĂ©rapies hippocratiques. Dans la plupart des traditions, suer « sang et eau » est en outre un moyen de se purifier lâesprit : le succĂšs new Age des « sweat lodges » (huttes de sudation) empruntĂ©es aux AmĂ©rindiens et aux Eskimos illustre cette dimension spirituelle dont nous sommes aujourdâhui si friands.
Dans tous les cas une sĂ©ance de sauna ou de hammam est bonne Ă prendre : ça rend beau et ça rend zenâŠ
Tout ça câest bien joli mais ce nâest pas notre cultureâŠ
Vous me direz que ce nâest pas vraiment notre culture. En plus, mĂȘme si lâon trouve chez nous de plus en plus de hammams ou de saunas finlandais, il faut aimer et le supporter (il y a des contre-indications importantes). Et dans ce cas, encore faut-il pouvoir en profiter rĂ©guliĂšrement, ce qui revient assez cher.
Alors comment transpirer au quotidien ? La pratique intense dâun sport est une solution. Et dans les centres de fitness la sudation est tendance : on fait du cyclâin ou RPM (qui consiste Ă pĂ©daler Ă mort dans une fĂ©roce ambiance de discothĂšque sous les aboiements dâun coach), on a mĂȘme rĂ©inventĂ© le Yoga (avec sa version « Bikram », un Yoga tonique dans une ambiance de sauna) et on porte des shorts ou des ceintures de sudation pour mieux cramer les calories !
Tout cela traduit bien un vrai besoin. Je pratique aussi du sport bien que sous une forme plus douce. Mais je vous lâai dit, jâai trouvĂ© un moyen de faire tourner mon systĂšme sudoripare Ă 100% sans me fatiguer, sans suffoquer, sans jamais me mettre en danger et pour pas cher.
Ce moyen Ă©tonnant commence Ă faire parler de lui mais reste trop peu connu : câest le sauna Ă infrarouges. Câest un ami thĂ©rapeute qui mâa mis la puce Ă lâoreille. Il en possĂšde un et ne cessait de mâen vanter les vertus. Et puis jâai eu lâopportunitĂ© dâen tester un dans un centre de remise en forme oĂč ces saunas de nouvelle gĂ©nĂ©ration commencent Ă remplacer les saunas finlandais. Rien dâĂ©tonnant, du coup jâai moi aussi dĂ©cidĂ© dâinvestir.
Des rayons infrarouges ???
Cette invention japonaise des annĂ©es 70 utilise le pouvoir des infrarouges. Le mot fait peur. Une chaleur Ă infrarouges, câest pourtant un rayonnement identique Ă celui produit par le corps humain. Et lâinfrarouge est lâonde la plus frĂ©quemment rencontrĂ©e dans la nature. Les infrarouges sont une composante du spectre lumineux au mĂȘme titre que les ultraviolets, les rayons X et gamma.
Ces rayons situĂ©s au bout de la bande du rouge visible sont invisibles et chauds. Ils atteignent le corps par des longueurs dâonde que lâon exprime en nanomĂštres (nm), parfois en microns. Les infrarouges sont non seulement trĂšs bien absorbĂ©s par notre organisme, mais ils participent Ă nos Ă©changes vitaux et concourent Ă notre santĂ©.
Le sauna dont je vous parle utilise les infrarouges dits longs, IRL (de longueur dâonde supĂ©rieure Ă 3 000 nmâŠ), ceux qui sont le mieux absorbĂ©s par lâĂ©piderme et provoquent la meilleure Ă©lĂ©vation de tempĂ©rature.
Plusieurs Ă©tudes chinoises et japonaises (un groupe de chercheurs nippons travaille sur le sujet depuis 25 ans) ont confirmĂ© lâintĂ©rĂȘt de ce type de sauna pour les douleurs comme pour la dĂ©pression, en plus des vertus pour le systĂšme cardiovasculaire.
Des Ă©tudes de plus petite ampleur ont quant Ă elles pointĂ© lâintĂ©rĂȘt du sauna infrarouge pour les migraines, le diabĂšte de type 2, la dĂ©pense calorique ou lâarthrite rhumatoĂŻde.
Nâoublions pas que câest une invention japonaise : dans les annĂ©es 70, beaucoup de Japonais ont visitĂ© la Scandinavie et en sont revenus adeptes du sauna. MĂ©decins et scientifiques se sont penchĂ©s sur la technologie infrarouge et ont fini par trouver la solution adaptĂ©e Ă la vie moderne et Ă lâespace restreint des habitations des grandes mĂ©tropoles.
Si vous souhaitez des conseils personnalisés pour bien réguler votre transpiration, je vous invite à me contacter.
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